A l'instinct
[Refrain]:
C'est fait à l'instinct, sur l'instant,
Sans calculer le destin,
Le temps de vie est restreint (Nique sa mère!)
Envoie le festin (Pouah!)
Ca c'est notre son (Pouah!)
Pour nos garçons (Pouah!)
Pour nos garçons (Pouah!)
Ca c'est notre son.
Tout à l'instinct, sur l'instant,
Sans calculer le destin
Le temps de vie est restreint (Nique sa mère!)
Envoie le festin (Pouah!)
Ca c'est notre son (Pouah!)
Pour nos garçons (Pouah!)
Ca c'est notre son.
[Don Vincenzo]
Voilà la symphonie des blocks,
l'hymne de guerre,
l'hymne nationale des quartiers de france venus te plaire.
V'là l'une des dernieres colonies,
avis aux colonels c'est Vince le Colon,
la Psyquiatra à bord du sanctuaire.
Le chant du ghetto mon pote,
la cicatrice de tant de galères, la jambe de bois qui nous lie qu'on
soit riches ou pauvres.
Mon pote, ce que j'te livre c'est rien d'autre
qu'une maladie de joie et de haine, dont j'n'ai pas l'antidote.
Tout à l'instinct, Plan d'Aou mon quartier libre,
pour nos talentueux talents gachés
qui descendent en chute libre,
aux mecs des blocks comme moi,
teneurs de murs dès l'instant
(dès l'instant) où le block opératoire a mal greffé nos destins.
J'viens crocheter les serrures, seulement des bunker
avec la clef de sol de Mozart
peace aux heritiers comme moi.
Comme toi j'rêve de mettre fin au cauchemar,
mais on se nourrit de trop de drogues douces
avant le réel départ.
[Refrain]
[Segnor Alonzo]
Les mots ont du poids,
surtout quand on les maitrise pas.
J'suis jeune et mon metier c'est d'dire ce qui va pas.
Est-ce un metier ou une passion?
Ou une obligation de crier, pour pas nous oublier?
On fait partie de ceux qu'il faut sauver,
notre mental s'écroule, le diable frappe à coups de tractopelle.
Y a la santé des mômes en bas des ruines,
mais la brigade canine itervient que pour renifler l'heroine.
Entend l'espoir dans l'appel, l'économie souterraine
fait vivre des familles entières, dans le stress,
même ta mère peut être confrontée,
ton père le torse au sol six heures du maths le GIPN?
On a du mal ici, les mal-aimés
ils nous mettent mal à l'aise,
nous jugent malhonnêtes comme Lacoste René.
Ca charbonne plus tôt,
besoin de fric plus tôt,
on fait des enfants plus tôt donc on devient soucieux plus tôt.
Mis en quarantaine comme dit Tonyno,
ils nous ont mis là, dans le fuego, dans le muermo,
c'est qui qui chante? c'est la zone franche.
La pitié fait pas manger t'attends pas à nous voir faire la manche,
chico.
[Refrain]
[Soprano]
J'viens donner de la force à ceux qu'en manquent,
à ceux qui manquent,
à ceux qui savent que toutes les richesses ne se trouvent pas dans
des banques,
à ceux qui plantent un peu d'espoir dans ce champ de coton,
à ceux qui savent qu'on peut faire de l'or avec du béton,
à ceux qui s'arment à travers des bouquins,
à celles qui ont les ailes prises dans les filets du machisme
africain,
à ceux qui se font d'la bile,
à ceux qui savent que si le block est un cercueuil j'suis le Black
Mamba de Kill Bill.
Que Dieu m'accorde Sa miséricorde,
que j'donne de l'amour à ma horde
avant qu'elle la trouve à travers un gode.
Au moins pour ceux qui quand j'souris m'entendent pleurer,
pour ceux qui passent leur temps à eloigner cette lame de mon
poignet.
c'est pour eux que j'veux tout niquer,
qui sait combien de graines Dieu a laissé dans mon sablier?
Pour mes favelas (prêt à boulèguer)
Mino, la Swija (prêts... prêts... prêts à boulèguer)
[Refrain] x2
C'est fait à l'instinct, sur l'instant,
Sans calculer le destin,
Le temps de vie est restreint (Nique sa mère!)
Envoie le festin (Pouah!)
Ca c'est notre son (Pouah!)
Pour nos garçons (Pouah!)
Pour nos garçons (Pouah!)
Ca c'est notre son.
Tout à l'instinct, sur l'instant,
Sans calculer le destin
Le temps de vie est restreint (Nique sa mère!)
Envoie le festin (Pouah!)
Ca c'est notre son (Pouah!)
Pour nos garçons (Pouah!)
Ca c'est notre son.
[Don Vincenzo]
Voilà la symphonie des blocks,
l'hymne de guerre,
l'hymne nationale des quartiers de france venus te plaire.
V'là l'une des dernieres colonies,
avis aux colonels c'est Vince le Colon,
la Psyquiatra à bord du sanctuaire.
Le chant du ghetto mon pote,
la cicatrice de tant de galères, la jambe de bois qui nous lie qu'on
soit riches ou pauvres.
Mon pote, ce que j'te livre c'est rien d'autre
qu'une maladie de joie et de haine, dont j'n'ai pas l'antidote.
Tout à l'instinct, Plan d'Aou mon quartier libre,
pour nos talentueux talents gachés
qui descendent en chute libre,
aux mecs des blocks comme moi,
teneurs de murs dès l'instant
(dès l'instant) où le block opératoire a mal greffé nos destins.
J'viens crocheter les serrures, seulement des bunker
avec la clef de sol de Mozart
peace aux heritiers comme moi.
Comme toi j'rêve de mettre fin au cauchemar,
mais on se nourrit de trop de drogues douces
avant le réel départ.
[Refrain]
[Segnor Alonzo]
Les mots ont du poids,
surtout quand on les maitrise pas.
J'suis jeune et mon metier c'est d'dire ce qui va pas.
Est-ce un metier ou une passion?
Ou une obligation de crier, pour pas nous oublier?
On fait partie de ceux qu'il faut sauver,
notre mental s'écroule, le diable frappe à coups de tractopelle.
Y a la santé des mômes en bas des ruines,
mais la brigade canine itervient que pour renifler l'heroine.
Entend l'espoir dans l'appel, l'économie souterraine
fait vivre des familles entières, dans le stress,
même ta mère peut être confrontée,
ton père le torse au sol six heures du maths le GIPN?
On a du mal ici, les mal-aimés
ils nous mettent mal à l'aise,
nous jugent malhonnêtes comme Lacoste René.
Ca charbonne plus tôt,
besoin de fric plus tôt,
on fait des enfants plus tôt donc on devient soucieux plus tôt.
Mis en quarantaine comme dit Tonyno,
ils nous ont mis là, dans le fuego, dans le muermo,
c'est qui qui chante? c'est la zone franche.
La pitié fait pas manger t'attends pas à nous voir faire la manche,
chico.
[Refrain]
[Soprano]
J'viens donner de la force à ceux qu'en manquent,
à ceux qui manquent,
à ceux qui savent que toutes les richesses ne se trouvent pas dans
des banques,
à ceux qui plantent un peu d'espoir dans ce champ de coton,
à ceux qui savent qu'on peut faire de l'or avec du béton,
à ceux qui s'arment à travers des bouquins,
à celles qui ont les ailes prises dans les filets du machisme
africain,
à ceux qui se font d'la bile,
à ceux qui savent que si le block est un cercueuil j'suis le Black
Mamba de Kill Bill.
Que Dieu m'accorde Sa miséricorde,
que j'donne de l'amour à ma horde
avant qu'elle la trouve à travers un gode.
Au moins pour ceux qui quand j'souris m'entendent pleurer,
pour ceux qui passent leur temps à eloigner cette lame de mon
poignet.
c'est pour eux que j'veux tout niquer,
qui sait combien de graines Dieu a laissé dans mon sablier?
Pour mes favelas (prêt à boulèguer)
Mino, la Swija (prêts... prêts... prêts à boulèguer)
[Refrain] x2
Credits
Writer(s): Alan Parsons, Kassimou Djae, Said M'roumbaba, Iliassa Issilame, Eric Norman Woolfson, Rachid Ait Baar
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