Mascaragga

Y'a des fois comme ça où faudrait que j'me déniaise. Arrêter de glander et pis combattre le malaise et tenter de retrouver ma volonté égarée, me minder. Mais surtout savoir apprécier toutes ces beautés passagères comme celle avec qui j'ai trinqué cet été au mois d'août, au cimetière du Père Lachaise. Une belle brune pyromane, oui c'est vrai j'm'en confesse, non c'est pas des foutaises. Ne t'en déplaise, je suis sérieux, je dois me relever de ma chaise. C'est un geste bien simple que j'appréhende comme une falaise. Situation volatile occupant l'espace d'un moment mais si on active les platines je me mettrai en mouvement. Moi mon problème, ça arrive, c'est qu'din fois j'manque d'entregens. J'aimerais croire que la musique favorisera les rapprochements mais y'a beaucoup trop de filles pour mon bien trop peu de temps, donc je soutire la goupille pour celles qui font bouillir mon sang.

Car j'aime les, j'aime les, j'aime les, j'aime les, j'aime les Montréalaises.
J'aime les, j'aime les, j'aime les, j'aime les j'aime les Marseillaises.
J'aime les, j'aime les, j'aime les, j'aime les, j'aime les Milanaises.
J'aime les, j'aime les, j'aime les, j'aime aussi les Barcelonaises.

C'est dans ces moments là où j'me sens un peu con
Flashback, nerveux comme une jeune garçon
back in the days, j'la vois, je plane et je fonds
je sais plus trop ou m'mettre, j'me souviens plus d'mon nom
un haut l'coeur sentimental, un vertige paradoxal
Une embolie verbale, coincée entre mes amygdales,
la simple légèreté de l'être me captive et me charme
Un rush de sang dans ma tête, m'étourdie et me désarme

Les filles brunes, les blondes, les noires et les sombres, sensualité exquise qui les suit comme une ombre. Dans le club, je titube, dans les rues sur le bitume, elles sont là, elles sont belles. Oui toutes ces jolies filles m'obsèdent. Moi c'est les filles de la plèbe, ce sont elles qui me soulève. Armées de leurs sourires espiègles nul besoin de rouge à lèvres. Surtout pas besoin de mascara si tu bouges au son du ragga. Ouais, qu'elles sont belles, belles, c'est flagrant, je suis fou d'elles. Formes courbes aux lignes fines, chacune d'elles œuvre d'art sublime. Dans les confins du quotidien, ces jolies demoiselles m'animent de bien folles pensées, un type de spiritualité, comme une rage qui m'agrippe j'y peux rien c'est pathétique. Toutes ces filles sont uniques, entre elles et moi j'voudrais que ça clique. Qu'au son de la musique, j'me transforme en bombe magnétique. J'voudrais tout partager, tenter de bien communiquer. C'est le fond d'ma pensée j'dois être en train d'devenir cinglé.

J'aime les...

Peu importe la situation, elles me font l'effet d'un canon. Perchées du haut de leurs talons, elles savent embraser les passions. Quand elles vont se pavaner, dans les rues de toutes les cités, pour mes yeux c'est un raz-de-marée, subjugué par tant de beauté. De jolies courbes qui me captivent, qui en moi à chaque fois ravive, une envie folle qui me motive à m'laisser aller à la dérive. À voguer sur les charmes de ces belles, au son de la Mad'MoiZèle, pour enfin découvrir celle qui deviendra ma petite crécerelle.



Credits
Writer(s): Carriere Lettre Ian Ludwig Anthony
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