Mystère et suspense (A Capella)
C'est pour ma famille
On sait d'où on vient sans savoir où on va
À voir l'état d'ces rues et leur évolution
On s'demande sincèrement à quand l'émeute, la révolution?
Hé du con, si j'pose autant d'questions, c'est qu'j'ai pas les solutions
Que faire quand y a rien à la clé d'nos bonnes résolutions
Ça peut plus durer, combien le sauront jurer
Pour finir sous une pierre tombale ou devant les jurés
Dommage qu'il y ait pas toujours d'récompense à nos efforts
Qu'à la moindre erreur, la justice nous fasse payer l'prix fort
On fait c'qu'on peut avec c'qu'on a, les moyens du bord
Mais la devise reste "sauve c'qui peut encore l'être, femmes et mes gosses, d'abord"
J'pleure pas sur mon sort, y a pire qu'moi
À l'heure où tu m'écoutes au-dessus d'ta tête, t'as peut-être plus d'toit
Mon job n'est pas d'noircir c'tableau
D'toute façon, c'est pas d'ma faute si la misère d'meure le pire des fléaux
On cherche pas à s'enrichir sur les malheurs des autres
Toutes les vérités sont bonnes à dire et même les nôtres
Au cours d'une vie, y a tout un tas d'trucs qui s'oublient pas
Tel le décès d'ton gosse avant qu'il puisse faire ses premiers pas
Notre issue finale, seul l'avenir le dira, Dieu seul sait comment ça s'finira ou négociera
Mystère et suspense
Soit, on colle, soit on peine, on s'meurt à fonder une famille au top
Ou à laisser une femme veuve et toute une flopée de petits sats derrière (papa)
La vie tient à peu d'choses
Cette phrase pourrait être ma dernière
Quand j'quitte mes gars, qui dit que j'vais les revoir?
J'suis pas à l'abri d'la bavure du mec qui me dit faire son devoir
Où d'une fan qui aurait pété les plombs
Voudrait m'buter comme John Lennon, Martin Luther ou Malcolm
Tout n'est qu'incertitude, c'est l'embrouille, dur de voir clair au milieu de ces turpitudes
Dédié à ceux et celles qui mènent des vies d'chiens ou d'chiennes
J'rapporte la mienne et t'as l'impression que j'raconte la tienne (ouais, ouais)
C'est l'effet FF, des gars plus vrais qu'nature
Ce côté pied sur Terre et à la fois immature
Quand j'planne comme Bob Marley
J'sais plus si c'est moi ou la rue qui est en train d'parler
J'compte plus voir la vie réaliser mes vœux
Mais si j'crève, j'aurais vu naître le "Hors-Série Volume un" et "Si Dieu Veut"
Sur ce, avant d'dire au revoir, à jamais
J'ai sûrement tout un tas d'trucs à connaître, d'épreuves à surmonter
Peu importe tant qu'les miens sont à mes côtés
J'ferais peut-être partie de ceux sur qui il faudra compter
J'vais là où la vie m'mène, là où mes pieds m'traînent
J'viens d'là où les gens disent tous emmerder l'système
Peu importe la manière forte ou douce
Chacun essaie d'survivre, conscient qu'on y reste tous
J'vais là où la vie m'mène, là où mes pieds m'traînent
J'viens d'là où les gens disent tous emmerder l'système
Croire en l'argent, son pouvoir, le respect qu'il dégage
Puiser la force dans l'amour, la haine, la peine ou la rage
Il fallait qu'j'maîtrise les mots pour m'défendre, car ce sont des munitions
Si t'as pas les mots, t'es baisé, fallait qu'je brûle mes illusions
Fallait bien que j'crie aussi, c'est ça l'drame
On t'écoute quand tu fais du bruit, qu'tu casses ou qu'tu pointes une arme
La mienne un mic, j'fume la vie comme Spike
Fume la nuit, non-stop, fallait que j'décompresse, nom d'code "Don Cho"
Fallait que j'le dise haut, fallait qu'je vise
On avait allumé un feu, fallait qu'j'l'attise
Fallait qu'j'ai un but, fallait qu'j'fasse mon truc, y a pas d'magie
Même si j'parle au passé, c'est du futur qu'il s'agit
Il fallait pas qu'j'sois trop feignant, car je n'suis pas né dans la soie
Fallait qu'j'y croie et pas en m'plaignant, mon prénom c'est François
Le régnant serein, fallait bien qu'j'parte
Fallait que j'revienne les mains pleines
FF fallait que j'le marque, fallait qu'on vienne et qu'on démontre à n'importe quel endroit qu'ce soit
Fallait qu'tu viennes à notre rencontre, peu importe quand, peut-être ce soir
Fallait qu'on garde espoir, c'est tout c'qu'on pouvait faire
Fallait qu'on soit sincère, pas dire tout c'qui pouvait plaire
Fallait qu'j'défende mon avis, mon corps, mon humour
Ma famille, mes amis jusqu'à la mort, mon amour
Il le fallait et tant mieux s'il le fallait bien
J'reste anxieux, ne croyez pas qu'pour moi tout allait bien
Tapez-m'en cinq mais pas dans les yeux, si vous m'recevez bien
J'vais là où la vie m'mène, là où mes pieds m'traînent
J'viens d'là où les gens disent tous emmerder l'système
Peu importe la manière forte ou douce
Chacun essaie d'survivre, conscient qu'on y reste tous
J'vais là où la vie m'mène, là où mes pieds m'traînent
J'viens d'là où les gens disent tous emmerder l'système
Croire en l'argent, son pouvoir, le respect qu'il dégage
Puiser la force dans l'amour, la haine, la peine ou la rage
Sommes-nous faux ou vrais?
À ton avis bon ou mauvais?
Demande à ton ami, peut-être qu'il nous connaît?
Entre l'bien et l'mal, on navigue
On s'dit qu'tout est écrit, et qu'c'est la vie quoiqu'il arrive
Le système abîme les nôtres, donc la haine les anime
Et c'est normal si tu le ressens lorsqu'on rime
Certains trouvent incompréhensible
Normal, c'n'est pas eux les cibles, au tribunal, c'est jamais leurs noms qu'on cite
Ils n'ont jamais eu besoin de voler pour vivre
Ou connaître le mal-être à cause d'une vie sans équilibre
Ou s'droguer pour s'sentir libre
Ou s'mettre ivre pour oublier le combat qui s'livre
Tout c'que j'raconte est minime
J'suis ni un caïd, ni un saint, ni accro à la cocaïne
J'suis simple comme mes frères et les tiens sans rire
Et j'sais qu'on nourrit tous le mal et fait la grève de la faim ou bien comme a dit Brahim
"J'vais là où la vie m'mène, là où mes pieds m'traînent
J'viens d'la où on emmerde l'système
De là où les rues craignent, de là où la haine imprègne
De là où les gens enfreignent, de là où le bien et le mal règnent"
Bref, j'vois qu'c'est les mêmes histoires, chez les riches et les pauvres
Deal de shit et d'gave et de jeunes qui s'gachent
Dans certain cas, c'est un gag, qu'on ait des parents placés ou pas
C'est leur égo qu'on nargue et là y a plus de blancs et de nègres
Tu perces, car celui qui roule en cabriolet
C'est l'même dégoût quand c'est ta chair qui vient te cambrioler
On meurt d'une seringue au bras et complètement isolé
Ça m'rend fou d'les voir s'abîmer à en être désolé
On a tous des ambitions différentes
Respectons nos différences
Dans nos rues, peu ont les bonnes références
Conséquence "c'est la merde"
Et on s'y accommode
On vit sur les nerfs et y a plus rien d'commode (car)
C'est les sous qui tiennent les commandes
Pourquoi jouer l'voyou quand t'as tout c'que tu demandes?
Chez nous, y a pas d'secret, le pognon régit tout
Les jeux sont faits et en fin d'course, il nous désunit tous
J'vais là où la vie m'mène, là où mes pieds m'traînent
J'viens d'là où les gens disent tous emmerder l'système
Peu importe la manière forte ou douce
Chacun essaie d'survivre, conscient qu'on y reste tous
J'vais là où la vie m'mène, là où mes pieds m'traînent
J'viens d'là où les gens disent tous emmerder l'système
Croire en l'argent, son pouvoir, le respect qu'il dégage
Puiser la force dans l'amour, la haine, la peine ou la rage
C'est pour ma famille
On sait d'où on vient sans savoir où on va
À voir l'état d'ces rues et leur évolution
On s'demande sincèrement à quand l'émeute, la révolution?
Hé du con, si j'pose autant d'questions, c'est qu'j'ai pas les solutions
On sait d'où on vient sans savoir où on va
À voir l'état d'ces rues et leur évolution
On s'demande sincèrement à quand l'émeute, la révolution?
Hé du con, si j'pose autant d'questions, c'est qu'j'ai pas les solutions
Que faire quand y a rien à la clé d'nos bonnes résolutions
Ça peut plus durer, combien le sauront jurer
Pour finir sous une pierre tombale ou devant les jurés
Dommage qu'il y ait pas toujours d'récompense à nos efforts
Qu'à la moindre erreur, la justice nous fasse payer l'prix fort
On fait c'qu'on peut avec c'qu'on a, les moyens du bord
Mais la devise reste "sauve c'qui peut encore l'être, femmes et mes gosses, d'abord"
J'pleure pas sur mon sort, y a pire qu'moi
À l'heure où tu m'écoutes au-dessus d'ta tête, t'as peut-être plus d'toit
Mon job n'est pas d'noircir c'tableau
D'toute façon, c'est pas d'ma faute si la misère d'meure le pire des fléaux
On cherche pas à s'enrichir sur les malheurs des autres
Toutes les vérités sont bonnes à dire et même les nôtres
Au cours d'une vie, y a tout un tas d'trucs qui s'oublient pas
Tel le décès d'ton gosse avant qu'il puisse faire ses premiers pas
Notre issue finale, seul l'avenir le dira, Dieu seul sait comment ça s'finira ou négociera
Mystère et suspense
Soit, on colle, soit on peine, on s'meurt à fonder une famille au top
Ou à laisser une femme veuve et toute une flopée de petits sats derrière (papa)
La vie tient à peu d'choses
Cette phrase pourrait être ma dernière
Quand j'quitte mes gars, qui dit que j'vais les revoir?
J'suis pas à l'abri d'la bavure du mec qui me dit faire son devoir
Où d'une fan qui aurait pété les plombs
Voudrait m'buter comme John Lennon, Martin Luther ou Malcolm
Tout n'est qu'incertitude, c'est l'embrouille, dur de voir clair au milieu de ces turpitudes
Dédié à ceux et celles qui mènent des vies d'chiens ou d'chiennes
J'rapporte la mienne et t'as l'impression que j'raconte la tienne (ouais, ouais)
C'est l'effet FF, des gars plus vrais qu'nature
Ce côté pied sur Terre et à la fois immature
Quand j'planne comme Bob Marley
J'sais plus si c'est moi ou la rue qui est en train d'parler
J'compte plus voir la vie réaliser mes vœux
Mais si j'crève, j'aurais vu naître le "Hors-Série Volume un" et "Si Dieu Veut"
Sur ce, avant d'dire au revoir, à jamais
J'ai sûrement tout un tas d'trucs à connaître, d'épreuves à surmonter
Peu importe tant qu'les miens sont à mes côtés
J'ferais peut-être partie de ceux sur qui il faudra compter
J'vais là où la vie m'mène, là où mes pieds m'traînent
J'viens d'là où les gens disent tous emmerder l'système
Peu importe la manière forte ou douce
Chacun essaie d'survivre, conscient qu'on y reste tous
J'vais là où la vie m'mène, là où mes pieds m'traînent
J'viens d'là où les gens disent tous emmerder l'système
Croire en l'argent, son pouvoir, le respect qu'il dégage
Puiser la force dans l'amour, la haine, la peine ou la rage
Il fallait qu'j'maîtrise les mots pour m'défendre, car ce sont des munitions
Si t'as pas les mots, t'es baisé, fallait qu'je brûle mes illusions
Fallait bien que j'crie aussi, c'est ça l'drame
On t'écoute quand tu fais du bruit, qu'tu casses ou qu'tu pointes une arme
La mienne un mic, j'fume la vie comme Spike
Fume la nuit, non-stop, fallait que j'décompresse, nom d'code "Don Cho"
Fallait que j'le dise haut, fallait qu'je vise
On avait allumé un feu, fallait qu'j'l'attise
Fallait qu'j'ai un but, fallait qu'j'fasse mon truc, y a pas d'magie
Même si j'parle au passé, c'est du futur qu'il s'agit
Il fallait pas qu'j'sois trop feignant, car je n'suis pas né dans la soie
Fallait qu'j'y croie et pas en m'plaignant, mon prénom c'est François
Le régnant serein, fallait bien qu'j'parte
Fallait que j'revienne les mains pleines
FF fallait que j'le marque, fallait qu'on vienne et qu'on démontre à n'importe quel endroit qu'ce soit
Fallait qu'tu viennes à notre rencontre, peu importe quand, peut-être ce soir
Fallait qu'on garde espoir, c'est tout c'qu'on pouvait faire
Fallait qu'on soit sincère, pas dire tout c'qui pouvait plaire
Fallait qu'j'défende mon avis, mon corps, mon humour
Ma famille, mes amis jusqu'à la mort, mon amour
Il le fallait et tant mieux s'il le fallait bien
J'reste anxieux, ne croyez pas qu'pour moi tout allait bien
Tapez-m'en cinq mais pas dans les yeux, si vous m'recevez bien
J'vais là où la vie m'mène, là où mes pieds m'traînent
J'viens d'là où les gens disent tous emmerder l'système
Peu importe la manière forte ou douce
Chacun essaie d'survivre, conscient qu'on y reste tous
J'vais là où la vie m'mène, là où mes pieds m'traînent
J'viens d'là où les gens disent tous emmerder l'système
Croire en l'argent, son pouvoir, le respect qu'il dégage
Puiser la force dans l'amour, la haine, la peine ou la rage
Sommes-nous faux ou vrais?
À ton avis bon ou mauvais?
Demande à ton ami, peut-être qu'il nous connaît?
Entre l'bien et l'mal, on navigue
On s'dit qu'tout est écrit, et qu'c'est la vie quoiqu'il arrive
Le système abîme les nôtres, donc la haine les anime
Et c'est normal si tu le ressens lorsqu'on rime
Certains trouvent incompréhensible
Normal, c'n'est pas eux les cibles, au tribunal, c'est jamais leurs noms qu'on cite
Ils n'ont jamais eu besoin de voler pour vivre
Ou connaître le mal-être à cause d'une vie sans équilibre
Ou s'droguer pour s'sentir libre
Ou s'mettre ivre pour oublier le combat qui s'livre
Tout c'que j'raconte est minime
J'suis ni un caïd, ni un saint, ni accro à la cocaïne
J'suis simple comme mes frères et les tiens sans rire
Et j'sais qu'on nourrit tous le mal et fait la grève de la faim ou bien comme a dit Brahim
"J'vais là où la vie m'mène, là où mes pieds m'traînent
J'viens d'la où on emmerde l'système
De là où les rues craignent, de là où la haine imprègne
De là où les gens enfreignent, de là où le bien et le mal règnent"
Bref, j'vois qu'c'est les mêmes histoires, chez les riches et les pauvres
Deal de shit et d'gave et de jeunes qui s'gachent
Dans certain cas, c'est un gag, qu'on ait des parents placés ou pas
C'est leur égo qu'on nargue et là y a plus de blancs et de nègres
Tu perces, car celui qui roule en cabriolet
C'est l'même dégoût quand c'est ta chair qui vient te cambrioler
On meurt d'une seringue au bras et complètement isolé
Ça m'rend fou d'les voir s'abîmer à en être désolé
On a tous des ambitions différentes
Respectons nos différences
Dans nos rues, peu ont les bonnes références
Conséquence "c'est la merde"
Et on s'y accommode
On vit sur les nerfs et y a plus rien d'commode (car)
C'est les sous qui tiennent les commandes
Pourquoi jouer l'voyou quand t'as tout c'que tu demandes?
Chez nous, y a pas d'secret, le pognon régit tout
Les jeux sont faits et en fin d'course, il nous désunit tous
J'vais là où la vie m'mène, là où mes pieds m'traînent
J'viens d'là où les gens disent tous emmerder l'système
Peu importe la manière forte ou douce
Chacun essaie d'survivre, conscient qu'on y reste tous
J'vais là où la vie m'mène, là où mes pieds m'traînent
J'viens d'là où les gens disent tous emmerder l'système
Croire en l'argent, son pouvoir, le respect qu'il dégage
Puiser la force dans l'amour, la haine, la peine ou la rage
C'est pour ma famille
On sait d'où on vient sans savoir où on va
À voir l'état d'ces rues et leur évolution
On s'demande sincèrement à quand l'émeute, la révolution?
Hé du con, si j'pose autant d'questions, c'est qu'j'ai pas les solutions
Credits
Writer(s): Karim Haddouche, Francois Dilhan, Guilhem Gallart, Christophe Carmona, Djellali Ouzeri El
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