Princesse
La mer gorgée d'écume s'ébrouait sur les rochers
Un ouragan de brume s'élevait sur ton corps muet
Tu rêvais, inconsciente des vagues en colère
Alanguie, stupéfiante, dominant le gouffre amer
Le visage immobile, poupée de porcelaine
Sur la plage tranquille, tu reposais, sereine
Tes yeux soulignés de fard tendus vers les nuages
Brûlaient de n'apercevoir du ciel la simple image
Mais moi, j'avais vu de l'or
Dans tes yeux sombres
Où germait dès lors
Tes pensées sombres
Et cette ombre qui te mord
Et tes bras teints de hennés enlaçaient la falaise
Ta robe toute écorchée dévoilait, mal à l'aise
Des jambes en grand écart, comme des lianes épanouies
Et des cuisses bleu et noir de sultane évanouie
Une fleur délicate tombée de ta chevelure
Tachait de blanc ta peau mate qui embrassait le sol dur
Et le sable te faisant un écrin écarlate
Chaque grain, timidement, te chuchotait: ingrate
Mais moi, j'avais vu de l'or
Dans tes yeux sombres
Où germait dès lors
Tes pensées sombres
Et cette ombre qui te mord
Tu ne pouvais rêver mieux, splendide princesse
Ta beauté qui enjoue, ton sourire de madonne
Et c'est offenser les dieux, de choisir la caresse
De la pierre sur ta joue, de la mort qui pardonne
Alors que je t'admire depuis mon promontoire
L'Océan qui soupire, il semble te vouloir
Ses vagues te soulèvent, t'emportent dans la nuit
Et puis comme dans un rêve, tu disparais avec lui
Mais moi, j'avais vu de l'or
Dans tes yeux sombres
Où germait dès lors
Tes pensées sombres
Et cette ombre qui te mord
Mais moi, j'avais vu de l'or
Dans tes yeux sombres
Où germait dès lors
Tes pensées sombres
Et cette ombre qui te mord
Un ouragan de brume s'élevait sur ton corps muet
Tu rêvais, inconsciente des vagues en colère
Alanguie, stupéfiante, dominant le gouffre amer
Le visage immobile, poupée de porcelaine
Sur la plage tranquille, tu reposais, sereine
Tes yeux soulignés de fard tendus vers les nuages
Brûlaient de n'apercevoir du ciel la simple image
Mais moi, j'avais vu de l'or
Dans tes yeux sombres
Où germait dès lors
Tes pensées sombres
Et cette ombre qui te mord
Et tes bras teints de hennés enlaçaient la falaise
Ta robe toute écorchée dévoilait, mal à l'aise
Des jambes en grand écart, comme des lianes épanouies
Et des cuisses bleu et noir de sultane évanouie
Une fleur délicate tombée de ta chevelure
Tachait de blanc ta peau mate qui embrassait le sol dur
Et le sable te faisant un écrin écarlate
Chaque grain, timidement, te chuchotait: ingrate
Mais moi, j'avais vu de l'or
Dans tes yeux sombres
Où germait dès lors
Tes pensées sombres
Et cette ombre qui te mord
Tu ne pouvais rêver mieux, splendide princesse
Ta beauté qui enjoue, ton sourire de madonne
Et c'est offenser les dieux, de choisir la caresse
De la pierre sur ta joue, de la mort qui pardonne
Alors que je t'admire depuis mon promontoire
L'Océan qui soupire, il semble te vouloir
Ses vagues te soulèvent, t'emportent dans la nuit
Et puis comme dans un rêve, tu disparais avec lui
Mais moi, j'avais vu de l'or
Dans tes yeux sombres
Où germait dès lors
Tes pensées sombres
Et cette ombre qui te mord
Mais moi, j'avais vu de l'or
Dans tes yeux sombres
Où germait dès lors
Tes pensées sombres
Et cette ombre qui te mord
Credits
Writer(s): Camille Anssel
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