Bâton vanille
Tourne, tourne le disque dans ma tête
Si le vacarme avait une mélodie ce serait celle-ci
Parle, parle mes pensées muettes
Qui s'évadent de ma bouche comme une fumée de cigarette
Danse, danse sans un bruit
Jambes en coton, bâton vanille
Marche, marche dans le bois
Dans la prairie bâton chocolat
Allez grave, grave, grave mon nom
Sur l'écorce écorchée d'un arbre ou d'un buisson
Presse, presse comme en écrivant le tien
Au feutre permanent sous le plus gauche de mes deux seins
Touche, touche du bout des doigts
La mousse, mousse aussi douce que la soie
Passe, passe ta main dans mon courage
Aussi volage que ton parfum dans mes draps
J'aimerai que tu ne me laches pas d'une nuit
Que tes semelles emboitent le pas de mon ombre
Que tu tires aussi vite que tombe la pluie
Que tu restes figé là à me regarder fondre
J'aimerai que tes mouvements portent mes cavales
Que ta bouche lentement dévore mon épiderme
Qu'on enferme le temps dans un boitier en métal
Et que chaque jour se transforme en contrat à long terme
Dormons, dormons dans les champs de tournesol
Quand les jours se changent en nuit
Que les abeilles deviennent lucioles
Rêvons, rêvons, rêvons éveillés
Car c'est avec les yeux fermés que trépasse la réalité
Ne bouge plus regarde moi
Me mettre à nu, me mettre à plat
Bête sauvage teint porcelaine
J'ai un peu froid pelage de reine
Gronde, gronde le souffle du tonnerre
Plonge ton regard dans l'œil du cyclone
Frappent, frappent, frappent les éclairs
Qui ricochent sur les cimes de la couche d'ozone
Flotte, flotte dans la rivière
La dépouille de ton cœur de pierre
Coule, coule mes chimères
Enfermées dans une bouteille jetée à la mer
J'aimerai que tu ne me laches pas d'une nuit
Que tes semelles emboitent le pas de mon ombre
Que tu tires aussi vite que tombe la pluie
Que tu restes figé là à me regarder fondre
J'aimerai que tes mouvements portent mes cavales
Que ta bouche lentement dévore mon épiderme
Qu'on enferme le temps dans un boitier en métal
Et que chaque jour se transforme en contrat à long terme
Tu es l'année sans les saisons
Le piano sans le clavier
Tu es le toit sans la maison
Tu es l'échec sans le damier
Tu es l'avion sans le pilote
La balle sans pistolet
La portée sans les notes
Tu es le vœu sans le souhait
Tu es la veine sans le sang
Le sourire sans les dents
Les poumons sans oxygène
Tu es le taulard sans les chaines
Tu es le café sans la tasse
Le pédigrée sans la race
Tu es l'album sans les photos
Tu es le cri sans l'écho
Tu es la tulipe sans pétales
Le grenier sans poussières
Le sud sans les cigales
Tu es le repas sans dessert
Tu es la fontaine sans la fable
L'écrivain sans la plume
Le crime sans le coupable
Tu es la musique sans volume
Tu es l'enveloppe sans le timbre
La bougie sans la mèche
Le tableau sans le peintre
Tu es le cœur sans la flèche
J'aimerai que tu ne me laches pas d'une nuit
Que tes semelles emboitent le pas de mon ombre
Que tu tires aussi vite que tombe la pluie
Que tu restes figé là à me regarder fondre
J'aimerai que tes mouvements portent mes cavales
Que ta bouche lentement dévore mon épiderme
Qu'on enferme le temps dans un boitier en métal
Et que chaque jour se transforme en contrat à long terme
Si le vacarme avait une mélodie ce serait celle-ci
Parle, parle mes pensées muettes
Qui s'évadent de ma bouche comme une fumée de cigarette
Danse, danse sans un bruit
Jambes en coton, bâton vanille
Marche, marche dans le bois
Dans la prairie bâton chocolat
Allez grave, grave, grave mon nom
Sur l'écorce écorchée d'un arbre ou d'un buisson
Presse, presse comme en écrivant le tien
Au feutre permanent sous le plus gauche de mes deux seins
Touche, touche du bout des doigts
La mousse, mousse aussi douce que la soie
Passe, passe ta main dans mon courage
Aussi volage que ton parfum dans mes draps
J'aimerai que tu ne me laches pas d'une nuit
Que tes semelles emboitent le pas de mon ombre
Que tu tires aussi vite que tombe la pluie
Que tu restes figé là à me regarder fondre
J'aimerai que tes mouvements portent mes cavales
Que ta bouche lentement dévore mon épiderme
Qu'on enferme le temps dans un boitier en métal
Et que chaque jour se transforme en contrat à long terme
Dormons, dormons dans les champs de tournesol
Quand les jours se changent en nuit
Que les abeilles deviennent lucioles
Rêvons, rêvons, rêvons éveillés
Car c'est avec les yeux fermés que trépasse la réalité
Ne bouge plus regarde moi
Me mettre à nu, me mettre à plat
Bête sauvage teint porcelaine
J'ai un peu froid pelage de reine
Gronde, gronde le souffle du tonnerre
Plonge ton regard dans l'œil du cyclone
Frappent, frappent, frappent les éclairs
Qui ricochent sur les cimes de la couche d'ozone
Flotte, flotte dans la rivière
La dépouille de ton cœur de pierre
Coule, coule mes chimères
Enfermées dans une bouteille jetée à la mer
J'aimerai que tu ne me laches pas d'une nuit
Que tes semelles emboitent le pas de mon ombre
Que tu tires aussi vite que tombe la pluie
Que tu restes figé là à me regarder fondre
J'aimerai que tes mouvements portent mes cavales
Que ta bouche lentement dévore mon épiderme
Qu'on enferme le temps dans un boitier en métal
Et que chaque jour se transforme en contrat à long terme
Tu es l'année sans les saisons
Le piano sans le clavier
Tu es le toit sans la maison
Tu es l'échec sans le damier
Tu es l'avion sans le pilote
La balle sans pistolet
La portée sans les notes
Tu es le vœu sans le souhait
Tu es la veine sans le sang
Le sourire sans les dents
Les poumons sans oxygène
Tu es le taulard sans les chaines
Tu es le café sans la tasse
Le pédigrée sans la race
Tu es l'album sans les photos
Tu es le cri sans l'écho
Tu es la tulipe sans pétales
Le grenier sans poussières
Le sud sans les cigales
Tu es le repas sans dessert
Tu es la fontaine sans la fable
L'écrivain sans la plume
Le crime sans le coupable
Tu es la musique sans volume
Tu es l'enveloppe sans le timbre
La bougie sans la mèche
Le tableau sans le peintre
Tu es le cœur sans la flèche
J'aimerai que tu ne me laches pas d'une nuit
Que tes semelles emboitent le pas de mon ombre
Que tu tires aussi vite que tombe la pluie
Que tu restes figé là à me regarder fondre
J'aimerai que tes mouvements portent mes cavales
Que ta bouche lentement dévore mon épiderme
Qu'on enferme le temps dans un boitier en métal
Et que chaque jour se transforme en contrat à long terme
Credits
Writer(s): Fanny Diercksen
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