J'aurai le temps
J'aurai le temps de te regarder dormir
Quand mes journées seront tes nuits
Ou que je souffrirai d'insomnie
J'aurai le temps de te regarder sourire
Pour autant que l'histoire soit drôle
Que mes doigts te chatouille quand je te frôle
J'aurai le temps de colorier tes souvenirs
D'en faire des statues à l'argile
Indémodable, indélébile
J'aurai le temps de te regarder écrire
Les déserts et ses mirages
Sur des cahiers de six cent pages
J'aurai le temps de t'emmener sur les nuages
Au seuil du vertige suspendu au dernier étage
J'aurai le temps de te regarder rougir
Quand le soleil embrasera ta peau
Quand ma bouche embrasse ton dos
J'aurai le temps de te dire de revenir
Quand depuis ton avion tu survolera mon donjon
M'abandonant comme une princesse dans les griffes du dragon
N'oublie pas mon adresse
Rapelle toi de mon nom
J'aurai le temps de te regarder fleurir
Quand les pluies de saison feront éclore les bourgeons
De chaque branche au reflet vert
De chaque bruit de tonnerre
Si le coup de foudre est éphémère
Il fait quand même flamber la terre
J'aurai le temps de t'aimer à l'infini
Sans barrières et sans peurs
Sans pansement pour le coeur
Quand je porterai pour seuls habits
Tes soupirs de rêveur
Et qu'au beau milieu de nos nuits
Nous baillonerons la pudeur
Ouuuuhhh
Quand mes journées seront tes nuits
Ou que je souffrirai d'insomnie
J'aurai le temps de te regarder sourire
Pour autant que l'histoire soit drôle
Que mes doigts te chatouille quand je te frôle
J'aurai le temps de colorier tes souvenirs
D'en faire des statues à l'argile
Indémodable, indélébile
J'aurai le temps de te regarder écrire
Les déserts et ses mirages
Sur des cahiers de six cent pages
J'aurai le temps de t'emmener sur les nuages
Au seuil du vertige suspendu au dernier étage
J'aurai le temps de te regarder rougir
Quand le soleil embrasera ta peau
Quand ma bouche embrasse ton dos
J'aurai le temps de te dire de revenir
Quand depuis ton avion tu survolera mon donjon
M'abandonant comme une princesse dans les griffes du dragon
N'oublie pas mon adresse
Rapelle toi de mon nom
J'aurai le temps de te regarder fleurir
Quand les pluies de saison feront éclore les bourgeons
De chaque branche au reflet vert
De chaque bruit de tonnerre
Si le coup de foudre est éphémère
Il fait quand même flamber la terre
J'aurai le temps de t'aimer à l'infini
Sans barrières et sans peurs
Sans pansement pour le coeur
Quand je porterai pour seuls habits
Tes soupirs de rêveur
Et qu'au beau milieu de nos nuits
Nous baillonerons la pudeur
Ouuuuhhh
Credits
Writer(s): Fanny Diercksen
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