César
Je sais toujours où le trouver
C'est normal il ne bouge jamais
Et quand le bonheur se fait rare
César me raconte son histoire
Il me dit de sa voix grave d'arbre âgé
Même si je n'ai pas beaucoup voyagé
Le pays est venu à moi
Ce n'est pas de la langue de bois
Au temps de ma splendeur
Des hommes sans foi ni coeur
Sont venus m'arracher à la forêt
Ils m'on mis sur une place
Où pissent les chiens qui passent
Où les pigeons sur moi se soulageaient
Ils me regardaient à peine
En allant noyer leurs peines
Dans le sale abreuvoir du quartier
J'entendais leurs cris de haine
De villageois qui se plaignent
Du bordel que font les étrangers
Je sais toujours où le trouver
C'est normal il ne bouge jamais
Et quand le bonheur se fait rare
César me raconte son histoire
Sous le béton mes racines
Dans des courbes assassines
Comme une menace grandissaient
S'épanouissant de colère
Privées de l'eau et de l'air
Que tout arbre est en droit d'exiger
Elles fendirent le pavé
Sans se laisser entraver
Par les cris des passants assiégés
On fit venir une benne
On jeta mon corps d'ébène
Dans la fosse où tu m'as retrouvé
Je sais
Il me dit de sa voix grave d'arbre âgé
Même si je n'ai pas beaucoup voyagé
Un ami est venu à moi
Çe n'est pas de la langue de bois
C'est normal il ne bouge jamais
Et quand le bonheur se fait rare
César me raconte son histoire
Il me dit de sa voix grave d'arbre âgé
Même si je n'ai pas beaucoup voyagé
Le pays est venu à moi
Ce n'est pas de la langue de bois
Au temps de ma splendeur
Des hommes sans foi ni coeur
Sont venus m'arracher à la forêt
Ils m'on mis sur une place
Où pissent les chiens qui passent
Où les pigeons sur moi se soulageaient
Ils me regardaient à peine
En allant noyer leurs peines
Dans le sale abreuvoir du quartier
J'entendais leurs cris de haine
De villageois qui se plaignent
Du bordel que font les étrangers
Je sais toujours où le trouver
C'est normal il ne bouge jamais
Et quand le bonheur se fait rare
César me raconte son histoire
Sous le béton mes racines
Dans des courbes assassines
Comme une menace grandissaient
S'épanouissant de colère
Privées de l'eau et de l'air
Que tout arbre est en droit d'exiger
Elles fendirent le pavé
Sans se laisser entraver
Par les cris des passants assiégés
On fit venir une benne
On jeta mon corps d'ébène
Dans la fosse où tu m'as retrouvé
Je sais
Il me dit de sa voix grave d'arbre âgé
Même si je n'ai pas beaucoup voyagé
Un ami est venu à moi
Çe n'est pas de la langue de bois
Credits
Writer(s): Alexis Djoshkounian
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