Quatre Saisons
Kery James]
Yeah. Ah. Thug's Music
Yeah. Yeah
Je chanterai toujours la rue, car je viens du Demi-Lune Zoo
Là où j'ai vécu, tu parles mal, tu prends des coups
La rue et moi on est lié, je te demande pas ton avis
Même si je suis pas tatoué, je suis marqué à vie
Intérieures sont les lésions, 94 la légion
Qu'importe ta région, la rue a ses 4 saisons
On parle toujours des mêmes faits, on les appelle "divers"
Toutes les histoires de gangster, commencent un hiver
Tes poches sont trouées, tu vis la misère pleinement
T'as beau être vivant, tu tires une tête d'enterrement
T'observes les autres briller, tu veux en être
Tu veux faire des billets et vivre en maître
Pour toi la liberté c'est travailler pour personne
Consommer sans compter, jusqu'à ce qu'une balle te perfore
Dans ta tête c'est l'hiver, le temps est gris
Tes espoirs glissent sur des bouts de verres, t'es déjà aigri
Difficile de rester stable, quand on a grandi sur du verglas
T'as posé le cartable, tu comptes faire des dégâts
Tu galères, tu gèles, tes espoirs sont enrhumés
T'attends plus le père Noël, t'as jamais eu de cheminée
Tu veux prendre des thunes avant de faire de l'arthrose
Avant de vendre de la coke, t'avais jamais vu de billets mauves
XXX XXX thug life
It's like that, you know
Thug life...
Rien ne change à part les saisons
Street Life...
L'histoire se répète et tu crois être le plus vicieux
Comparable à un arbre, ton business commence à fleurir
Plus tes concurrents versent de larmes, plus tu retrouves le sourire
T'attends plus que la roue tourne, tu la renverses
Recevoir quelques coups, c'est de saison comme les averses
Tu crains plus les intempéries, t'es mouillé jusqu'au cou
Qui met ton business en péril, tu l'amèneras jusqu'au trou
T'es plus redoutable, parce que tu vas jusqu'au bout
Tous paraissent raisonnables face à toi, tellement t'es fou
T'es de la mauvaise graine, t'arrêtes pas de semer
Ton armée c'est la haine, tu grimpes vers les sommets
De là haut tu te souviens de l'hiver, comme un mauvais souvenir
Maintenant tu fais des affaires, commence à t'enrichir
Depuis que tu fais du fric, toutes les filles te trouvent mignon
Avec les premiers rayons de ton soleil, ton premier million
La vie tu la trouves belle comme ça
Si elle te plaît tu l'amènes à Marbella
Tu rebicraves le Clio, optes pour le Audi
Petit pavillon michto, tu sors le daron du taudis
Tu le laisses vivre de ses illusions, il croit que tu taffes
Quand il pose des questions, tu lui brandis de faux FAF
Tu mènes une double vie, tu vis dans le mensonge
Ton appétit grandit, autant que tu manges
Tes associés commencent à tomber comme des feuilles
C'est l'automne lors des additions et des deuils
T'es parano tu te sens de plus en plus seul
Ceux qui t'entourent sont sûrement ceux qui t'en veulent
Tu roules en voiture volé, calibré et prêt à allumer
T'as plus confiance en personne depuis que tu as failli te faire fumer
Tu portes le gilet, mais t'as le coeur criblé
Tu vois ta vie dans un viseur, tu te sens ciblé
Tu t'es fais balancer, tu perds de grosses sommes
La cavale faut la financer, c'est pas la grosse forme
Depuis que c'est vraiment chaud, plus personne ne prend tes patins
Quand il s'agit de sauver sa peau, il faut un frère pas un copain
L'été est lointain, s'évanouit comme un soupir
Maintenant que l'hiver revient, c'est lui qui te semble un souvenir
A chaque "on-dit" dans la cité, t'es plus ce que tu étais
T'as meuf t'as quitté, elle préfère l'été
Tu fais plus rentrer un rond, depuis que tu tournes en promenade
Tu tournes en rond, t'es traumat'
Tu veux tellement sortir, que le baveux te fait cracher
Crapuleux il te soutire tes dernières thunes que t'as caché
Les années se succèdent, c'est ton hiver le plus long
Ton père décède, t'es encore au plaxon
Yeah. L'histoire se répète et tu crois être le plus vicieux, ha.
Rien ne change à part les saisons, et comme la rue a horreur du vide
Un autre prendra ta place, toutes les histoires de gangster commencent un hiver...
Nos poches sont troués, je vis la misère pleinement
J'ai beau être vivant, je tire une tête d'enterrement
Dans ma tête c'est l'hiver, le temps est gris
Mes espoirs glissent sur des bouts de verre
Je suis déjà aigri...
Yeah. Ah. Thug's Music
Yeah. Yeah
Je chanterai toujours la rue, car je viens du Demi-Lune Zoo
Là où j'ai vécu, tu parles mal, tu prends des coups
La rue et moi on est lié, je te demande pas ton avis
Même si je suis pas tatoué, je suis marqué à vie
Intérieures sont les lésions, 94 la légion
Qu'importe ta région, la rue a ses 4 saisons
On parle toujours des mêmes faits, on les appelle "divers"
Toutes les histoires de gangster, commencent un hiver
Tes poches sont trouées, tu vis la misère pleinement
T'as beau être vivant, tu tires une tête d'enterrement
T'observes les autres briller, tu veux en être
Tu veux faire des billets et vivre en maître
Pour toi la liberté c'est travailler pour personne
Consommer sans compter, jusqu'à ce qu'une balle te perfore
Dans ta tête c'est l'hiver, le temps est gris
Tes espoirs glissent sur des bouts de verres, t'es déjà aigri
Difficile de rester stable, quand on a grandi sur du verglas
T'as posé le cartable, tu comptes faire des dégâts
Tu galères, tu gèles, tes espoirs sont enrhumés
T'attends plus le père Noël, t'as jamais eu de cheminée
Tu veux prendre des thunes avant de faire de l'arthrose
Avant de vendre de la coke, t'avais jamais vu de billets mauves
XXX XXX thug life
It's like that, you know
Thug life...
Rien ne change à part les saisons
Street Life...
L'histoire se répète et tu crois être le plus vicieux
Comparable à un arbre, ton business commence à fleurir
Plus tes concurrents versent de larmes, plus tu retrouves le sourire
T'attends plus que la roue tourne, tu la renverses
Recevoir quelques coups, c'est de saison comme les averses
Tu crains plus les intempéries, t'es mouillé jusqu'au cou
Qui met ton business en péril, tu l'amèneras jusqu'au trou
T'es plus redoutable, parce que tu vas jusqu'au bout
Tous paraissent raisonnables face à toi, tellement t'es fou
T'es de la mauvaise graine, t'arrêtes pas de semer
Ton armée c'est la haine, tu grimpes vers les sommets
De là haut tu te souviens de l'hiver, comme un mauvais souvenir
Maintenant tu fais des affaires, commence à t'enrichir
Depuis que tu fais du fric, toutes les filles te trouvent mignon
Avec les premiers rayons de ton soleil, ton premier million
La vie tu la trouves belle comme ça
Si elle te plaît tu l'amènes à Marbella
Tu rebicraves le Clio, optes pour le Audi
Petit pavillon michto, tu sors le daron du taudis
Tu le laisses vivre de ses illusions, il croit que tu taffes
Quand il pose des questions, tu lui brandis de faux FAF
Tu mènes une double vie, tu vis dans le mensonge
Ton appétit grandit, autant que tu manges
Tes associés commencent à tomber comme des feuilles
C'est l'automne lors des additions et des deuils
T'es parano tu te sens de plus en plus seul
Ceux qui t'entourent sont sûrement ceux qui t'en veulent
Tu roules en voiture volé, calibré et prêt à allumer
T'as plus confiance en personne depuis que tu as failli te faire fumer
Tu portes le gilet, mais t'as le coeur criblé
Tu vois ta vie dans un viseur, tu te sens ciblé
Tu t'es fais balancer, tu perds de grosses sommes
La cavale faut la financer, c'est pas la grosse forme
Depuis que c'est vraiment chaud, plus personne ne prend tes patins
Quand il s'agit de sauver sa peau, il faut un frère pas un copain
L'été est lointain, s'évanouit comme un soupir
Maintenant que l'hiver revient, c'est lui qui te semble un souvenir
A chaque "on-dit" dans la cité, t'es plus ce que tu étais
T'as meuf t'as quitté, elle préfère l'été
Tu fais plus rentrer un rond, depuis que tu tournes en promenade
Tu tournes en rond, t'es traumat'
Tu veux tellement sortir, que le baveux te fait cracher
Crapuleux il te soutire tes dernières thunes que t'as caché
Les années se succèdent, c'est ton hiver le plus long
Ton père décède, t'es encore au plaxon
Yeah. L'histoire se répète et tu crois être le plus vicieux, ha.
Rien ne change à part les saisons, et comme la rue a horreur du vide
Un autre prendra ta place, toutes les histoires de gangster commencent un hiver...
Nos poches sont troués, je vis la misère pleinement
J'ai beau être vivant, je tire une tête d'enterrement
Dans ma tête c'est l'hiver, le temps est gris
Mes espoirs glissent sur des bouts de verre
Je suis déjà aigri...
Credits
Writer(s): Alix Jules Mathurin, Gerald Barray
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