Le théâtre de la ville

Ils étaient trois enfants de 9 à 14 ans
Avec pour seule idée; voir le monde de plus haut
Sont montés dans la nuit, sur les toits, ne sachant
Qu'un rêve illuminé, leur marquerait la peau

De là haut ils étaient les Seigneurs de la ville
Ils voyaient de si loin, tout leur était permis
Bien au-dessus du monde tout y était tranquille
Maraudeurs anonymes, ils avaient réussi!

C'est le plus vieux des 3 qui menait l'escadrille
Aveuglé par le jeu, faisant fi du danger
Téméraires idiots pour se faire un quadrille
Sur les dômes éclairés se mirent à danser

Il y a un Fantôme au Théâtre de la Ville
À qui voudra le croire. Je vous en dis la peine
Il y a un Fantôme au Théâtre de la Ville
Écoutez son histoire. Ah oui! Je me rappelle

Se tenant par la main, un décompte s'engage
Voulant aller plus haut, étourdis par le sort
Démunis de bon sens, en quête de courage
Sautèrent à pieds joints. À la vie à la mort!

La lumière apportant de ténèbres augures
La bulle avait craqué sous le poids des marmots
La descente au enfer du haut de 4 murs
Devant tous les témoins se brisèrent les os

Cris, gémissements et silence de mort
Le plus jeune au réveil, s'était cassé le bras
L'autre les 2 chevilles, choyé malgré le sort
L'aîné dont le destin... sur le cou se brisa

Il faut que vous sachiez qu'en ces temps de misère
Le théâtre du drame est gymnase de bois
D'où sortit leur enfance portée par des civières
C'est aujourd'hui l'entrée de l'artiste du mois

Un jour j'y suis allé et pour qu'on me raconte
Que la nuit au théâtre on entendait des bruits
Des câbles se détachent, des lumières qui montent
Et des ombres qui passent, ils savent que c'est lui

Il y a un Fantôme au Théâtre de la Ville
Qui l'a vu peut le croire. Je vous en dis la belle
Il y a un Fantôme au Théâtre de la Ville
Écoutez son histoire. Que quelqu'un se souvienne

À celui qui le sait, il n'y a pas de mystère
Le plus jeune des 3, a écrit la chanson
Ah! La chance qu'il a de chanter sa mémoire!
Se rappeler son ami, survivre à la leçon

Ils étaient trois enfants en cette histoire étrange
Qu'on ne saurait finir sans dire le dernier mot
Ici-bas bonnes gens, au théâtre de l'ange
J'aimerais qu'on se souvienne, qu'il s'appelait Mario



Credits
Writer(s): Desrochers Dominic Pierre, Dumas Jean Francois, Lecault Marie Pierre
Lyrics powered by www.musixmatch.com

Link