Le grand départ
On te dit de bien travailler
De bien écouter, de moucher ton nez
D'attendre le vert pour traverser
Et quand le prof parle de te la fermer
Tu fais ce qu'on te dit
Personne te demande ton avis
Alors si tu veux pas de souci
Tu baisses les yeux et reste assis
Et tu vois tout autour de toi
Une armée de bons petits soldats
Ça parait évident à tout le monde
Cette espèce de vie nauséabonde
Et t'essayes, t'essayes vraiment
Tu fais comme il faut, t'avances comme les autres
Au pas cadencé, un pied devant l'autre
Mais tu sais au fond de toi que tu te mens
Cette petite voix ne te lâche pas
La vie ça peut pas être ça
Y a pas eu des milliards d'année d'évolution
Pour arriver à cette existence de con
Tu cherches dans les yeux de ton voisin
De ton frère, et même de ton chien
Une étincelle pour confirmer
Qu'il y a quelqu'un, quelque part pour partager
Mais partout où tu vas
Tu rencontres cette même vague de froid
C'est pas possible que tu sois de la même espèce
Que ces abrutis, heureux qu'on les oppresse
Alors tu te rends à l'évidence
T'es le seul dans ton merdier
Si tu veux sortir de ce semblant d'existence
Tu peux compter que sur toi pour t'évader
Tu prends le miroir bien en face
Le grand départ c'est aujourd'hui
Tu vas la trouver ta place
Trouver le sens de ta propre vie
Mais tu te mets à avoir les jetons
Qu'est-ce qui t'attend de l'autre côté?
Est-ce que c'est pas un piège à con?
Tu vas peut-être le regretter
Alors tu réfléchis, tu temporises
Tu te dis que t'as besoin de temps pour te préparer
C'est pas si simple de sortir de l'emprise
Des appâts de notre société
Et tant qu'à faire en attendant
Tu te prends un appart', un job à plein temps
Tu t'achètes une belle télé
Et une tablette pour te connecter
T'oublies pas tes rêves, c'est pas du tout ça
Tu les gardes bien au fond de toi
T'attends juste le bon moment
Ce sera pas le soir, trop fatigant
Tu finis même par trouver quelqu'un
Tu parles de gosses, peut-être même d'un chien
Le grand départ c'est pas pressé
C'est important de bien s'y préparer
Un beau matin, dans ton miroir
Tu vois quelques cheveux blancs
C'était peut-être à prévoir
T'es pas immortel malheureusement
Une petite voix à côté de toi
Te sors de ta rêverie
"C'est quoi la vie Papa?"
"Ça sert à quoi toutes ces conneries?"
Tu sais pas trop quoi lui répondre
Et il y a un truc en toi qui t'encombre
Comme quelque chose que t'as oublié
Et ça a le don de t'agacer
Alors tu lui dis de bien travailler
De bien écouter, de moucher son nez
D'attendre le vert pour traverser
Et quand le prof parle de se la fermer
De bien écouter, de moucher ton nez
D'attendre le vert pour traverser
Et quand le prof parle de te la fermer
Tu fais ce qu'on te dit
Personne te demande ton avis
Alors si tu veux pas de souci
Tu baisses les yeux et reste assis
Et tu vois tout autour de toi
Une armée de bons petits soldats
Ça parait évident à tout le monde
Cette espèce de vie nauséabonde
Et t'essayes, t'essayes vraiment
Tu fais comme il faut, t'avances comme les autres
Au pas cadencé, un pied devant l'autre
Mais tu sais au fond de toi que tu te mens
Cette petite voix ne te lâche pas
La vie ça peut pas être ça
Y a pas eu des milliards d'année d'évolution
Pour arriver à cette existence de con
Tu cherches dans les yeux de ton voisin
De ton frère, et même de ton chien
Une étincelle pour confirmer
Qu'il y a quelqu'un, quelque part pour partager
Mais partout où tu vas
Tu rencontres cette même vague de froid
C'est pas possible que tu sois de la même espèce
Que ces abrutis, heureux qu'on les oppresse
Alors tu te rends à l'évidence
T'es le seul dans ton merdier
Si tu veux sortir de ce semblant d'existence
Tu peux compter que sur toi pour t'évader
Tu prends le miroir bien en face
Le grand départ c'est aujourd'hui
Tu vas la trouver ta place
Trouver le sens de ta propre vie
Mais tu te mets à avoir les jetons
Qu'est-ce qui t'attend de l'autre côté?
Est-ce que c'est pas un piège à con?
Tu vas peut-être le regretter
Alors tu réfléchis, tu temporises
Tu te dis que t'as besoin de temps pour te préparer
C'est pas si simple de sortir de l'emprise
Des appâts de notre société
Et tant qu'à faire en attendant
Tu te prends un appart', un job à plein temps
Tu t'achètes une belle télé
Et une tablette pour te connecter
T'oublies pas tes rêves, c'est pas du tout ça
Tu les gardes bien au fond de toi
T'attends juste le bon moment
Ce sera pas le soir, trop fatigant
Tu finis même par trouver quelqu'un
Tu parles de gosses, peut-être même d'un chien
Le grand départ c'est pas pressé
C'est important de bien s'y préparer
Un beau matin, dans ton miroir
Tu vois quelques cheveux blancs
C'était peut-être à prévoir
T'es pas immortel malheureusement
Une petite voix à côté de toi
Te sors de ta rêverie
"C'est quoi la vie Papa?"
"Ça sert à quoi toutes ces conneries?"
Tu sais pas trop quoi lui répondre
Et il y a un truc en toi qui t'encombre
Comme quelque chose que t'as oublié
Et ça a le don de t'agacer
Alors tu lui dis de bien travailler
De bien écouter, de moucher son nez
D'attendre le vert pour traverser
Et quand le prof parle de se la fermer
Credits
Writer(s): Sebastien Lyons
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