Dans cet écran
Comme le temps passe vite, dans cet écran
On s'accroche au vide, que l'on nous tend
On troque l'ennui, contre du vent
Mais rien dans la vie, ne nous rendra le temps
Ne tue pas le temps, qu'il te reste
Affalé, béant, dans ta quête
Ne perd pas l'élan, de ton geste
À lire le néant, les miettes qu'on te jette
Ne perd pas le temps devant toi
Absorbé par tout ou bien n'importe quoi
Une image animée hypnotique
Qui se nourrit de toi, de tes choix, de tes clics
Tu voulais t'évader dans la toile
Te voilà prisonnier digital
Un bandage qui vient panser l'ennui
Qui t'empêche de rêver la nuit
Une sorte de vaccin contre la solitude
Mais regarde quels sont les effets secondaires
T'isoler dans un coin devient une habitude
Absorbé, dépendant de cet aimant de verre
On marche tête baissée
Le regard scotché
Sur l'écran dans nos mains
Comme déconnectés
On préfère laisser
Le monde de côté
Happés par les pixels qu'on regarde clignoter
On défait les liens
Qui nous tenaient ensemble
On oublie les siens
Dès qu'il sonne ou qu'il tremble
Dans ce monde virtuel
Tu te noies peu à peu
Oubliant l'essentiel
Juste là sous tes yeux
Comme le temps passe vite dans cet écran
On s'accroche au vide, que l'on nous tend
On troque l'ennui, contre du vent
Mais rien dans la vie, ne nous rendra le temps
L'autofocus te connait par cœur
Autant que ces faux-culs qui te lancent des fleurs
Qui te mettent des coeurs, c'est un leurre
Ils te cracheront dessus quand viendra ton heure
Addiction sévère aux notifications
Tu comptes les "j'aime" comme une obsession
On te rend accro, aux réseaux sociaux
Tu prends ta dose à chaque minute de pause
Je suis le premier à m'y perdre
M'y jeter comme l'eau à la mer
Dans ce labyrinthe infini
Je tourne en rond, j'y passe toutes mes nuits
Et puis je m'éveille aveuglé
Par l'aube au dehors qui arrive
Je regarde l'horloge qui tourne affolée
En voyant le temps précieux dont je me prive
On cherche à s'enfuir, à se vider la tête
On tente de remplir, ce silence effrayant
On allume sans fin, cet objet qu'on nous greffe
Qu'on accroche à nos mains
Pour nous passer le temps
C'est étrange quand on sait qu'il est rare
On devrait savourer, dévorer chaque instant
S'entourer de nos proches et chanter tous les soirs
Décrocher de ce monde qui devient dérisoire
Comme le temps passe vite dans cet écran
On s'accroche au vide, que l'on nous tend
On troque l'ennui, contre du vent
Mais rien dans la vie, ne nous rendra le temps
Comme le temps passe vite dans cet écran
On s'accroche au vide, que l'on nous tend
On troque l'ennui, contre du vent
Mais rien dans la vie, ne nous rendra le temps
On s'accroche au vide, que l'on nous tend
On troque l'ennui, contre du vent
Mais rien dans la vie, ne nous rendra le temps
Ne tue pas le temps, qu'il te reste
Affalé, béant, dans ta quête
Ne perd pas l'élan, de ton geste
À lire le néant, les miettes qu'on te jette
Ne perd pas le temps devant toi
Absorbé par tout ou bien n'importe quoi
Une image animée hypnotique
Qui se nourrit de toi, de tes choix, de tes clics
Tu voulais t'évader dans la toile
Te voilà prisonnier digital
Un bandage qui vient panser l'ennui
Qui t'empêche de rêver la nuit
Une sorte de vaccin contre la solitude
Mais regarde quels sont les effets secondaires
T'isoler dans un coin devient une habitude
Absorbé, dépendant de cet aimant de verre
On marche tête baissée
Le regard scotché
Sur l'écran dans nos mains
Comme déconnectés
On préfère laisser
Le monde de côté
Happés par les pixels qu'on regarde clignoter
On défait les liens
Qui nous tenaient ensemble
On oublie les siens
Dès qu'il sonne ou qu'il tremble
Dans ce monde virtuel
Tu te noies peu à peu
Oubliant l'essentiel
Juste là sous tes yeux
Comme le temps passe vite dans cet écran
On s'accroche au vide, que l'on nous tend
On troque l'ennui, contre du vent
Mais rien dans la vie, ne nous rendra le temps
L'autofocus te connait par cœur
Autant que ces faux-culs qui te lancent des fleurs
Qui te mettent des coeurs, c'est un leurre
Ils te cracheront dessus quand viendra ton heure
Addiction sévère aux notifications
Tu comptes les "j'aime" comme une obsession
On te rend accro, aux réseaux sociaux
Tu prends ta dose à chaque minute de pause
Je suis le premier à m'y perdre
M'y jeter comme l'eau à la mer
Dans ce labyrinthe infini
Je tourne en rond, j'y passe toutes mes nuits
Et puis je m'éveille aveuglé
Par l'aube au dehors qui arrive
Je regarde l'horloge qui tourne affolée
En voyant le temps précieux dont je me prive
On cherche à s'enfuir, à se vider la tête
On tente de remplir, ce silence effrayant
On allume sans fin, cet objet qu'on nous greffe
Qu'on accroche à nos mains
Pour nous passer le temps
C'est étrange quand on sait qu'il est rare
On devrait savourer, dévorer chaque instant
S'entourer de nos proches et chanter tous les soirs
Décrocher de ce monde qui devient dérisoire
Comme le temps passe vite dans cet écran
On s'accroche au vide, que l'on nous tend
On troque l'ennui, contre du vent
Mais rien dans la vie, ne nous rendra le temps
Comme le temps passe vite dans cet écran
On s'accroche au vide, que l'on nous tend
On troque l'ennui, contre du vent
Mais rien dans la vie, ne nous rendra le temps
Credits
Writer(s): Julien Morand
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