L'âme de ce pays
Je t'ai souvent rêvé
Je t'embrassais le bout du nez
Je contemplais tes mains tes pieds
Toi qui n'étais qu'inventé
J'ai cru te porter en moi
Souvent j'ai même entendu ta voix
Combien de nuits, je t'ai pris dans mes bras
Pour calmer des peurs... qui n'existaient pas
Seule dans ce monde improvisé
Je voulais tant m'accrocher
C'était tout dans ma tête, j'ai bien tenté d'y rester
Un jour sous mon nombril
À peine installé, tu es parti
J'ai appelé, crié, supplié
Je n'ai jamais su où tu étais allé
Mon ventre déserté
Le temps s'étirait sans vraiment passer
Je ne voulais même plus te rêver
Pour ne pas mourir une fois réveillée
Seule dans ma triste réalité
Je voulais tant décrocher
C'était fini dans ma tête, j'ai bien tenté d'oublier
Sans but sans espoir, j'ai cherché d'autres voies
La vie continuait sans me dire pourquoi
J'ai compris son silence entêté
Un jour de mai, dans une chambre ensoleillée
Des murs anonymes, des visages inconnus
Toi tout fripé, encore si menu
Venu d'un ventre qui n'avait pas le choix
Un don magique qui ne se refuse pas
Ça m'aura pris tout ce temps... pour te rêver autrement
Je t'embrassais le bout du nez
Je contemplais tes mains tes pieds
Toi qui n'étais qu'inventé
J'ai cru te porter en moi
Souvent j'ai même entendu ta voix
Combien de nuits, je t'ai pris dans mes bras
Pour calmer des peurs... qui n'existaient pas
Seule dans ce monde improvisé
Je voulais tant m'accrocher
C'était tout dans ma tête, j'ai bien tenté d'y rester
Un jour sous mon nombril
À peine installé, tu es parti
J'ai appelé, crié, supplié
Je n'ai jamais su où tu étais allé
Mon ventre déserté
Le temps s'étirait sans vraiment passer
Je ne voulais même plus te rêver
Pour ne pas mourir une fois réveillée
Seule dans ma triste réalité
Je voulais tant décrocher
C'était fini dans ma tête, j'ai bien tenté d'oublier
Sans but sans espoir, j'ai cherché d'autres voies
La vie continuait sans me dire pourquoi
J'ai compris son silence entêté
Un jour de mai, dans une chambre ensoleillée
Des murs anonymes, des visages inconnus
Toi tout fripé, encore si menu
Venu d'un ventre qui n'avait pas le choix
Un don magique qui ne se refuse pas
Ça m'aura pris tout ce temps... pour te rêver autrement
Credits
Writer(s): Martine Corbeil
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