Bloody Mary

Dans le miroir sombre, elle attend son appel,
Bloody Mary surgit du voile éternel.
Les âmes qui osent murmurent son nom,
Et trouvent leur destin au-delà du tréfonds.

Regarde mon visage, déformé par le temps,
Les cicatrices d'un passé gorgé de sang.
Je suis l'écho des peurs, le cri de l'effroi,
La vengeance voilée dans le reflet de ta voix.
Mes yeux sont des puits où l'âme se perd,
Où le jour se noie, abandonnant la lumière.
Ton souffle est glacé, ton cœur battant le glas,
Ta vie suspendue, prête à basculer en bas.
Les ombres s'allongent, murmurent mon histoire,
Chaque mot un pas vers la fin de ton espoir.

Bloody Mary, trois fois tu me dis,
Dans l'obscurité, je suis ton tourment.
Bloody Mary, ton reflet s'évanouit.
Les miroirs se brisent, le sang se répand,
Bloody Mary, invoquée par ton désir,
Dans ce monde de verre, je viens te saisir.

Le silence se fend, un cri résonne,
Ton visage se tord, la peur te raisonne.
Je suis l'ombre cachée derrière ton regard,
Chaque pensée noire, je la transforme en cauchemar.
Ma voix est le murmure qui glace le sang,
Une promesse de souffrance, un dernier chant.
Les miroirs sont mes portails, tes yeux mes prisonniers,
Dans l'obscurité de ton âme, je viens me noyer.
À chaque appel, je renais de la nuit,
Pour te montrer l'enfer qui jamais ne s'enfuit.

Bloody Mary, trois fois tu me dis,
Dans l'obscurité, je suis ton tourment.
Bloody Mary, ton reflet s'évanouit.
Les miroirs se brisent, le sang se répand,
Bloody Mary, invoquée par ton désir,
Dans ce monde de verre, je viens te saisir.

Dans la glace brisée, vois mon sourire,
Mon ombre t'enlace, ton âme chavire.
Un pacte signé, sans en connaître le prix,
Un murmure éteint, dans l'écho de la nuit.
Ton destin scellé, à jamais ma proie.

Bloody Mary, trois fois tu me dis,
Dans l'obscurité, je suis ton tourment.
Bloody Mary, ton reflet s'évanouit.
Les miroirs se brisent, le sang se répand,
Bloody Mary, invoquée par ton désir,
Dans ce monde de verre, je viens te saisir.

Dans le noir profond, elle retourne à son sort,
Bloody Mary se fond, dans l'oubli des corps.
Mais appelle-la encore, si tu oses vraiment,
Et elle viendra chercher ton dernier tourment.



Credits
Writer(s): Matthieu Renaux
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