Bernard Lavilliers -
Disques d'or de la chanson française: Les plus grands succès de la chanson française des années 70 à nos jours (by Hotmixradio)
La samba
La musique a roulé des tempos exotiques
La dame du premier a pigé la rythmique
Et s'est mise à danser, la la la la, sur des airs de tropiques
Et tout le grand standing a dansé la samba
L'immeuble d'à côté qui a le sens critique
Étant standardisé pour le cadre moyen
Bientôt contaminé, la la la la, par le rythme excentrique
A coupé la télé et dansé la samba
Les prolos qui logeaient dans la cité d'urgence
Dont l'insonorité met vite dans l'ambiance
Étaient habitués, la la la la, à suivre les cadences
Et toute la cité a dansé la samba
Une musique morte, impuissante et statique
Suintait par le plafond très aristocratique
Mais la joie authentique, la la la la, remontait des bas-fonds
Monsieur le Directeur prit ses dispositions
Alors les CRS de la répression rythmique
Qui ne balancent pas autrement qu'à la trique
Les oreilles bouchées, la la la la, par d'énormes hublots
Trouvèrent un responsable et firent leur boulot
Z'ont tué le guitariste, lui ont brisé les doigts
Interdit sa musique, surveillé quelques mois
Mais au fond des mémoires, sur des marteaux-pilons
Les compagnons d'usine ont gravé la chanson
La dame du premier a pigé la rythmique
Et s'est mise à danser, la la la la, sur des airs de tropiques
Et tout le grand standing a dansé la samba
L'immeuble d'à côté qui a le sens critique
Étant standardisé pour le cadre moyen
Bientôt contaminé, la la la la, par le rythme excentrique
A coupé la télé et dansé la samba
Les prolos qui logeaient dans la cité d'urgence
Dont l'insonorité met vite dans l'ambiance
Étaient habitués, la la la la, à suivre les cadences
Et toute la cité a dansé la samba
Une musique morte, impuissante et statique
Suintait par le plafond très aristocratique
Mais la joie authentique, la la la la, remontait des bas-fonds
Monsieur le Directeur prit ses dispositions
Alors les CRS de la répression rythmique
Qui ne balancent pas autrement qu'à la trique
Les oreilles bouchées, la la la la, par d'énormes hublots
Trouvèrent un responsable et firent leur boulot
Z'ont tué le guitariste, lui ont brisé les doigts
Interdit sa musique, surveillé quelques mois
Mais au fond des mémoires, sur des marteaux-pilons
Les compagnons d'usine ont gravé la chanson
Credits
Writer(s): Bernard Oulion
Lyrics powered by www.musixmatch.com
Link
© 2024 All rights reserved. Rockol.com S.r.l. Website image policy
Rockol
- Rockol only uses images and photos made available for promotional purposes (“for press use”) by record companies, artist managements and p.r. agencies.
- Said images are used to exert a right to report and a finality of the criticism, in a degraded mode compliant to copyright laws, and exclusively inclosed in our own informative content.
- Only non-exclusive images addressed to newspaper use and, in general, copyright-free are accepted.
- Live photos are published when licensed by photographers whose copyright is quoted.
- Rockol is available to pay the right holder a fair fee should a published image’s author be unknown at the time of publishing.
Feedback
Please immediately report the presence of images possibly not compliant with the above cases so as to quickly verify an improper use: where confirmed, we would immediately proceed to their removal.