Les cyprès
Tu m'écrivais des mots couchés
Sur des feuilles de cahier brouillon
Tu me gribouillais des chansons
Dont les rimes se sont gâchées
Mon trou de mémoire se souvient
De ces lettres à l'encre noire
Je m'en berçais les yeux le soir
Comme un aveugle flatte son chien
Ta flamme un jour s'est embrasée
Ma braise une nuit s'est éteinte
J'ai dû faner dans mes étreintes
La fleur brisée de tes baisers
J'ai su trop tard que rien ne sert
De forcer la bouche et le cœur
Les sentiments naissent et meurent
Sans raison le sang s'indiffère
Ailleurs mes pensées sont allées
Ouvrant, puis refermant la porte
Inaccessibles en quelque sorte
Mes désirs se sont envolés
Ta flamme un jour s'est embrasée
Ma braise une nuit s'est éteinte
J'ai dû faner dans mes étreintes
La fleur brisée de tes baisers
Je n'ai pas pu écrire un mot
J'ai tout sacrifié au silence
Les étoiles miroitaient des danses
Sur mes valises et mes sanglots
J'ai fui vers d'autres lendemains
Dans des clichés de ciel tout gris
Ton visage s'est ensuite écrit
Aux feuilles mortes des chemins
Ta flamme un jour s'est embrasée
Ma braise une nuit s'est éteinte
J'ai dû faner dans mes étreintes
La fleur brisée de tes baisers
A la grille du cimetière
Je traverse un amour perdu
Le marbre blanc m'a confondu
Avec du cafard à paupières
Contre l'écorce d'un cyprès
Ma bouche cherche à te renaître
Cet arbre est mon papier à lettre
Ma plume muette t'y sens si près
Ta flamme un jour s'en fut folle et
Ma flamme en cette nuit s'endeuille
Je viens poser sur ton cercueil
La fleur fanée d'une vie volée
Sur des feuilles de cahier brouillon
Tu me gribouillais des chansons
Dont les rimes se sont gâchées
Mon trou de mémoire se souvient
De ces lettres à l'encre noire
Je m'en berçais les yeux le soir
Comme un aveugle flatte son chien
Ta flamme un jour s'est embrasée
Ma braise une nuit s'est éteinte
J'ai dû faner dans mes étreintes
La fleur brisée de tes baisers
J'ai su trop tard que rien ne sert
De forcer la bouche et le cœur
Les sentiments naissent et meurent
Sans raison le sang s'indiffère
Ailleurs mes pensées sont allées
Ouvrant, puis refermant la porte
Inaccessibles en quelque sorte
Mes désirs se sont envolés
Ta flamme un jour s'est embrasée
Ma braise une nuit s'est éteinte
J'ai dû faner dans mes étreintes
La fleur brisée de tes baisers
Je n'ai pas pu écrire un mot
J'ai tout sacrifié au silence
Les étoiles miroitaient des danses
Sur mes valises et mes sanglots
J'ai fui vers d'autres lendemains
Dans des clichés de ciel tout gris
Ton visage s'est ensuite écrit
Aux feuilles mortes des chemins
Ta flamme un jour s'est embrasée
Ma braise une nuit s'est éteinte
J'ai dû faner dans mes étreintes
La fleur brisée de tes baisers
A la grille du cimetière
Je traverse un amour perdu
Le marbre blanc m'a confondu
Avec du cafard à paupières
Contre l'écorce d'un cyprès
Ma bouche cherche à te renaître
Cet arbre est mon papier à lettre
Ma plume muette t'y sens si près
Ta flamme un jour s'en fut folle et
Ma flamme en cette nuit s'endeuille
Je viens poser sur ton cercueil
La fleur fanée d'une vie volée
Credits
Writer(s): Antoine Réjasse
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