COULEUR
Cette nuit j'ai rêvé si fort, j'ai fait trembler les murs
Puis mon réveil a sonné, j'ai tout zappé
J'me suis sapé
Puis j'suis parti me faire exploiter
Sur le trajet
J'grattais trois lettres un peu cramées
Pas d'quoi s'enflammer
J'traverse cette ville monotone
Mon ciel est gris
Comment écrire
Avec cette vision monochrome
Frisson
D'un froid d'automne
S'imprègne à mes chromosomes
À croire que c'est l'écume des jours
Qui donne le syndrome aux hommes
Le chrono tourne
Et aujourd'hui
Encore
J'donnerai huit heures de mes belles années
J'ai
Des peurs à combattre
Des plaies à lécher
Dans ma genèse
Quelque part, il reste un môme enchaîné
Il respire péniblement mais
Qui le libèrera d'ses chaînes?
Les doigts dans l'engrenage
J'devrais
Prendre le large
Avant de prendre de l'âge
Laisser une trace avant qu'le vent souffle sur mes cendres froides
Chaque seconde est un remord potentiel
Et tout s'intensifie
Ici bas
Tout s'éteint si vite
Défilé de passants anonymes au lèvres tirées vers le bas
Y'en a pas un dont on reparlera
Y'en a pas un dont on repère l'aura
Et j'ai peut-être peur de me l'avouer
Mais dans le fond j'leur ressemble
Un peu
Qui peut changer le ciel gris cendre, en bleu?
Besoin d'un signe de qui de quoi?
Je suis plus sûr de savoir
Y'avait un gamin dans ma tête, j'me rappelle même plus de sa voix
Paraît qu'c'est l'âge
Paraît qu'c'est pas si grave
J'trimbale mon corps sur le trottoir
Au point que mon ombre s'y grave
Le vent me porte dans ses bras gelés
Douce étreinte
Mais on l'a laissé nous éteindre
En le contemplant flageller
De quoi j'ai l'air?
Qu'est ce que je deviens?
J'ai peur que mes années d'insouciance entendent leur clap de fin
Quelque chose se brise en moi
Qui change les horizons en prison noire
Et j'me revois dix ans de moins
Encore une fin d'automne où le soleil s'épuise
Des semaines qui coulent sans éprises
Y'a plus de couleurs dans mon prisme
Y'a plus de couleurs dans mon prisme
Y'a plus de couleurs dans mon prisme
Y'a plus de couleurs dans mon prisme
Y'a plus de couleurs dans mon prisme
Y'a plus de couleurs dans mon prisme
Avoir des rêves ici, c'est les gaspiller
Autant prendre le large sur un bateau en papier
Y'a plus de couleurs dans mon prisme
Y'a plus de couleurs dans mon prisme
Cette nuit j'ai rêvé si fort, j'ai fait trembler les murs
Pourvu qu'une nuit j'rêve assez fort pour les faire tomber
Puis mon réveil a sonné, j'ai tout zappé
J'me suis sapé
Puis j'suis parti me faire exploiter
Sur le trajet
J'grattais trois lettres un peu cramées
Pas d'quoi s'enflammer
J'traverse cette ville monotone
Mon ciel est gris
Comment écrire
Avec cette vision monochrome
Frisson
D'un froid d'automne
S'imprègne à mes chromosomes
À croire que c'est l'écume des jours
Qui donne le syndrome aux hommes
Le chrono tourne
Et aujourd'hui
Encore
J'donnerai huit heures de mes belles années
J'ai
Des peurs à combattre
Des plaies à lécher
Dans ma genèse
Quelque part, il reste un môme enchaîné
Il respire péniblement mais
Qui le libèrera d'ses chaînes?
Les doigts dans l'engrenage
J'devrais
Prendre le large
Avant de prendre de l'âge
Laisser une trace avant qu'le vent souffle sur mes cendres froides
Chaque seconde est un remord potentiel
Et tout s'intensifie
Ici bas
Tout s'éteint si vite
Défilé de passants anonymes au lèvres tirées vers le bas
Y'en a pas un dont on reparlera
Y'en a pas un dont on repère l'aura
Et j'ai peut-être peur de me l'avouer
Mais dans le fond j'leur ressemble
Un peu
Qui peut changer le ciel gris cendre, en bleu?
Besoin d'un signe de qui de quoi?
Je suis plus sûr de savoir
Y'avait un gamin dans ma tête, j'me rappelle même plus de sa voix
Paraît qu'c'est l'âge
Paraît qu'c'est pas si grave
J'trimbale mon corps sur le trottoir
Au point que mon ombre s'y grave
Le vent me porte dans ses bras gelés
Douce étreinte
Mais on l'a laissé nous éteindre
En le contemplant flageller
De quoi j'ai l'air?
Qu'est ce que je deviens?
J'ai peur que mes années d'insouciance entendent leur clap de fin
Quelque chose se brise en moi
Qui change les horizons en prison noire
Et j'me revois dix ans de moins
Encore une fin d'automne où le soleil s'épuise
Des semaines qui coulent sans éprises
Y'a plus de couleurs dans mon prisme
Y'a plus de couleurs dans mon prisme
Y'a plus de couleurs dans mon prisme
Y'a plus de couleurs dans mon prisme
Y'a plus de couleurs dans mon prisme
Y'a plus de couleurs dans mon prisme
Avoir des rêves ici, c'est les gaspiller
Autant prendre le large sur un bateau en papier
Y'a plus de couleurs dans mon prisme
Y'a plus de couleurs dans mon prisme
Cette nuit j'ai rêvé si fort, j'ai fait trembler les murs
Pourvu qu'une nuit j'rêve assez fort pour les faire tomber
Credits
Writer(s): Jude Ikael
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