28 litres plus tard
"Eh mon pote, eh regarde ce que j'ai pour toi
Une petite gorgée de ça et fini le lait écrémé"
À ta santé petite
C'est toujours la même histoire
Le même cinéma qui recommence tous les soirs
Une silhouette qui émerge du noir
Qui te saute au cou en puant de la gueule et en hurlant "à boire"
Dans les rues désertes, c'est le cauchemar
Les gens crient et s'enfuient quand arrive mon armée de crevards
Et si tu me trouves déjà bizarre, allez
On en reparlera quand tu me verras à 28 litres plus tard
J'ai une haleine de mort et des pensées malsaines
Et j'sors de ma tanière quand la lune apparaît dans le ciel
Une montée de fièvre et j'ai tout le corps qui tremble
J'pousse un hurlement horrible, pliant, m'tenant le ventre
Les paupières qui se retournent, et les yeux qui se révulsent
Les mains qui pendent au bout de mes bras
Qui se tendent, tout droit devant le buste
Les dents qui s'allongent et les poils qui poussent
J'marche comme un zombie dégueulasse
Jusqu'à ce que je fasse les courses
Devant le rayon où je vais squatter pendant trois quarts d'heure
En train de bander comme un vieux hardeur
J'sais, j'finirai par serrer la même vieille piquette
Mais, une par une, je lirai toutes les étiquettes
Si y a une pauvre meuf qui me dit
Excusez-moi je passe
Non, tu passes pas devant moi
Quand je regarde le pinard connasse"
J'la tire par les cheveux j'lui dévore la gorge
Vise le goulot avec les dents et j'vide cul-sec
Une 'teille de Nuits-Saint-Georges
C'est toujours la même histoire
Le même cinéma qui recommence tous les soirs
Une silhouette qui émerge du noir
Qui te saute au cou en puant de la gueule et en hurlant "à boire"
Dans les rues désertes, c'est le cauchemar
Les gens crient et s'enfuient quand arrive mon armée de crevards
Et si tu me trouves déjà bizarre, allez
On en reparlera quand tu me verras à 28 litres plus tard
Eh mon pote
Tu peux me mettre une autre bouteille de côté pour plus tard?
Mon vieux, je ne mettrai rien de côté pour toi
Eh, mais je suis pas en train de parler de la gnaule mec
J'te parle pas de la gnaule, la vie
J'suis en train de parler de la vie
Me fout complètement de ce que tu racontes
Tu prends ta gnaule et tu dégages
Attends, écoute un peu"
J'absorbe plus que la sphaigne
En manque j'suis une teigne
Et je renais à la vie lorsque les lumières de la ville s'éteignent
La bouche ouverte, la gorge sèche et les bras qui grattent
J'défonce ton thorax, et j'bouffe ton cœur de pie crade
C'est le retour de Kid Cudi
C'est le bal des promos, et ma victime a une belle robe rubis
Tous les vendredis, 13 degrés, on se réunit
Et c'est toute l'armée des morts qui fonce vers l'épicerie de nuit
Ça te fera pas mal c'est promis
J'l'enfile tout bourré pendant que Jennifer vomit
Et l'aut' pédé de Dracula peut venir me sucer
C'est lui qui va tomber dans le coma
Visage bouffi contre les vampires
The descente qui fait peur et je m'entretiens avec un sang pire
Priez le Saint Père
De ne pas croiser Gérard
En train de boire seul le soir, à poil sous son imper'
J'ai le vin d'horreur, un pas de plus vers l'aurore
Ramène un sommelier si tu comptes identifier le corps
Tu peux venir me planter un pieu dans le cœur
Personne pourra m'arrêter tant que je serai armé d'un décapsuleur
C'est toujours la même histoire
Le même cinéma qui recommence tous les soirs
Une silhouette qui émerge du noir
Qui te saute au cou en puant de la gueule et en hurlant "à boire"
Dans les rues désertes, c'est le cauchemar
Les gens crient et s'enfuient quand arrive mon armée de crevards
Et si tu me trouves déjà bizarre, allez
On en reparlera quand tu me verras à 28 litres plus tard
Prends ta gnaule et dégage
Ça y est je crois que ça viens
Tu commences à saisir ce que je veux dire hein?
Et quand tu sauras la vérité, tu auras tout bon mon pote
Bon allez vas-y raconte
Les yeux exorbités, injectés de sang et le visage blême
J'pourrais boire encore plus, mais j'ai la flemme
Je m'essuie la bouche du revers de la main
Pendant que les dernières bouteilles crèvent
Et je rejoins mon cercueil pendant que le soleil se lève
J'ai vidé les briques, fais les comptes de la Kriek
Et ma tension retombe à 8/6 quand le jour rapplique
J'ai été abominable, j'ai bu tout le sang de la Terre
Et j'ai signé un pack avec le diable
Une canette vide, c'est ma vision de l'enfer
Et je fonce vers le prochain bistrot à tombeau ouvert
Et en guise d'épitaphe le jour où je remballe
Tu peux inscrire "Rest in Peace" sur ma bière tombale
C'est toujours la même histoire
Le même cinéma qui recommence tous les soirs
Une silhouette qui émerge du noir
Qui te saute au cou en puant de la gueule et en hurlant "à boire"
Dans les rues désertes, c'est le cauchemar
Les gens crient et s'enfuient quand arrive mon armée de crevards
Et si tu me trouves déjà bizarre, allez
On en reparlera quand tu me verras à 28 litres plus tard
Une petite gorgée de ça et fini le lait écrémé"
À ta santé petite
C'est toujours la même histoire
Le même cinéma qui recommence tous les soirs
Une silhouette qui émerge du noir
Qui te saute au cou en puant de la gueule et en hurlant "à boire"
Dans les rues désertes, c'est le cauchemar
Les gens crient et s'enfuient quand arrive mon armée de crevards
Et si tu me trouves déjà bizarre, allez
On en reparlera quand tu me verras à 28 litres plus tard
J'ai une haleine de mort et des pensées malsaines
Et j'sors de ma tanière quand la lune apparaît dans le ciel
Une montée de fièvre et j'ai tout le corps qui tremble
J'pousse un hurlement horrible, pliant, m'tenant le ventre
Les paupières qui se retournent, et les yeux qui se révulsent
Les mains qui pendent au bout de mes bras
Qui se tendent, tout droit devant le buste
Les dents qui s'allongent et les poils qui poussent
J'marche comme un zombie dégueulasse
Jusqu'à ce que je fasse les courses
Devant le rayon où je vais squatter pendant trois quarts d'heure
En train de bander comme un vieux hardeur
J'sais, j'finirai par serrer la même vieille piquette
Mais, une par une, je lirai toutes les étiquettes
Si y a une pauvre meuf qui me dit
Excusez-moi je passe
Non, tu passes pas devant moi
Quand je regarde le pinard connasse"
J'la tire par les cheveux j'lui dévore la gorge
Vise le goulot avec les dents et j'vide cul-sec
Une 'teille de Nuits-Saint-Georges
C'est toujours la même histoire
Le même cinéma qui recommence tous les soirs
Une silhouette qui émerge du noir
Qui te saute au cou en puant de la gueule et en hurlant "à boire"
Dans les rues désertes, c'est le cauchemar
Les gens crient et s'enfuient quand arrive mon armée de crevards
Et si tu me trouves déjà bizarre, allez
On en reparlera quand tu me verras à 28 litres plus tard
Eh mon pote
Tu peux me mettre une autre bouteille de côté pour plus tard?
Mon vieux, je ne mettrai rien de côté pour toi
Eh, mais je suis pas en train de parler de la gnaule mec
J'te parle pas de la gnaule, la vie
J'suis en train de parler de la vie
Me fout complètement de ce que tu racontes
Tu prends ta gnaule et tu dégages
Attends, écoute un peu"
J'absorbe plus que la sphaigne
En manque j'suis une teigne
Et je renais à la vie lorsque les lumières de la ville s'éteignent
La bouche ouverte, la gorge sèche et les bras qui grattent
J'défonce ton thorax, et j'bouffe ton cœur de pie crade
C'est le retour de Kid Cudi
C'est le bal des promos, et ma victime a une belle robe rubis
Tous les vendredis, 13 degrés, on se réunit
Et c'est toute l'armée des morts qui fonce vers l'épicerie de nuit
Ça te fera pas mal c'est promis
J'l'enfile tout bourré pendant que Jennifer vomit
Et l'aut' pédé de Dracula peut venir me sucer
C'est lui qui va tomber dans le coma
Visage bouffi contre les vampires
The descente qui fait peur et je m'entretiens avec un sang pire
Priez le Saint Père
De ne pas croiser Gérard
En train de boire seul le soir, à poil sous son imper'
J'ai le vin d'horreur, un pas de plus vers l'aurore
Ramène un sommelier si tu comptes identifier le corps
Tu peux venir me planter un pieu dans le cœur
Personne pourra m'arrêter tant que je serai armé d'un décapsuleur
C'est toujours la même histoire
Le même cinéma qui recommence tous les soirs
Une silhouette qui émerge du noir
Qui te saute au cou en puant de la gueule et en hurlant "à boire"
Dans les rues désertes, c'est le cauchemar
Les gens crient et s'enfuient quand arrive mon armée de crevards
Et si tu me trouves déjà bizarre, allez
On en reparlera quand tu me verras à 28 litres plus tard
Prends ta gnaule et dégage
Ça y est je crois que ça viens
Tu commences à saisir ce que je veux dire hein?
Et quand tu sauras la vérité, tu auras tout bon mon pote
Bon allez vas-y raconte
Les yeux exorbités, injectés de sang et le visage blême
J'pourrais boire encore plus, mais j'ai la flemme
Je m'essuie la bouche du revers de la main
Pendant que les dernières bouteilles crèvent
Et je rejoins mon cercueil pendant que le soleil se lève
J'ai vidé les briques, fais les comptes de la Kriek
Et ma tension retombe à 8/6 quand le jour rapplique
J'ai été abominable, j'ai bu tout le sang de la Terre
Et j'ai signé un pack avec le diable
Une canette vide, c'est ma vision de l'enfer
Et je fonce vers le prochain bistrot à tombeau ouvert
Et en guise d'épitaphe le jour où je remballe
Tu peux inscrire "Rest in Peace" sur ma bière tombale
C'est toujours la même histoire
Le même cinéma qui recommence tous les soirs
Une silhouette qui émerge du noir
Qui te saute au cou en puant de la gueule et en hurlant "à boire"
Dans les rues désertes, c'est le cauchemar
Les gens crient et s'enfuient quand arrive mon armée de crevards
Et si tu me trouves déjà bizarre, allez
On en reparlera quand tu me verras à 28 litres plus tard
Credits
Writer(s): Dr
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