Flower

Si, tu pars, dis-moi que je suis, la plus belle part de ta vie
Un souvenir, sans soupir
Un sourire, me parle, et nos vies, s'éloignent
J'investis, dans mes larmes, pour m'enrichir de ce drame
Je fuis, je meurs, je souris, je pleure, j'ai compris, cette fleur
On ne la cueille pas, on l'arrose
Je l'ai dit, j'en ai peur, dans un cri
Ma terreur, j'ai compris, cette fleur
On lui chuchote quelque chose
Comme
Oh, tu pousseras, tu vas grandir
Tu verras, le vie est folle
Le monde est vaste, l'univers dort
Et tu iras, là où je suis, déjà allé
Peut-être pas, et puis, tu tomberas
Sous le charme, autre part
C'est bien pour ça, que j'te prends pas, dans mes bras
Ce soir, ni demain, tu aimeras, puisque tu es, si belle
Je ris, toute seule, je construis, mon orgueil
Il n'y a qu'ma vie, qui me fait de l'oeil
Je sais, je peux désormais partir, de Bruxelles
Découvrir, le soleil, comme tes yeux me l'ont décrit
Si, je pars je te le redis, j'ai aimé mes compromis, sacrifices
Pour t'aimer, pour te dire, oui
Merci, tu sais là je suis grandie, de tes pas, tu m'as appris
Tout de ça, tout de moi
Et si, l'on se sépare je te crie
Qu'ça ira autant qu'la vie, nous dira d'aimer
Je n'oublie, rien de ce que l'on dessine
Je fabrique, de mes mains, une brise, au loin
Un signe, un soupire, demain, ira bien, je ne crains, rien de rien
Je prie, je m'endors, ta vie, me porte, et j'écris
Que je supporte, les rires, encore, apprécie, chaque effort
Dans l'oubli, d'une mort, que je fuis
Si, tu pars, dis-moi que je suis, la plus belle part de ta vie
Un souvenir, sans soupir
Un sourire, me parle, et nos vies, s'éloignent
J'investis, dans mes larmes, pour m'enrichir de ce drame
Je fuis, je meurs, je souris, je pleure, j'ai compris, cette fleur
On ne la cueille pas, on l'arrose
Je l'ai dit, j'en ai peur, dans un cri
Ma terreur, j'ai compris, cette fleur
On lui chuchote quelque chose
Comme
Oh, tu pousseras, tu fleuriras, t'éveilleras
Comprendras, que tout est grand
Qu'il te reste, à comprendre
Que je ne suis, pas l'seul amour de ta vie
Oublie, cette idée, oublie, c'est pas vrai
Oublie, mes poèmes, mes premiers je t'aime
Mes messages la journée, nos retravailles en soirées
Les jolies semaines, que la passion fait naître
Ces jours sans fenêtres
À passer tous les deux, loin de toux ceux
Qui nous rattraperont plus tard, m'éloigneront de l'espoir
Que je change, que je m'arrange, pour te donner le change
Qui je suis, qui tu es
Rien ne dit, que c'est éternel
Pousse, fleur, pousse, sans moi, je ne serai qu'un méchant loup
Qui te boufferais les joues, qui te prendrais tes jours
Tu es si jeune, tu es si douce, alors pousse, fleur, pousse
Pousse, fleur, pousse, sans moi, je ne serai qu'un vampire
Qui étoufferais ton amour, qui te donnerais rien en retour
Tu es la fleur, je suis le gouffre, alors pousse, fleur, pousse
Si, tu pars, dis-moi que je suis, la plus belle part de ta vie
Un souvenir, sans soupir
Un sourire, me parle, et nos vies, s'éloignent
J'investis, dans mes larmes, pour m'enrichir de ce drame
Je fuis, je meurs, je souris, je pleure, j'ai compris, cette fleur
On ne la cueille pas, on l'arrose
Je fuis, je meurs, je souris, je pleure, j'ai compris, cette fleur
On ne la cueille pas, on l'arrose