La prune
Dans une prune j'ai retrouvé
Ce fameux jour de février
Couteau en main pour la trancher
Bien trop précieuse pour la savourer
Il me fallait bien la conserver
Pour ne jamais la voir se périmer
Tant qu'elle vivrait elle semblait destinée
À me rappeler chacun de mes étés
En une bouchée j'avais toujours huit ans
Emmitouflée dans ton grand cardigan
Sur tes genoux on lisait des romans
Cette prune avait arrêté le temps
Le fruit juteux avait gout de café
D'orange amère et de biscottes beurrées
Et j'avais meme entendu chanter
Un baryton à la voix bien rodée
Sur sa peau douce glissaient les dangers
Chacune des courbes lissait tous les pêchers
Qu'aucune pêche n'aurait pu apaiser
Ma prune prêche un éternel passé
En une bouchée j'avais toujours huit ans
Emmitouflée dans ton grand cardigan
Sur tes genoux on lisait des romans
Cette prune avait arrêté le temps
Mais à sécher elle était condamnée
Aucun remède ne pourrait la sauver
Le temps ne m'aide et me presse de l'aimer
C'est maintenant qu'il me faut savourer
Entre mes mains je l'ai regardée
Elle la prunelle de mes pensées
Cette petite prune en avait assez
C'est sous mon aile que je l'ai gardée
En une bouchée j'avais toujours huit ans
Emmitouflée dans ton grand cardigan
Sur tes genoux on lisait des romans
Cette prune avait arrêté le temps
En une bouchée j'avais toujours huit ans
Emmitouflée dans ton grand cardigan
Sur tes genoux on lisait des romans
Cette prune avait arrêté le temps
Ce fameux jour de février
Couteau en main pour la trancher
Bien trop précieuse pour la savourer
Il me fallait bien la conserver
Pour ne jamais la voir se périmer
Tant qu'elle vivrait elle semblait destinée
À me rappeler chacun de mes étés
En une bouchée j'avais toujours huit ans
Emmitouflée dans ton grand cardigan
Sur tes genoux on lisait des romans
Cette prune avait arrêté le temps
Le fruit juteux avait gout de café
D'orange amère et de biscottes beurrées
Et j'avais meme entendu chanter
Un baryton à la voix bien rodée
Sur sa peau douce glissaient les dangers
Chacune des courbes lissait tous les pêchers
Qu'aucune pêche n'aurait pu apaiser
Ma prune prêche un éternel passé
En une bouchée j'avais toujours huit ans
Emmitouflée dans ton grand cardigan
Sur tes genoux on lisait des romans
Cette prune avait arrêté le temps
Mais à sécher elle était condamnée
Aucun remède ne pourrait la sauver
Le temps ne m'aide et me presse de l'aimer
C'est maintenant qu'il me faut savourer
Entre mes mains je l'ai regardée
Elle la prunelle de mes pensées
Cette petite prune en avait assez
C'est sous mon aile que je l'ai gardée
En une bouchée j'avais toujours huit ans
Emmitouflée dans ton grand cardigan
Sur tes genoux on lisait des romans
Cette prune avait arrêté le temps
En une bouchée j'avais toujours huit ans
Emmitouflée dans ton grand cardigan
Sur tes genoux on lisait des romans
Cette prune avait arrêté le temps
Credits
Writer(s): Alba-clara Hinojosa
Lyrics powered by www.musixmatch.com
Link
© 2024 All rights reserved. Rockol.com S.r.l. Website image policy
Rockol
- Rockol only uses images and photos made available for promotional purposes (“for press use”) by record companies, artist managements and p.r. agencies.
- Said images are used to exert a right to report and a finality of the criticism, in a degraded mode compliant to copyright laws, and exclusively inclosed in our own informative content.
- Only non-exclusive images addressed to newspaper use and, in general, copyright-free are accepted.
- Live photos are published when licensed by photographers whose copyright is quoted.
- Rockol is available to pay the right holder a fair fee should a published image’s author be unknown at the time of publishing.
Feedback
Please immediately report the presence of images possibly not compliant with the above cases so as to quickly verify an improper use: where confirmed, we would immediately proceed to their removal.