Les caméléons
Pourquoi l'weekend tu sors pas? Pourquoi l'weekend tu sors pas?
Les enfants te mentent pas, j'te vois faire les 100 pas, j'suis en bas
Pourquoi tu n'descends pas? Pourquoi l'weekend, tu sors pas?
J'veux pas sortir sans toi
Le jour s'efface, la nuit s'écrit, l'problème, c'est qu'j'veux pas dormir seul
Que j'fréquente tout le temps les mêmes amis, on sort en ville
Quand est-ce qu'on arrêtera de boire et qu'on s'dira les choses en face?
Pour combattre l'ennui, j'suis un stratège comme Napoléon
Le monde est petit, on en fait l'tour en une seule nuit
Seuls, dans dix ans, on s'marie, j'lirai même pas mon propre livre
Qu'est-ce qu'on attend pour vivre? Connaître un milliard de vues
Un milliard de rues, un milliard de moments perdus
Mets la fête sur pause, faut qu'on cause, on s'explique en buvette, on déballe
On s'écarte de leur groupe, ils nous ressemblent pas, le vent nous porte à contre-courant dans la foule
Y'a qu'ma bite qui fait la nuit debout, on manquait de rien, on manquait d'tout
Perdu dans le dernier wagon du dernier métro, elle veut m'embrasser, mais elle s'autocensure
C'est trop dur pour toi? Change la difficulté, dans le menu
On s'dit au revoir, sur l'quai d'la rue, j'entends des sanglots à travers les murs
Jette-moi tous tes problèmes à la figure, j'les avalerai
Tu peux m'écouter en vrai, enlève tes écouteurs
J'viendrai t'chercher à l'heure, j'vais pas t'laisser toute seule
Ivre mort dans ses bras, elle me protège, j'peux pas t'ramener chez ma mère, elle dit que c'est pas un hôtel
J'veux m'envoler d'ici comme Bruce Wayne
Dans un nid d'chauve-souris comme un frisbee au-dessus des barbelés
C'est toujours à moi d'aller vers eux, de forcer le rang, contre le courant, nous emporte
T'attendais la buvette pour avouer tes sentiments, depuis l'temps que j'attendais ce moment
Mais tu vois pas qu'on vole au-dessus d'un nid d'rapaces qu'il n'y a plus de place dans leurs soirées
Qu'ils nous laisseront jamais rentre, on longe les murs sans âme
J'vais dormir seul, encore une fois, j'rêve d'un royaume où on est rois
J'rêve d'un royaume où on est rois
J'veux que tu saches que j'voulais t'dire que je crois que je t'aime
Que j'oublie peu que les années passent sans dire adieu
Qu'on pointe nos armes sans ouvrir feu à tout à l'heure ou dans mille ans
J'fais l'tour du monde en ambulance, j'entends tes pleurs sur l'répondeur
Tu m'cherches dehors, comme le bonheur
Sortir le soir, ça sert à rien, à chaque fois, j'préfère l'charbon chez moi
Pour ça que l'weekend, je sors pas, ils disent qu'ils traînent en bas de la tour, mais j'les vois jamais
Tout le monde ment, personne ne traîne en bas la journée, les chiens m'aboient dessus
Quand j'traverse la rue, j'suis pas le bienvenue ici, j'veux fusionner la nuit et l'après-midi
T'es dans ta bulle, je vais la crever (ya) nos rêves changent leur programme télé
Viens, on part, on s'évade t'inquiète pas, les nuages masqueront les orages
Le temps d'une balade sauvage
On quitte la piscine pour l'océan, on prend l'autoroute la plus proche d'ici
Participe, j't'en prie, prends le volant, je porte tes valises (tes valises, tes valises, tes valises)
Ton sac à dos, ta sacoche, c'est pas l'temps qui nous emporte, c'est une Porsche en vitres teintées
Pour mieux apprécier le paysage laisse les petits gérer le rain-té, la voisine s'occupera du chat
Est-ce que tu crois qu'il est jaloux de toi? On fera l'amour sur l'champ de bataille
Enlève l'épouvantail dans ton jardin intime, j'décortique ta peau pour avoir le noyau
J'porte le bendo sur l'dos comme un escargot fait demi-tour au prochain virage
Y'a qu'mon ego dans l'histoire nos filles seront les femmes qu'on aurait voulu avoir
Nos filles seront les femmes qu'on aurait voulu avoir, on est des caméléons devant le miroir
Des lucioles dans la forêt noire, pardon papa, maman, mais j'veux pas faire les mêmes erreurs que vous
Putain c'est fou, on a les mêmes goût, y'a qu'tes rêves qui n'ont pas les mêmes rêves
On vient au score, on est menés dans la partie, le film de notre vie fera des millions de rentrées
D'janvier à décembre, on pourra se baigner, la descente aux enfers commence à freiner
Tu lis un roman sur un transat, j'suis au studio, j'assure les transactions
Pour le shopping, trois grands axes, tu tournes la tête, j't'embrasse ta joue dans la tentation
Et on reporte notre évasion dans dix ans quand on aura plus rien à perdre
En attendant, nos vêtements sont trop différents des leurs
On s'fond dans le décor, on leur fait peur, t'es pas comme eux, cherche pas à l'être
La fenêtre ouverte, les oiseaux nous regardent baiser
La beauté du monde dans les transitions entre les positions, les rotations d'ton entrejambe
Dans ma chambre, le lieu du crime où l'enfant est mort d'impatience
On construira une banlieue rose où même les femmes seront dangereuses
On choisira jamais notre camp, on change de veste, de chemise, comme un caméléon
Ton porte-monnaie, à moitié plein ou à moitié vide, personne le sait
Pourquoi le weekend, tu sors plus? Personne le sait, si on s'est vus cette nuit, personne le sait
Les gens qui ne s'ennuient pas sont inintéressants, ils veulent faire comme leurs parents
Nous, on est dans l'train du turfu, j't'envoie des messages à rallonge
T'es déjà convaincue, toutes les femmes de ma vie discutent dans un même lit
Elles soufflent sur des bougies, mais les années sont des incendies
Les incendies, je les éteins pas, je les laisse brûler, la moindre mélancolie me fait hurler
On s'oublie pas aucun d'mes amis d'enfance ne connaîtra le succès, on s'oublie pas
J'suis obligé de quitter la ville pour m'faire sucer, si on est seuls dans dix ans, on s'retrouvera
Sinon, eh bah, on s'oubliera, notre paradis est à deux pas, reste en buvette, j'irai sans toi
As-tu vraiment besoin de ces diplômes pour avoir confiance en toi?
Si j't'aide, c'est uniquement pour mon plaisir, le pire de mes souvenirs est l'plus joyeux des tiens
Au final, j'vais bien quand j'reste chez moi, quand j'pense qu'à plaire à mon miroir
Comme quand j'regarde dans tes yeux, j'ai fini le jeu à 100%
Allez, dispersez-moi, tous ces enfants aux quatre coins du monde
Quand ils se croiseront, ils s'reconnaîtront dans la foule comme des caméléons, des caméléons
Les enfants te mentent pas, j'te vois faire les 100 pas, j'suis en bas
Pourquoi tu n'descends pas? Pourquoi l'weekend, tu sors pas?
J'veux pas sortir sans toi
Le jour s'efface, la nuit s'écrit, l'problème, c'est qu'j'veux pas dormir seul
Que j'fréquente tout le temps les mêmes amis, on sort en ville
Quand est-ce qu'on arrêtera de boire et qu'on s'dira les choses en face?
Pour combattre l'ennui, j'suis un stratège comme Napoléon
Le monde est petit, on en fait l'tour en une seule nuit
Seuls, dans dix ans, on s'marie, j'lirai même pas mon propre livre
Qu'est-ce qu'on attend pour vivre? Connaître un milliard de vues
Un milliard de rues, un milliard de moments perdus
Mets la fête sur pause, faut qu'on cause, on s'explique en buvette, on déballe
On s'écarte de leur groupe, ils nous ressemblent pas, le vent nous porte à contre-courant dans la foule
Y'a qu'ma bite qui fait la nuit debout, on manquait de rien, on manquait d'tout
Perdu dans le dernier wagon du dernier métro, elle veut m'embrasser, mais elle s'autocensure
C'est trop dur pour toi? Change la difficulté, dans le menu
On s'dit au revoir, sur l'quai d'la rue, j'entends des sanglots à travers les murs
Jette-moi tous tes problèmes à la figure, j'les avalerai
Tu peux m'écouter en vrai, enlève tes écouteurs
J'viendrai t'chercher à l'heure, j'vais pas t'laisser toute seule
Ivre mort dans ses bras, elle me protège, j'peux pas t'ramener chez ma mère, elle dit que c'est pas un hôtel
J'veux m'envoler d'ici comme Bruce Wayne
Dans un nid d'chauve-souris comme un frisbee au-dessus des barbelés
C'est toujours à moi d'aller vers eux, de forcer le rang, contre le courant, nous emporte
T'attendais la buvette pour avouer tes sentiments, depuis l'temps que j'attendais ce moment
Mais tu vois pas qu'on vole au-dessus d'un nid d'rapaces qu'il n'y a plus de place dans leurs soirées
Qu'ils nous laisseront jamais rentre, on longe les murs sans âme
J'vais dormir seul, encore une fois, j'rêve d'un royaume où on est rois
J'rêve d'un royaume où on est rois
J'veux que tu saches que j'voulais t'dire que je crois que je t'aime
Que j'oublie peu que les années passent sans dire adieu
Qu'on pointe nos armes sans ouvrir feu à tout à l'heure ou dans mille ans
J'fais l'tour du monde en ambulance, j'entends tes pleurs sur l'répondeur
Tu m'cherches dehors, comme le bonheur
Sortir le soir, ça sert à rien, à chaque fois, j'préfère l'charbon chez moi
Pour ça que l'weekend, je sors pas, ils disent qu'ils traînent en bas de la tour, mais j'les vois jamais
Tout le monde ment, personne ne traîne en bas la journée, les chiens m'aboient dessus
Quand j'traverse la rue, j'suis pas le bienvenue ici, j'veux fusionner la nuit et l'après-midi
T'es dans ta bulle, je vais la crever (ya) nos rêves changent leur programme télé
Viens, on part, on s'évade t'inquiète pas, les nuages masqueront les orages
Le temps d'une balade sauvage
On quitte la piscine pour l'océan, on prend l'autoroute la plus proche d'ici
Participe, j't'en prie, prends le volant, je porte tes valises (tes valises, tes valises, tes valises)
Ton sac à dos, ta sacoche, c'est pas l'temps qui nous emporte, c'est une Porsche en vitres teintées
Pour mieux apprécier le paysage laisse les petits gérer le rain-té, la voisine s'occupera du chat
Est-ce que tu crois qu'il est jaloux de toi? On fera l'amour sur l'champ de bataille
Enlève l'épouvantail dans ton jardin intime, j'décortique ta peau pour avoir le noyau
J'porte le bendo sur l'dos comme un escargot fait demi-tour au prochain virage
Y'a qu'mon ego dans l'histoire nos filles seront les femmes qu'on aurait voulu avoir
Nos filles seront les femmes qu'on aurait voulu avoir, on est des caméléons devant le miroir
Des lucioles dans la forêt noire, pardon papa, maman, mais j'veux pas faire les mêmes erreurs que vous
Putain c'est fou, on a les mêmes goût, y'a qu'tes rêves qui n'ont pas les mêmes rêves
On vient au score, on est menés dans la partie, le film de notre vie fera des millions de rentrées
D'janvier à décembre, on pourra se baigner, la descente aux enfers commence à freiner
Tu lis un roman sur un transat, j'suis au studio, j'assure les transactions
Pour le shopping, trois grands axes, tu tournes la tête, j't'embrasse ta joue dans la tentation
Et on reporte notre évasion dans dix ans quand on aura plus rien à perdre
En attendant, nos vêtements sont trop différents des leurs
On s'fond dans le décor, on leur fait peur, t'es pas comme eux, cherche pas à l'être
La fenêtre ouverte, les oiseaux nous regardent baiser
La beauté du monde dans les transitions entre les positions, les rotations d'ton entrejambe
Dans ma chambre, le lieu du crime où l'enfant est mort d'impatience
On construira une banlieue rose où même les femmes seront dangereuses
On choisira jamais notre camp, on change de veste, de chemise, comme un caméléon
Ton porte-monnaie, à moitié plein ou à moitié vide, personne le sait
Pourquoi le weekend, tu sors plus? Personne le sait, si on s'est vus cette nuit, personne le sait
Les gens qui ne s'ennuient pas sont inintéressants, ils veulent faire comme leurs parents
Nous, on est dans l'train du turfu, j't'envoie des messages à rallonge
T'es déjà convaincue, toutes les femmes de ma vie discutent dans un même lit
Elles soufflent sur des bougies, mais les années sont des incendies
Les incendies, je les éteins pas, je les laisse brûler, la moindre mélancolie me fait hurler
On s'oublie pas aucun d'mes amis d'enfance ne connaîtra le succès, on s'oublie pas
J'suis obligé de quitter la ville pour m'faire sucer, si on est seuls dans dix ans, on s'retrouvera
Sinon, eh bah, on s'oubliera, notre paradis est à deux pas, reste en buvette, j'irai sans toi
As-tu vraiment besoin de ces diplômes pour avoir confiance en toi?
Si j't'aide, c'est uniquement pour mon plaisir, le pire de mes souvenirs est l'plus joyeux des tiens
Au final, j'vais bien quand j'reste chez moi, quand j'pense qu'à plaire à mon miroir
Comme quand j'regarde dans tes yeux, j'ai fini le jeu à 100%
Allez, dispersez-moi, tous ces enfants aux quatre coins du monde
Quand ils se croiseront, ils s'reconnaîtront dans la foule comme des caméléons, des caméléons
Credits
Writer(s): Theo Hiribarne
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