Metz

Des heures à la terrasse
C'est la fin des lycées
Solstice d'été sur le Saulcy ensoleillé
Tu fais un cygne aux oiseaux blancs du quartier
Prépares du pain et des plans qui tomberont à l'eau
Tu as prié tous les saints tu perds ton temps
Etienne n'y pourra rien

T'es toujours à l'ouest
Mais c'est Metz qui t'as pris
T'as l'est dans le coeur
Et y a ta mère à Metz
La plage et les embruns
Y a même une île à Metz

Toi t'as toujours connu
L'araignée au plafond
Dans la chaleur des hauts fourneaux il n'y a plus de saisons
Mais le noir sous tes yeux c'est le charbon des nuits
Quand tu passais la porte Serpenoise à Maudhui
Au fond de l'iris tu mires les belles
Qui passent sous tes yeux
C'est la fin du tunnel qui nous a vu naître fini la comédie

T'es toujours à l'ouest
Mais c'est Metz qui t'as pris
T'as l'est dans le coeur
Et y a ta mère à Metz
La plage et les embruns
Y a même une île à Metz

Tu t'es mis à rêver de bleu, sans grain cent grammes de sable
Et la promesse au doigt du rose au creux des bras
T'as quitté ta patrie, laissé le noir le gris
C'est le jaune et le rouge qui t'ont pris sous leur aile
C'est la rose des vents qui trame tes soleils

Et elle est là, lalalala
Au Grand Hôtel elle t'emmena
Là, lalalala
Au Grand Hôtel elle t'emmena
Là, lalalala
Au Grand Hôtel elle t'emmena
Elle t'emmena

Au Grand Hôtel elle t'emmena
Lalalalala
Elle t'emmena
Et y a ta mère à Metz