Pinto
Je prends la voiture à sept heures tous les matins
Et tous les jours et toute la semaine
C'est le seul endroit où je sois vraiment bien
Tu payes ton loyer les trois quarts de ton salaire
À l'arrivée le peu qui reste
Ça passe dans l'essence, le découvert
Et ce qu'elle prend elle pour ses petites affaires
Je ne veux même pas savoir ce que c'est
La première fois que je l'ai vue devant son immeuble
Je pouvais pas croire qu'elle était vraie
Et maintenant quand elle me parle des fois elle sait
Que je préfèrerais plutôt me taper moi-même sur la gueule
J'ai trouvé la place ici il y a deux ans
Juste derrière le service militaire
Je l'ai rencontrée, j'ai mangé avec sa mère
On a pris le crédit deux semaines après
Quand j'arrive à huit heures avec les collègues
Monsieur Pinto, monsieur Cebolo
On se change dans les vestiaires
Et puis on va pointer au bureau
Monsieur Cebolo il a fait huit ans l'Angola
Et ça a laissé comme un trou dans son cerveau
Il dit quand il est revenu après ça
Il pouvait plus supporter d'entendre quoi que ce soit
Monsieur Pinto lui ça fait trente ans qu'il est là
Au pays, sa famille était propriétaire
Mais lui et son frère ils s'entendaient pas
Alors la nuit où son père est mort à la ferme
Sa mère lui a dit de partir
Elle a fait un paquet de ses affaires
Elle est venue dans sa chambre
Elle lui a donné la moitié de son porte-monnaie
Monsieur Pinto quand je l'imagine à vingt ans
Il a toujours sa tête de maintenant
Sa femme est morte l'année dernière
Ça faisait trois ans seulement qu'ils se connaissaient
Ils disent quand on a fait l'école comme moi
On devrait pouvoir faire autre chose
On devrait pouvoir faire autre chose que ça
Quand je rentre le soir je m'arrête un peu plus haut
J'éteins les phares et puis je coupe la radio
Je regarde les autres gens qui reviennent
Avant j'emportais toujours un peu de son odeur avec moi
Maintenant si je rentrais pas, si je disparaissais
Je crois pas qu'elle ferait même la différence
Entre avant et puis après
Elle dit "Doit y avoir quelque chose de mieux quand même
Que cette vie là avec le garage
Avec les rues et les maisons toujours pareilles"
Y'a sûrement quelque chose de mieux c'est vrai
Mais je ne sais pas ce que c'est
Et je ne sais pas, je ne sais pas comment on fait
Et tous les jours et toute la semaine
C'est le seul endroit où je sois vraiment bien
Tu payes ton loyer les trois quarts de ton salaire
À l'arrivée le peu qui reste
Ça passe dans l'essence, le découvert
Et ce qu'elle prend elle pour ses petites affaires
Je ne veux même pas savoir ce que c'est
La première fois que je l'ai vue devant son immeuble
Je pouvais pas croire qu'elle était vraie
Et maintenant quand elle me parle des fois elle sait
Que je préfèrerais plutôt me taper moi-même sur la gueule
J'ai trouvé la place ici il y a deux ans
Juste derrière le service militaire
Je l'ai rencontrée, j'ai mangé avec sa mère
On a pris le crédit deux semaines après
Quand j'arrive à huit heures avec les collègues
Monsieur Pinto, monsieur Cebolo
On se change dans les vestiaires
Et puis on va pointer au bureau
Monsieur Cebolo il a fait huit ans l'Angola
Et ça a laissé comme un trou dans son cerveau
Il dit quand il est revenu après ça
Il pouvait plus supporter d'entendre quoi que ce soit
Monsieur Pinto lui ça fait trente ans qu'il est là
Au pays, sa famille était propriétaire
Mais lui et son frère ils s'entendaient pas
Alors la nuit où son père est mort à la ferme
Sa mère lui a dit de partir
Elle a fait un paquet de ses affaires
Elle est venue dans sa chambre
Elle lui a donné la moitié de son porte-monnaie
Monsieur Pinto quand je l'imagine à vingt ans
Il a toujours sa tête de maintenant
Sa femme est morte l'année dernière
Ça faisait trois ans seulement qu'ils se connaissaient
Ils disent quand on a fait l'école comme moi
On devrait pouvoir faire autre chose
On devrait pouvoir faire autre chose que ça
Quand je rentre le soir je m'arrête un peu plus haut
J'éteins les phares et puis je coupe la radio
Je regarde les autres gens qui reviennent
Avant j'emportais toujours un peu de son odeur avec moi
Maintenant si je rentrais pas, si je disparaissais
Je crois pas qu'elle ferait même la différence
Entre avant et puis après
Elle dit "Doit y avoir quelque chose de mieux quand même
Que cette vie là avec le garage
Avec les rues et les maisons toujours pareilles"
Y'a sûrement quelque chose de mieux c'est vrai
Mais je ne sais pas ce que c'est
Et je ne sais pas, je ne sais pas comment on fait
Credits
Writer(s): Pascal Bouaziz, Olivier Fejoz, Meir Cohen
Lyrics powered by www.musixmatch.com
Link
© 2024 All rights reserved. Rockol.com S.r.l. Website image policy
Rockol
- Rockol only uses images and photos made available for promotional purposes (“for press use”) by record companies, artist managements and p.r. agencies.
- Said images are used to exert a right to report and a finality of the criticism, in a degraded mode compliant to copyright laws, and exclusively inclosed in our own informative content.
- Only non-exclusive images addressed to newspaper use and, in general, copyright-free are accepted.
- Live photos are published when licensed by photographers whose copyright is quoted.
- Rockol is available to pay the right holder a fair fee should a published image’s author be unknown at the time of publishing.
Feedback
Please immediately report the presence of images possibly not compliant with the above cases so as to quickly verify an improper use: where confirmed, we would immediately proceed to their removal.