Étrangers
Tous dans la même pièce
Je sens quand même de grandes distances
Comme si mes années de galon m'avaient juste éloigné des vagues et du radeau de mon clan
Nos regards ont changé et
Du 10 grammes aux 100g
Aveuglés par l'envie de manger
Certains gars ne voient plus danser le danger, non
Tous élancés dans le jeu du gain
Doucement on a grandi
Parfois les poignées de mains laissent un grand vide
Au fond de moi je vous veux du bien
Mais j'ai peur de n'être qu'un fantôme dans vos soirées
De ne plus rire à vos blagues
D'avoir égaré le trait d'union
Qui assurait votre avenir près du mien
C'est en rentrant de la fête qu'en rue je me questionne
Un peu déçu même si c'est la faute à personne
En rentrant de la fête qu'en rue je me questionne
Un peu déçu même si c'est la faute à personne
Parfois le temps est corrosif
Avec lui les montagnes deviennent collines
Il érode les liens qui nous unissent
Ne laissant derrière lui qu'un paquet de souvenirs polis
Hier acolytes, étrangers aujourd'hui
Trop tard pour les larmes de crocodile
J'ai appris que grandir parfois voulait dire se séparer
Hey, hey, l'existence a des écueils
Il m'est arrivé de faire le deuil de personnes toujours en vie
Un tas de sentiments refoulés sur le seuil
À l'heure où les regards sont fuyants
Je me demande qui sera là dans dix ans
Quelle relation sera devenue nuisance?
On avance pas tous dans la même direction
Des coquilles vides sont nos conversations
Cuisante est la défaite face aux affres du temps
C'est épuisant de courir après des fantômes
Avant c'était puissant, mais maintenant c'est tout autre
C'est yeah, yeah, yeah, yeah, yeah, yeah...
La faute à personne
C'est yeah, yeah, yeah, yeah, yeah, yeah...
La faute à personne
C'est yeah, yeah, yeah, yeah, yeah, yeah...
La faute à personne
C'est yeah, yeah, yeah, yeah, yeah, yeah...
La faute à personne
Ce n'est pas que l'ont mérite une vie de chien
Mais les problèmes ont creusé la distance
Le porte monnaie vide
On est comme esseulé dans cette ville
L'ironie d'être fauché
Me vidant les poches enfermé dans le silence
Ce temps te donne mauvaise mine
Et je n'ai pas encore pu cerner ton esprit
Cerner ton esprit, esprit...
Vivre à Babel forcé d'observer Byzance
Dans ton deux pièces au pieds de la tour des finances
On a perdu le contact depuis
Que tu t'enfuis sous des montagnes de vidanges
On a peur d'être seul
Cesse de te leurrer, de penser qu'on a mille chances
Cesse de pleurer quand on habite dans l'ivresse
C'est difficile d'en voir les preuves
On est personne
De père en fils on se questionne
On se méprise sans vergogne
On ne pardonnera pas nos rancœurs, non, non
Des fins de mois sans manger
Oui je suis écœuré que l'on se parle sans cœur
Pourtant liés par le sang on se regarde comme deux étrangers
C'est yeah, yeah, yeah, yeah, yeah, yeah...
La faute à personne
C'est yeah, yeah, yeah, yeah, yeah, yeah...
La faute à personne
C'est yeah, yeah, yeah, yeah, yeah, yeah...
La faute à personne
C'est yeah, yeah, yeah, yeah, yeah, yeah...
La faute à personne
C'est en rentrant de la fête qu'en rue je me questionne
Un peu déçu même si c'est la faute à personne
En rentrant de la fête qu'en rue je me questionne
Un peu déçu même si c'est la faute à personne
Je sens quand même de grandes distances
Comme si mes années de galon m'avaient juste éloigné des vagues et du radeau de mon clan
Nos regards ont changé et
Du 10 grammes aux 100g
Aveuglés par l'envie de manger
Certains gars ne voient plus danser le danger, non
Tous élancés dans le jeu du gain
Doucement on a grandi
Parfois les poignées de mains laissent un grand vide
Au fond de moi je vous veux du bien
Mais j'ai peur de n'être qu'un fantôme dans vos soirées
De ne plus rire à vos blagues
D'avoir égaré le trait d'union
Qui assurait votre avenir près du mien
C'est en rentrant de la fête qu'en rue je me questionne
Un peu déçu même si c'est la faute à personne
En rentrant de la fête qu'en rue je me questionne
Un peu déçu même si c'est la faute à personne
Parfois le temps est corrosif
Avec lui les montagnes deviennent collines
Il érode les liens qui nous unissent
Ne laissant derrière lui qu'un paquet de souvenirs polis
Hier acolytes, étrangers aujourd'hui
Trop tard pour les larmes de crocodile
J'ai appris que grandir parfois voulait dire se séparer
Hey, hey, l'existence a des écueils
Il m'est arrivé de faire le deuil de personnes toujours en vie
Un tas de sentiments refoulés sur le seuil
À l'heure où les regards sont fuyants
Je me demande qui sera là dans dix ans
Quelle relation sera devenue nuisance?
On avance pas tous dans la même direction
Des coquilles vides sont nos conversations
Cuisante est la défaite face aux affres du temps
C'est épuisant de courir après des fantômes
Avant c'était puissant, mais maintenant c'est tout autre
C'est yeah, yeah, yeah, yeah, yeah, yeah...
La faute à personne
C'est yeah, yeah, yeah, yeah, yeah, yeah...
La faute à personne
C'est yeah, yeah, yeah, yeah, yeah, yeah...
La faute à personne
C'est yeah, yeah, yeah, yeah, yeah, yeah...
La faute à personne
Ce n'est pas que l'ont mérite une vie de chien
Mais les problèmes ont creusé la distance
Le porte monnaie vide
On est comme esseulé dans cette ville
L'ironie d'être fauché
Me vidant les poches enfermé dans le silence
Ce temps te donne mauvaise mine
Et je n'ai pas encore pu cerner ton esprit
Cerner ton esprit, esprit...
Vivre à Babel forcé d'observer Byzance
Dans ton deux pièces au pieds de la tour des finances
On a perdu le contact depuis
Que tu t'enfuis sous des montagnes de vidanges
On a peur d'être seul
Cesse de te leurrer, de penser qu'on a mille chances
Cesse de pleurer quand on habite dans l'ivresse
C'est difficile d'en voir les preuves
On est personne
De père en fils on se questionne
On se méprise sans vergogne
On ne pardonnera pas nos rancœurs, non, non
Des fins de mois sans manger
Oui je suis écœuré que l'on se parle sans cœur
Pourtant liés par le sang on se regarde comme deux étrangers
C'est yeah, yeah, yeah, yeah, yeah, yeah...
La faute à personne
C'est yeah, yeah, yeah, yeah, yeah, yeah...
La faute à personne
C'est yeah, yeah, yeah, yeah, yeah, yeah...
La faute à personne
C'est yeah, yeah, yeah, yeah, yeah, yeah...
La faute à personne
C'est en rentrant de la fête qu'en rue je me questionne
Un peu déçu même si c'est la faute à personne
En rentrant de la fête qu'en rue je me questionne
Un peu déçu même si c'est la faute à personne
Credits
Writer(s): Xavier Boivin
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