Métis (feat. Ousman Danedjo)
Depuis mes sources du Nil jusqu'en haut de la tour Eiffel
J'aurais tout fait jusqu'à m'en étouffer
J'aurais tout jeté, mes refrains, mes couplets, écoutez
Le studio, je l'aurais fermé, le micro, je l'aurais coupé, j'ai douté
J'avance sur des chemins cahoteux
Venez goûter mes vérités dans les bouquins de Jean-Paul Gouteux
Dégoûté d'avoir une vie non méritée
Regardez, je suis brillant, mais je reflète l'obscurité
Identité de porcelaine, j'ai fait ce morceau-là
Pour assembler le puzzle d'un humain morcelé
Jamais à ma place, des frontières, j'effaçais
Mais frais comme Damas, mon sentiment de race
Blanc et noir, quand le sang dans mes veines se détraque
Je suis debout aux confluents du fleuve et du lac
Mon métissage, c'est pas l'avenir de l'humanité
Mon métissage, c'est de la boue en vérité
Quand deux fleuves se rencontrent
Ils n'en forment plus qu'un et par fusion nos cultures deviennent indistinctes
Elles s'imbriquent et s'encastrent pour ne former qu'un bloc
D'humanité debout sur un socle
Et quand deux fleuves se rencontrent
Ils n'en forment plus qu'un et par fusion nos cultures deviennent indistinctes
Elles s'imbriquent et s'encastrent pour ne former qu'un bloc d'humanité
Un beau bordel chromosomique, demande à Benetton, mais laisse béton
On aura beau se mélanger, on restera des cons
La race humaine, un clébard marquant son territoire
Gueulant l'appartenance à son département, ni blanc ni noir
J'étais en recherche chromatique
Mais le Métis n'a pas sa place dans un monde dichotomique
Donc c'est dit, c'est dit, je suis noir dans ce pays
C'est pas moi qui l'ai voulu, je l'ai vu dans le regard d'autrui
C'est comme ça, laisse-les chanter nos mélanges de couleur
Laisse-les parler de diversité, de France, black, blanc, beur
On serait tous Métis, le reste, c'est de la bêtise
Voilà que j'ironise sur ce que les artisans de la paix disent
J'ai pas de frontière, j'ai pas de race
Je suis chez moi partout sans être jamais à ma vraie place
Mon seul pays, c'est moi, mon seul amour c'est toi
Toi l'autre différent, mais au fond si proche de moi
Quand deux fleuves se rencontrent
Ils n'en forment plus qu'un et par fusion nos cultures deviennent indistinctes
Elles s'imbriquent et s'encastrent pour ne former qu'un bloc
D'humanité debout sur un socle
Et quand deux fleuves se rencontrent
Ils n'en forment plus qu'un et par fusion nos cultures deviennent indistinctes
Elles s'imbriquent et s'encastrent pour ne former qu'un bloc d'humanité
Métissé, prisé ou méprisé, j'ai dû m'adapter
Ballotté entre deux cultures, ça commence à dater
Adolescent, complexé, toujours en quête d'identité
Y avait le blanc, y avait le noir, j'étais celui qui hésitait
J'évitais de choisir à l'âge où l'on veut faire partie
Endossant la faute de tous les camps, je devenais martyr
On m'a dit 50/50, mais j'y ai pas trouvé mon compte
Car le glacier fusionne à l'océan à la saison des fontes
Je soupire, ça transpire, la connerie, ça s'empire
Quand on m'appelle le sang-mêlé, sous-entendu, issu de sang pur
Je vois bien ces questions ne nous mènent à rien
L'humanité est colorée donc, soyons daltoniens
Je vous parle d'amour, vu qu'il expire dans un mouroir
Je suis lâtre, ébène albâtre voulant abattre le miroir
Et comme l'Afrique est en instance de sang entre ciel et Terre
Et que j'ai le cul entre deux chaises, j'ai décidé de m'asseoir par terre
Quand deux fleuves se rencontrent
Ils n'en forment plus qu'un et par fusion nos cultures deviennent indistinctes
Elles s'imbriquent et s'encastrent pour ne former qu'un bloc
D'humanité debout sur un socle
Et quand deux fleuves se rencontrent
Ils n'en forment plus qu'un et par fusion nos cultures deviennent indistinctes
Elles s'imbriquent et s'encastrent pour ne former qu'un bloc d'humanité
Kouma chaman fôla (yeah métis, métis)
Ota fôla a kélé yé (quand deux fleuves se rencontrent, ils n'en forment plus qu'un)
Kouma chaman fôla
Ota fôla hèrè yé
J'aurais tout fait jusqu'à m'en étouffer
J'aurais tout jeté, mes refrains, mes couplets, écoutez
Le studio, je l'aurais fermé, le micro, je l'aurais coupé, j'ai douté
J'avance sur des chemins cahoteux
Venez goûter mes vérités dans les bouquins de Jean-Paul Gouteux
Dégoûté d'avoir une vie non méritée
Regardez, je suis brillant, mais je reflète l'obscurité
Identité de porcelaine, j'ai fait ce morceau-là
Pour assembler le puzzle d'un humain morcelé
Jamais à ma place, des frontières, j'effaçais
Mais frais comme Damas, mon sentiment de race
Blanc et noir, quand le sang dans mes veines se détraque
Je suis debout aux confluents du fleuve et du lac
Mon métissage, c'est pas l'avenir de l'humanité
Mon métissage, c'est de la boue en vérité
Quand deux fleuves se rencontrent
Ils n'en forment plus qu'un et par fusion nos cultures deviennent indistinctes
Elles s'imbriquent et s'encastrent pour ne former qu'un bloc
D'humanité debout sur un socle
Et quand deux fleuves se rencontrent
Ils n'en forment plus qu'un et par fusion nos cultures deviennent indistinctes
Elles s'imbriquent et s'encastrent pour ne former qu'un bloc d'humanité
Un beau bordel chromosomique, demande à Benetton, mais laisse béton
On aura beau se mélanger, on restera des cons
La race humaine, un clébard marquant son territoire
Gueulant l'appartenance à son département, ni blanc ni noir
J'étais en recherche chromatique
Mais le Métis n'a pas sa place dans un monde dichotomique
Donc c'est dit, c'est dit, je suis noir dans ce pays
C'est pas moi qui l'ai voulu, je l'ai vu dans le regard d'autrui
C'est comme ça, laisse-les chanter nos mélanges de couleur
Laisse-les parler de diversité, de France, black, blanc, beur
On serait tous Métis, le reste, c'est de la bêtise
Voilà que j'ironise sur ce que les artisans de la paix disent
J'ai pas de frontière, j'ai pas de race
Je suis chez moi partout sans être jamais à ma vraie place
Mon seul pays, c'est moi, mon seul amour c'est toi
Toi l'autre différent, mais au fond si proche de moi
Quand deux fleuves se rencontrent
Ils n'en forment plus qu'un et par fusion nos cultures deviennent indistinctes
Elles s'imbriquent et s'encastrent pour ne former qu'un bloc
D'humanité debout sur un socle
Et quand deux fleuves se rencontrent
Ils n'en forment plus qu'un et par fusion nos cultures deviennent indistinctes
Elles s'imbriquent et s'encastrent pour ne former qu'un bloc d'humanité
Métissé, prisé ou méprisé, j'ai dû m'adapter
Ballotté entre deux cultures, ça commence à dater
Adolescent, complexé, toujours en quête d'identité
Y avait le blanc, y avait le noir, j'étais celui qui hésitait
J'évitais de choisir à l'âge où l'on veut faire partie
Endossant la faute de tous les camps, je devenais martyr
On m'a dit 50/50, mais j'y ai pas trouvé mon compte
Car le glacier fusionne à l'océan à la saison des fontes
Je soupire, ça transpire, la connerie, ça s'empire
Quand on m'appelle le sang-mêlé, sous-entendu, issu de sang pur
Je vois bien ces questions ne nous mènent à rien
L'humanité est colorée donc, soyons daltoniens
Je vous parle d'amour, vu qu'il expire dans un mouroir
Je suis lâtre, ébène albâtre voulant abattre le miroir
Et comme l'Afrique est en instance de sang entre ciel et Terre
Et que j'ai le cul entre deux chaises, j'ai décidé de m'asseoir par terre
Quand deux fleuves se rencontrent
Ils n'en forment plus qu'un et par fusion nos cultures deviennent indistinctes
Elles s'imbriquent et s'encastrent pour ne former qu'un bloc
D'humanité debout sur un socle
Et quand deux fleuves se rencontrent
Ils n'en forment plus qu'un et par fusion nos cultures deviennent indistinctes
Elles s'imbriquent et s'encastrent pour ne former qu'un bloc d'humanité
Kouma chaman fôla (yeah métis, métis)
Ota fôla a kélé yé (quand deux fleuves se rencontrent, ils n'en forment plus qu'un)
Kouma chaman fôla
Ota fôla hèrè yé
Credits
Writer(s): Gael Faye, Guillaume Poncelet, Francis Muhire, Julia Penere Sarr, Arsene Yode, Francois Glowinski
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