San
J'suis dans l'premier Mario, à chaque fois, j'crois que j'ai fini l'jeu, ça repart à zéro
En plus rapide, en plus dur, j'devais être plus mûr, j'ai dû me tromper d'futur
J'aimerais retrouver la magie du début, rien n'fonctionne quand l'cœur n'y est plus
Ça fait mal à la fierté, j'ai du mal à l'admettre, mais j'ai jamais été aussi perdu
Le monde est un PMU, où n'importe qui donne son mauvais point d'vue
Où la télé passe des infos déjà vues, pendant qu'la radio joue des sons qu'on n'écoute même plus
J'essaye de trier, entre les snobs pointus et les mongoles incultes, je sais plus où cliquer
J'essaye de feater, rester d'actualité sans devenir ma propre télé-réalité
J'veux pas rester figé, piégé dans mon personnage comme une prise d'otages à Disney
Mal vieillir comme un vieux punk quand tu crois qu't'es Bart mais t'es monsieur Burns
J'suis pas chez moi dans la capitale, j'continue d'écrire sur une ville où j'habite pas
J'essaie d'être un homme bien mais j'suis plutôt moyen
J'crois que j'suis juste un génie du mal
J'regrette mes vieux démons, roi dans l'mensonge, esclave dans l'vrai monde
Vigilent à chaque seconde, si j'le laisse seul, mon esprit s'égare dans la pénombre
J'pensais m'lever un matin, être un homme, sûr que la vie qu'j'ai choisie est la bonne
Fiable, avoir construit quelque chose de stable, j'suis qu'un sale gosse sur un château d'sable
Marre de faire des grands sacrifices pour des petites gloires, sans même savoir savourer la victoire
Mes nuits sont blanches, mes idées noires, c'est comme chaque fois qu'j'ai arrêté d'boire
Et qu'les journées sont plus qu'des gueules de bois
Pourquoi tu veux m'mettre un bébé dans les bras? J'ai déjà du mal à m'occuper d'moi
J'essaye d'être droit, de faire des choix, de faire plaisir à tout l'monde à la fois
La famille, les amis, les amis d'la famille, la famille des amis, les amis des amis
Divertir un public qui m'connaît pas
Peu importe c'qu'ils croient, j'suis toujours à 2 doigts du craquage, à 2 doigts du pétage de câble
T'étonne pas si tu m'vois marcher dans la rue en pyjama
Mais j'craquerai pas
J'craquerai pas, j'craquerai pas
J'craquerai pas
J'pourrai plus m'enfuir, mon frère a deux enfants, j'veux les voir grandir
J'veux plus faire semblant, plus jamais mentir, j'suis déjà fou, autant rester dans l'délire, han
J'serai celui qui fait une blague avant d'mourir, celui qui part dans un fou rire, han
J'veux laisser mon propre souvenir, pas faire du sous "le mec à la mode" en pourri, han
Les temps changent, les gens changent, mais j'm'ennuie vite, j'aime le changement
J'étais déjà différent, j'le serai jusqu'à la nuit des temps, vie rapide, mec lent
Avant, j'avais peur d'êt' pas normal quand j'vois les gens normaux, j'suis fier d'être pas normal
Le monde est vénéneux, mon cerveau fait des nœuds, j'me fais à l'idée d'aller jamais mieux
J'voulais écrire pour les haineux, mais j'vais faire mieux, écrire pour ceux qui m'aiment, eux
C'est toujours pour ma ville quand j'mets l'feu, j'ai tout l'reste de ma vie pour être vieux
Où sont passées les stars de ma jeunesse? Morts ou devenus des parodies d'eux-mêmes
J'veux jamais faire pareil, retour vers le futur, j'veux pas rater l'troisième
J'veux faire des chansons d'amour homicide qui poussent un célibataire au suicide
J'aimais l'rap avant que la hype gentrifie, Vodka, Doliprane, maintenant j'anticipe
J'ai dit "je t'aime" à des connasses qui n'en valaient pas la peine, j'ai jamais dit "je t'aime" à ma mère
J'veux plus faire marche arrière, j'arrive à peine à la fin du début d'ma carrière
J'ai fait des erreurs, j'ai fait des choses louches, j'ai fait des rappeurs, j'ai fait des fausses-couches
Quand j'disais "c'est nous, l'futur", j'parlais d'maintenant
j'parlais d'cet instant, le futur, c'est maintenant
J'ai tous les flows, j'serai jamais sec, Ablaye et Skread, j'vais jamais perdre
On a commencé dans une salle des fêtes, on va devenir c'qu'on voulait être
Merde, j'arrive en Gun Kata, jeune bâtard, me revoilà
Saitama, punch fatale, j'écris chaque phrase comme si Michael pouvait voir ça
J'laisserai pas la médiocrité m'avoir, j'ai vu assez d'bâtards tristes pour croire au karma
Orelsan, part trois, le dernier volet d'la saga
"San", ça veut dire "trois", "San", ça veut dire "monsieur"
San, j'ai mis la moitié d'ma vie pour savoir c'que j'veux
La fête est finie
En plus rapide, en plus dur, j'devais être plus mûr, j'ai dû me tromper d'futur
J'aimerais retrouver la magie du début, rien n'fonctionne quand l'cœur n'y est plus
Ça fait mal à la fierté, j'ai du mal à l'admettre, mais j'ai jamais été aussi perdu
Le monde est un PMU, où n'importe qui donne son mauvais point d'vue
Où la télé passe des infos déjà vues, pendant qu'la radio joue des sons qu'on n'écoute même plus
J'essaye de trier, entre les snobs pointus et les mongoles incultes, je sais plus où cliquer
J'essaye de feater, rester d'actualité sans devenir ma propre télé-réalité
J'veux pas rester figé, piégé dans mon personnage comme une prise d'otages à Disney
Mal vieillir comme un vieux punk quand tu crois qu't'es Bart mais t'es monsieur Burns
J'suis pas chez moi dans la capitale, j'continue d'écrire sur une ville où j'habite pas
J'essaie d'être un homme bien mais j'suis plutôt moyen
J'crois que j'suis juste un génie du mal
J'regrette mes vieux démons, roi dans l'mensonge, esclave dans l'vrai monde
Vigilent à chaque seconde, si j'le laisse seul, mon esprit s'égare dans la pénombre
J'pensais m'lever un matin, être un homme, sûr que la vie qu'j'ai choisie est la bonne
Fiable, avoir construit quelque chose de stable, j'suis qu'un sale gosse sur un château d'sable
Marre de faire des grands sacrifices pour des petites gloires, sans même savoir savourer la victoire
Mes nuits sont blanches, mes idées noires, c'est comme chaque fois qu'j'ai arrêté d'boire
Et qu'les journées sont plus qu'des gueules de bois
Pourquoi tu veux m'mettre un bébé dans les bras? J'ai déjà du mal à m'occuper d'moi
J'essaye d'être droit, de faire des choix, de faire plaisir à tout l'monde à la fois
La famille, les amis, les amis d'la famille, la famille des amis, les amis des amis
Divertir un public qui m'connaît pas
Peu importe c'qu'ils croient, j'suis toujours à 2 doigts du craquage, à 2 doigts du pétage de câble
T'étonne pas si tu m'vois marcher dans la rue en pyjama
Mais j'craquerai pas
J'craquerai pas, j'craquerai pas
J'craquerai pas
J'pourrai plus m'enfuir, mon frère a deux enfants, j'veux les voir grandir
J'veux plus faire semblant, plus jamais mentir, j'suis déjà fou, autant rester dans l'délire, han
J'serai celui qui fait une blague avant d'mourir, celui qui part dans un fou rire, han
J'veux laisser mon propre souvenir, pas faire du sous "le mec à la mode" en pourri, han
Les temps changent, les gens changent, mais j'm'ennuie vite, j'aime le changement
J'étais déjà différent, j'le serai jusqu'à la nuit des temps, vie rapide, mec lent
Avant, j'avais peur d'êt' pas normal quand j'vois les gens normaux, j'suis fier d'être pas normal
Le monde est vénéneux, mon cerveau fait des nœuds, j'me fais à l'idée d'aller jamais mieux
J'voulais écrire pour les haineux, mais j'vais faire mieux, écrire pour ceux qui m'aiment, eux
C'est toujours pour ma ville quand j'mets l'feu, j'ai tout l'reste de ma vie pour être vieux
Où sont passées les stars de ma jeunesse? Morts ou devenus des parodies d'eux-mêmes
J'veux jamais faire pareil, retour vers le futur, j'veux pas rater l'troisième
J'veux faire des chansons d'amour homicide qui poussent un célibataire au suicide
J'aimais l'rap avant que la hype gentrifie, Vodka, Doliprane, maintenant j'anticipe
J'ai dit "je t'aime" à des connasses qui n'en valaient pas la peine, j'ai jamais dit "je t'aime" à ma mère
J'veux plus faire marche arrière, j'arrive à peine à la fin du début d'ma carrière
J'ai fait des erreurs, j'ai fait des choses louches, j'ai fait des rappeurs, j'ai fait des fausses-couches
Quand j'disais "c'est nous, l'futur", j'parlais d'maintenant
j'parlais d'cet instant, le futur, c'est maintenant
J'ai tous les flows, j'serai jamais sec, Ablaye et Skread, j'vais jamais perdre
On a commencé dans une salle des fêtes, on va devenir c'qu'on voulait être
Merde, j'arrive en Gun Kata, jeune bâtard, me revoilà
Saitama, punch fatale, j'écris chaque phrase comme si Michael pouvait voir ça
J'laisserai pas la médiocrité m'avoir, j'ai vu assez d'bâtards tristes pour croire au karma
Orelsan, part trois, le dernier volet d'la saga
"San", ça veut dire "trois", "San", ça veut dire "monsieur"
San, j'ai mis la moitié d'ma vie pour savoir c'que j'veux
La fête est finie
Credits
Writer(s): - Orelsan, Skread
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