Métro boulot dodo

Bigidibigidibidip c'est mon réveil qui bip
Fini l'heure du sleeping
Je dois me lever et vite
Pour aller travailler pour gagner
Beaucoup de blé
Toute la journée me consumer
Me fatiguer me décarcasser ouooch
Mais que me racontes-tu là
Crois-tu qu'il n'y ait que ça? ça
Moi je ne le crois pas pas
Illustre petit citoyen
Qui ne comprend rien à rien
As-tu oublié l'heure de l'heure de la fiesta?
Tous mais tous les matins
Le même cirque je vis
Une vide vile vie de chien
Du lundi au vendredi
Dehors il fait froid, dehors il fait nuit
Et que ne donnerais-je pas pour rester dans mon lit oui
Mais la cloche de l'arrivée tardive me guette
Tu me parles inconsciemment de faire refaire la tête
Mais sais-tu que si ces retards se répètent
Mon patron ni une ni deux et il me jette
Une fois ma douche terminée
Mon petit déjeuner avalé
Après avoir pris le soin de bien m'emmitoufler
Je vais me mêler, je vais me noyer je vais m'infiltrer
Me laisser emporter dans une foule touchée
Par la maladie du stressé
Le bus stop! je ne l'ai pas loupé
Tout est tip top
Là j'ai repéré une place assise je cours je me lance et hop
Je vais devoir me taper une demi-heure de trajet
A contempler à supporter ces gens et leur gueule de phoque

Bigidibigidibidip c'est mon réveil qui bip

7 heures du mat, il faut timbrer nous sommes surveillés
8 heures du mat, mon patron rapplique
Pourquoi pour m'engueuler
9 heures du mat' je pique du nez
Ouf! c'est la pause café
Mais pas pour longtemps 9 heures et quart
Il faut recommencer
10 heures du mat' discretos une cigarette au w.c.
Pas de chance mon boss avait une folle envie de pisser
Midi tapante il faut retimbrer et se dépêcher
De rentrer chez soi se faire à manger
Car à 13 heures tout va recommencer
Et quand le soir arrive une petite tentative
Pour garder l'humeur vive
Mais elle s'avère négative
Et la claque décisive
Tu crois faire preuve de savoir-vivre
Lorsque face à ton poste de télévision
Tu poses ton corps comme une endive
Arrête-ça, regarde-toi tu me fais penser à quoi
A une larve, à un esclave
Restant dans l'anonymat
A un petit pion que l'on dirige
Un être vivant que l'on néglige
Un tout petit tout petit rien
Et patati et patata
Obelolobel OK
Mon cher ami tu dois avoir raison bon
Mais comment vais-je faire
Pour donner à manger à mes enfants
Conseille-moi, raconte-moi, explique-moi
Récite-moi s'il te plait s'il te plait
Alors écoute ça
Travailler c'est bon pour la santé
Ne rien faire c'est savoir la conserver
Les cons, les cons, les compagnons du boulot
Au bout du rouleau ne font pas de vieux os oh oh
Du calme du calme rejoignez vos places
N'écoutez pas ces jeunes gens
Ce n'est que de la provocation
Ne vous laissez pas influencer!!
Oh là hey que dites-vous
Que croyez-vous nous prenez vous
Tous pour des fous
Mmmh attends!
Peut-être êtes-vous tout simplement jaloux
Je ne demande à personne de glander
Non non ce n'est pas mon style
Je propose plutôt de profiter de la vie
C'est si facile
Inutile inutile de lancer de tels regards hostiles
Esclaves du travail vous être à mes yeux
De simples débiles
Si au moins vous profitiez
De vos temps morts pour vous cultiver
Pour vous évader pour vous amuser
Pour vous occuper de ceux que vous aimez
Et puisque le temps est venu
De mettre un terme à ce morceau
Débarrassez-vous du poids qui repose sur votre dos
Effacez à jamais de votre esprit ces trois mots
Un deux trois métro boulot dodo



Credits
Writer(s): Carlos Leal, Pascal Neuschwander
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