Sur la 808

Ça kick sur la huit-cent-huit
Sur la huit-cent-huit...

Ça kick sur la huit-cent-huit
Et j'passe enfin une nuit sans tiser
J'crois qu'j'ai trouvé c'que j'veux faire
C'est la musique avant le reste
Le temps me stresse
J'ai l'putain d'démon, les yeux rougis par la haine
Pas la peine de parler fort
C'est l'talent qui fera du bruit

J'écoute "2cups" de Young Pappy
"Where I'm from" de King Von
J'me perds à penser, tout qui remonte
Ces souvenirs pèsent comme mille tonnes
Cultive le talent
Devenir fondateur comme Hamilton
Brille, donne tout c'que t'as
L'histoire fera le tri, ici le cri des anges résonnent
Faut rattraper tout c'qu'on a perdu dans la jeunesse
Tout ce venin dans les veines
Dans la genèse de mon univers
En attendant que les cendres renaissent, j'reste fier
Mais j'me questionne comme Gulliver
Bientôt on crève
En attendant que le jour se lève
Les lèvres gercées
L'esprit bercé par l'appel d'l'abysse
Le cœur percé par la peine, j'arrive
Déter, freiné par le poids d'ces vices
Donc j'bois, c'est vivre à en mourir
C'est la devise
Mon reflet me fixe et me dévisage
Comme un défi

Donc ça kick sur la huit-cent-huit
Et j'passe enfin une nuit sans tiser
J'crois qu'j'ai trouvé c'que j'veux faire
La musique avant le reste
Le temps me stresse
J'ai l'putain d'démon, les yeux rougis par la haine
Pas la peine de parler fort
Ca sera le talent qui fera du bruit
Ça kick sur la huit-cent-huit
Et j'passe enfin une nuit sans tiser
J'crois qu'j'ai trouvé mon destin
C'est mon art avant le reste
Le vent se lève
J'ai l'putain d'démon, les yeux teintés par le sang
Les Cieux teintés par l'orage
J'prends le large

Et puis j'attends que le Ciel me parle
Que le temps me calme, que le Ciel m'épargne
Les pupilles s'égarent dans le noir
Sans le voir
J'ai ressenti l'souffle de la bête qui grogne
Dans le fond d'la grotte
Tout est marqué par l'atroce
Et les anges sont fascinés
Fascinés par les pleurs d'un gosse
Et j'me sens maudit
J'me sens maudit comme Roi de Fer
C'est plus un choix, non j'dois le faire
J'me sens possédé par la force d'un Dieu
J'récupère le poids qu'je perds
J'ai plus l'temps d'attendre pour un signe
Et j'me sens digne, digne
Le monde entier dans les rétines

Ici, le manque cultive la rage
Rattrape c'qu'on a perdu dans la jeunesse
Tout ce venin dans les veines
Dans la genèse de mon univers
En attendant que les cendres renaissent, j'reste fier
Mais j'me questionne comme Gulliver
Bientôt on crève, en attendant que le jour se lève
Les lèvres gercées
L'esprit bercé par l'appel d'l'abysse
Le cœur percé par la peine, j'arrive
Déter, freiné par le poids d'ces vices
Donc j'bois, c'est vivre à en mourir
C'est la devise
Mon reflet me fixe et me dévisage

S-H-Y-N tu connais le thème
C'est l'talent qui parle, on ralentie pas