Bonjour tristesse

Bonjour tristesse,
Comment m'as-tu trouvée?
J'avais pris soin, pourtant, de ne me révéler jamais,
Au grand jour de tes armes.
J'avais installé une alarme
C'était l'arme de mon âme contre le vacarme de mes larmes
Des armes et désormais,
Désertée par mes idéaux...
Ces fleurs de peau.

Je vagabonde, dans mes songes endeuillés,
Je vague dans le lac
D'un nouveau décor ombragé
Sans crier gare elle s'est enfuie,
La petite fille de mon pays.
Elle s'est enfoncée dans la nuit
Des temps qui filent, sans faire de bruit.
Ma ide est encore pleine d'espoir,
Un soir, elle s'est baladée tard,
Aux alentours d'un café noir,
Une fois rencontrée l'option du désespoir.

Ma chère tristesse,
Quand me quitteras-tu?
Tu me fais le coeur lourd et le regard couleur déçue.
Mon enfance s'envole,
Mes rêves s'évaporent,
Mes ambitions se défilent
Et se faufilent dans la file d'attente.
Imaginaire insoutenable,
Incendiaire,
Insevable,
Insupportable et sans frontières.
La reine trône zen, sur son univers en plumes,
Détrônée par le temps,
La voici jetée,
Sur le bitume.

Le bitume...
Le bitume...

Sans crier gare, elle s'est enfuie,
La petite fille de mon pays.
Elle s'est enfoncée dans la nuit.
Des temps qui filent sans faire de bruit.
Ma ide est encore pleine d'espoir.
Un soir, elle s'est baladée tard,
Aux alentours d'un café noir,
Avant d'avoir une rencontre nocturne du désespoir.

Le désespoir,
C'est quand il est trop tard,
Vu qu'il fait noir.

Le désespoir,
C'est pas fatal.
Désespoir, un espoir.

Sans crier gare, elle s'est enfuie,
La petite fille de mon pays.
Elle s'est enfoncée dans la nuit.
Des temps qui filent, sans faire de bruit...
Ma ide est encore pleine d'espoir,
Un soir, elle s'est baladée tard,
Aux alentours d'un café noir,
Avant d'avoir une rencontre nocturne du désespoir.



Credits
Writer(s): Laurie Monette Darmon
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