La sorcière de Salem

À Salem, dans les ombres noires,
Là où la peur fait loi,
Les flammes montent dans le soir,
Et brûlent les âmes, sans voix.
Dans les cris et les pleurs, un murmure s'élève,
Celui des femmes trahies, par une foi trop brève.

Je suis celle qu'on a maudite,
Au creux des nuits sans fin,
Ils m'ont jugée sans répit,
Pour des crimes sans lendemain.
Mon rire résonne dans le vent,
Mon ombre danse sous la lune,
Je ne suis que leur cauchemar,
Un reflet de leur rancune.

Sous les étoiles brûlantes,
Je chuchote des secrets anciens,
Dans la nuit étouffante,
Je suis l'écho de leur dédain.
Des cendres je renais,
Avec la force du désespoir,
Je suis la sorcière de Salem que l'on traquait,
Mais jamais ils n'ont pu me voir.

Ils ont crié, "sorcière, sorcière",
Mais c'est leur coeur qui est noir,
Leur haine, un poison amer,
Qui les a poussés dans le noir.
Les flammes lèchent mes pieds,
Mais je souris à leur tourment,
Car même dans l'obscurité,
C'est eux qui brûlent lentement.

Sous les étoiles brûlantes,
Je chuchote des secrets anciens,
Dans la nuit étouffante,
Je suis l'écho de leur dédain.
Des cendres je renais,
Avec la force du désespoir,
Je suis la sorcière de Salem que l'on traquait,
Mais jamais ils n'ont pu me voir.

Ma voix se perd dans le temps,
Mais mon esprit rôde encore,
Je suis la vengeance du vent,
Qui souffle sur leurs remords.
Dans les ruines de Salem,
Mon nom résonne en silence,
Je suis l'âme qui sème,
Les graines de leur pénitence.

Sous les étoiles brûlantes,
Je chuchote des secrets anciens,
Dans la nuit étouffante,
Je suis l'écho de leur dédain.
Des cendres je renais,
Avec la force du désespoir,
Je suis la sorcière de Salem que l'on traquait,
Mais jamais ils n'ont pu me voir.

À Salem, sous les cieux,
Les flammes se sont éteintes,
Mais dans le coeur des vieux,
La peur, elle, reste peinte.
Et moi, je danse encore,
Dans les rêves et les peurs,
Je suis la sorcière des morts,
Là où brûlent leurs erreurs.