Spleen du dimanche soir
Comme toujours elle arrive cette heure que tu détestes
L'heure de dire au-revoir et d'empoigner ta veste
Ton cœur se serre un peu quand ramassant ton sac
Tu croises le regard triste de la fille que tu plaques
Plaquée pour quelques jours, ou bien pour un long mois
Le geste se répète accroissant son émoi
Ô Dieu pourquoi choisir pour Vous fêter dimanche
Si ce jour voit couler tant d'eau sur des joues blanches?
Et ton esprit s'encombre de tes sombres pensées
Quand résonnent les coups d'une heure bien avancée
L'escalier du métro est comme un gouffre avide
Assassin silencieux, meurtrier impavide
Ah combien tu voudrais que jamais ne s'arrêtent
Ces marches grises et mornes, échafaud qu'on t'apprête
Mais déjà Montparnasse, tes espoirs sont douchés
Tu vas vers le tombeau, le soleil s'est couché!
Comme toi des zombies par centaines se pressent
Croulant sous le fardeau qui sur leur dos se dresse
Tu les hais ces semblables, ils te haïssent eux-mêmes
Chacun piteux reflet de cette soirée blême
Les mines sont défaites et les traits sont tirés
Comme chaque fois la fête hier s'est étirée
Une nuit à voler un peu de joie au temps
Toujours il te rattrape et jamais ne t'attend...
L'heure de dire au-revoir et d'empoigner ta veste
Ton cœur se serre un peu quand ramassant ton sac
Tu croises le regard triste de la fille que tu plaques
Plaquée pour quelques jours, ou bien pour un long mois
Le geste se répète accroissant son émoi
Ô Dieu pourquoi choisir pour Vous fêter dimanche
Si ce jour voit couler tant d'eau sur des joues blanches?
Et ton esprit s'encombre de tes sombres pensées
Quand résonnent les coups d'une heure bien avancée
L'escalier du métro est comme un gouffre avide
Assassin silencieux, meurtrier impavide
Ah combien tu voudrais que jamais ne s'arrêtent
Ces marches grises et mornes, échafaud qu'on t'apprête
Mais déjà Montparnasse, tes espoirs sont douchés
Tu vas vers le tombeau, le soleil s'est couché!
Comme toi des zombies par centaines se pressent
Croulant sous le fardeau qui sur leur dos se dresse
Tu les hais ces semblables, ils te haïssent eux-mêmes
Chacun piteux reflet de cette soirée blême
Les mines sont défaites et les traits sont tirés
Comme chaque fois la fête hier s'est étirée
Une nuit à voler un peu de joie au temps
Toujours il te rattrape et jamais ne t'attend...
Credits
Writer(s): Tanguy Eude
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