Elle pleut

Absorbé par un docu' sur l'univers, l'insomnie est son fléau
Les yeux sur un écran jusqu'à voir fluo
J'regarde par la fenêtre la Lune est verte
Plongé au confluent des époques
J'ai jamais voulu m'y faire, elle pleut
Tu me fais défier les lois du sommeil
Me retourner la nuit au point d'enlever les lattes du sommier
Le bruit des feuilles mortes qui rayent le trottoir
Mon reflet dans cette flaque mais j'peux plus me voir
Ça me rappelle trop toi
Quand on se croisait chaque matin dans les transports
Le premier sourire avant que tout se mette à dériver
La première blague complice
La première fois qu'on s'est griffé
Quand je te regardais dormir et que j'écrivais

D'où sors-tu? Ta douceur tue
D'où sors-tu? Ta douceur tue
D'où sors-tu? Ta douceur tue
D'où sors-tu? Ta douceur tue
J'écrivais d'où sors-tu? Ta douceur tue
Il était douze heures dix, j'étais de sortie
Pis t'as mis tout sens dessus dessous sans me dire
Que t'avais toute sorte d'idées, de doutes sordides
J't'ai pas croisée dans le bus ce soir
Pour t'oublier je m'affligeais toujours plus de taff
On s'est rayés de nos vies tellement brusquement
J'ai l'impression que ta famille me manque plus que toi

Tu ne penses qu'aux autres, tu ne penses pas à moi
Elle a brisé son cœur sur moi
Tu ne penses qu'aux autres, tu ne penses pas à moi
Elle a brisé son cœur sur moi

Elle a brisé son cœur sur moi, brisé son cœur sur moi
Y'avait écrit blanc sur noir, c'est fini entre toi et moi
Elle a brisé son cœur sur moi, brisé son cœur sur moi
C'est fini entre toi et moi, je m'en vais, je ne reviendrai pas
Hier encore j'avais les yeux posés sur ton visage
Les yeux posés sur ton visage
Hier encore j'avais les yeux posés sur ton visage
Les yeux posés sur ton visage

Pour rattraper le temps
On n'aura pas assez d'un seul siècle
Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec
Trop de fierté qu'on aime nier
T'aimerais qu'on reste amis, je préfère être ton ennemi
On se voyait dépravés, en façade on ricane
Nos écrans en guise de barricade, on s'envoyait des pavés
Tu me reprochais de partir voir mes frères avec des airs mystérieux
Vaut mieux avoir de sérieux amis que des amis sérieux
Trop de fierté qu'on aime nier
T'aimerais qu'on reste amis, je préfère être ton ennemi
Est-ce qu'on aura la chance que ça recommence?
Ça dépend
Maintenant la seule chose qu'on a en commun c'est des potes
Tu ne penses qu'aux autres, tu ne penses pas à moi
Elle a brisé son cœur sur moi

Elle a brisé son cœur sur moi, brisé son cœur sur moi
Y'avait écrit blanc sur noir, c'est fini entre toi et moi
Elle a brisé son cœur sur moi, brisé son cœur sur moi
C'est fini entre toi et moi, je m'en vais, je ne reviendrai pas
Hier encore j'avais les yeux posés sur ton visage
Les yeux posés sur ton visage
Hier encore j'avais les yeux posés sur ton visage
Les yeux posés sur ton visage

Hier encore, j'avais les yeux posés sur ton visage
Les yeux posés sur ton visage
Hier encore, j'avais les yeux posés sur ton visage
Les yeux posés sur ton visage
Hier encore, j'avais les yeux posés sur ton visage
Les yeux posés sur ton visage
Hier encore, j'avais les yeux posés sur ton visage
Les yeux posés sur ton visage

Combien de, combien de, combien de, combien de
Combien de, combien de, combien de, combien de
Combien de fois, combien de rois, combien de lois
Combien de choix, combien d'épreuves, combien de disputes
Combien de preuves, les mots d'amours se disent plus
Combien de saisons, combien de liaisons
Combien de cissions, combien de lésions
Combien de grains de sable, combien de dunes
Combien de craintes folles qu'on évacue
Combien de galaxies, combien de lunes
Combien de brins de femme, je n'en vois qu'une



Credits
Writer(s): Jeremie Diabira, Ken Samaras, Clement Loubens, Mohamed Nemir, Benjamin Paul, Annaelle Sabbah
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