Lent
Les années filent qu'on soit rat des villes ou rats des champs
La plupart des gens courent, moi, j'déambule les bras ballants
On bat des cils et pouffe des rides, des touffes de cheveux blancs
Ils se dépêchent de vivre, moi, j'existe et j'prends mon temps
J'suis pas vif, plutôt végétatif
J'fais de l'hypotension comme un vieux loir sous sédatifs
J'raconte des histoires avec un débit soporifique
Tout mon auditoire s'ennuie ferme, on dirait l'Hémicycle
J'ai dû avaler une feuille de laitue mal lavée
Sur laquelle un escargot et une tortue avaient bavé
Car, toutes les trente secondes, j'ai besoin d'un break
J'compte bien faire le tour du Monde en 80 siècles
Les années filent qu'on soit rat des villes ou rats des champs
La plupart des gens courent, moi, j'déambule les bras ballants
On bat des cils et pouffe des rides, des touffes de cheveux blancs
Ils se dépêchent de vivre, moi, j'existe et j'prends mon temps
Au lycée, j'ai dû prendre le pli mais
J'étais toujours le dernier à rendre ma copie
Dans les soirées j'évite d'aller faire pipi
Car quand je ressors des toilettes la fête est finie
Après 17 mois de grossesse ma mère accoucha d'un zombie
Mon nom d'famille c'est Gonzales mais je suis loin d'être Speedy
Oui j'avance au ralentit, faut qu'je rachète un ordi
Mais le temps que j'le branche il ne sera plus sous garantie
Les années filent qu'on soit rat des villes ou rats des champs
La plupart des gens courent, moi, j'déambule les bras ballants
On bat des cils et pouffe des rides, des touffes de cheveux blancs
Ils se dépêchent de vivre, moi, j'existe et j'prends mon temps
Depuis ma plus tendre enfance, les gens me crient "Dépêche-toi"
En colo les monos m'ont déjà oublié dans les bois
C'est la vitesse qu'on encense, personne ne conte mes exploits
Ceux qui m'aiment sont tiraillés entre rage et désespoir
J'me dis qu'j'suis perfectionniste, mais est-ce bien la vérité
Le temps qu'j'prépare le dîner, les aliments sont périmés
J'rentre dans ma douche à l'aube, j'en ressors au crépuscule
Faut qu'j'me grouille, j'suis à la bourre, j'vais rater ma sépulture
Si nous sommes réunis ici aujourd'hui
C'est pour dire adieu à notre cher Hippo' qui nous a quittés
Trop tard
La plupart des gens courent, moi, j'déambule les bras ballants
On bat des cils et pouffe des rides, des touffes de cheveux blancs
Ils se dépêchent de vivre, moi, j'existe et j'prends mon temps
J'suis pas vif, plutôt végétatif
J'fais de l'hypotension comme un vieux loir sous sédatifs
J'raconte des histoires avec un débit soporifique
Tout mon auditoire s'ennuie ferme, on dirait l'Hémicycle
J'ai dû avaler une feuille de laitue mal lavée
Sur laquelle un escargot et une tortue avaient bavé
Car, toutes les trente secondes, j'ai besoin d'un break
J'compte bien faire le tour du Monde en 80 siècles
Les années filent qu'on soit rat des villes ou rats des champs
La plupart des gens courent, moi, j'déambule les bras ballants
On bat des cils et pouffe des rides, des touffes de cheveux blancs
Ils se dépêchent de vivre, moi, j'existe et j'prends mon temps
Au lycée, j'ai dû prendre le pli mais
J'étais toujours le dernier à rendre ma copie
Dans les soirées j'évite d'aller faire pipi
Car quand je ressors des toilettes la fête est finie
Après 17 mois de grossesse ma mère accoucha d'un zombie
Mon nom d'famille c'est Gonzales mais je suis loin d'être Speedy
Oui j'avance au ralentit, faut qu'je rachète un ordi
Mais le temps que j'le branche il ne sera plus sous garantie
Les années filent qu'on soit rat des villes ou rats des champs
La plupart des gens courent, moi, j'déambule les bras ballants
On bat des cils et pouffe des rides, des touffes de cheveux blancs
Ils se dépêchent de vivre, moi, j'existe et j'prends mon temps
Depuis ma plus tendre enfance, les gens me crient "Dépêche-toi"
En colo les monos m'ont déjà oublié dans les bois
C'est la vitesse qu'on encense, personne ne conte mes exploits
Ceux qui m'aiment sont tiraillés entre rage et désespoir
J'me dis qu'j'suis perfectionniste, mais est-ce bien la vérité
Le temps qu'j'prépare le dîner, les aliments sont périmés
J'rentre dans ma douche à l'aube, j'en ressors au crépuscule
Faut qu'j'me grouille, j'suis à la bourre, j'vais rater ma sépulture
Si nous sommes réunis ici aujourd'hui
C'est pour dire adieu à notre cher Hippo' qui nous a quittés
Trop tard
Credits
Writer(s): Sebastien Gonzalez, Maxime Pinto
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