Kerouac
La seule fois que je t'ai vu
A la télé en soixante-sept
T'avais l'air d'un bûcheron perdu
Dans sa légende de poète
Si je t'ai cru presque parent
C'était peut-être, malgré moi
Juste à cause de ton accent
D'un vieux mon-oncle des États
Je ne veux pas savoir pourquoi
Pas plus loin qu'en mil neuf cent vingt
Un bon million de Québécois
Sont devenus américains
Je ne veux pas savoir non plus
Je l'imagine et c'est assez
Pour quelle raison t'as jamais pu
Terminer ton livre en français
Mais quand je lis ta prose folle
Je me dis que ton seul pays
Ce fut la Route qui s'affole
A cent milles à l'heure dans la nuit
Que ton seul lieu ce fut les Mots
Avec dedans le rêve aphone
D'un jour y voir entrer Rimbaud
A cheval sur un saxophone
De Lowell Mass. jusqu'à Big Sur
T'as roulé ta vie comme un joint
Sans jamais fumer ta blessure
Y avait trop d'speed dans les racoins
Y avait trop d'bière dans les canettes
Y avait trop d'plomb dans ton crayon
Y avait trop d'visions dans ta tête
Et t'as jamais su leur dire non
Toi qui fus le premier beatnik
Toi qui fus le premier maudit
De cette insolente Amérique
Que tu savais déjà finie
Je te salue Damn' Old Canuck
Hobo banni et bum sacré
Clochard céleste et saint baroque
D'un Occident agonisé
A la télé en soixante-sept
T'avais l'air d'un bûcheron perdu
Dans sa légende de poète
Si je t'ai cru presque parent
C'était peut-être, malgré moi
Juste à cause de ton accent
D'un vieux mon-oncle des États
Je ne veux pas savoir pourquoi
Pas plus loin qu'en mil neuf cent vingt
Un bon million de Québécois
Sont devenus américains
Je ne veux pas savoir non plus
Je l'imagine et c'est assez
Pour quelle raison t'as jamais pu
Terminer ton livre en français
Mais quand je lis ta prose folle
Je me dis que ton seul pays
Ce fut la Route qui s'affole
A cent milles à l'heure dans la nuit
Que ton seul lieu ce fut les Mots
Avec dedans le rêve aphone
D'un jour y voir entrer Rimbaud
A cheval sur un saxophone
De Lowell Mass. jusqu'à Big Sur
T'as roulé ta vie comme un joint
Sans jamais fumer ta blessure
Y avait trop d'speed dans les racoins
Y avait trop d'bière dans les canettes
Y avait trop d'plomb dans ton crayon
Y avait trop d'visions dans ta tête
Et t'as jamais su leur dire non
Toi qui fus le premier beatnik
Toi qui fus le premier maudit
De cette insolente Amérique
Que tu savais déjà finie
Je te salue Damn' Old Canuck
Hobo banni et bum sacré
Clochard céleste et saint baroque
D'un Occident agonisé
Credits
Writer(s): Lelievre Sylvain
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