Sous le pont où RIVIERE braille

Ça Jaillit, ça inonde
Ça crie en spectres et ça gronde
Les esprits s'infectent et les chagrins fécondent

Les lagons des marquises
Bilibino sur la banquise
Même les cerveaux fondent mais ça commercialise
L'esclavage se déguise
Les abattoirs rivalisent
Avec le trottoir où des jambes lasses s'épuisent

Dans le ciel de janvier ses seins
Ont éclairés mes mains
Le reste n'existe plus
Il n'y a que ses yeux que je regrette à l'orée de ses reins
Le reste n'existe plus
Dites-moi pourquoi devrais-je me fier
À ces frustrés qui courent après demain?
Le temps n'existe plus

Alors laissez-moi tout avachi dans le confort
De mes dépressions
Laissez surtout ces mamamouchis confondre la mort
Avec une décoration

Ça Jaillit, ça inonde
Ça crie en spectres et ça gronde
Les esprits s'infectent et les chagrins fécondent
Les dogmes sur les pare-chocs
Des despotes aussi cons que des cloques
L'homme bleu n'est qu'un bug à éliminer des stocks

Dans le ciel de janvier ses seins
Ont éclairés mes mains
Le reste n'existe plus
Il n'y a que ses yeux que je regrette à l'orée de ses reins
Le reste n'existe plus

Alors laissez-moi tout avachi dans le confort
De mes dépressions
Laissez surtout ces mamamouchis confondre la mort
Avec une décoration



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