La partie de moi qui tremble
La partie de moi qui tremble
Fragmente l'écho et l'horizon
Prend les morceaux, les assemble
Pour élargir ma vision
J'en oublie tout c'que je cherche
Et trouve l'image au fil des mots
Sur la portée où se perche
La mélodie des oiseaux
La partie de moi qui tremble
S'agite et mes voiles se cambrent
Dans son regard. se change le monde
Le chaos devient la beauté
La lumière se fait sur les ombres
D'un simple pas de côté
Son va-et-vient qui se balance
Me laisse et reprend des idées
À l'étale, j'ai la clairvoyance
Avant de tout inverser
Cette partie de moi est au creux de mon ventre
Elle accompagne mes pas comme un essaim d'abeilles qui chante
Et qui veut
Remanier la matière
Tanner des peaux de néants
En aspirer le sublime
Charpenter l'ordinaire
L'abriller de brillants des pieds jusqu'à l'abime
Quand cette partie de moi s'étend
Le bonheur est inévitable
Je prends le chemin des Montants
Et rends la vie habitable
Au ciel mon tournevis étoile
Fixe des éclats de souvenirs
Des constellations de mémoires
Brillent pour animer l'avenir
Je construis des structures de phrases
Avec des quatre par huit d'intangible
Je chauffe des pieds carrés d'extase
La poésie comme combustible
J'ouvre les portes de mes refuges
Aux sentiments sans domicile
Comme Noé avant le déluge
Je prévois des temps difficiles
Je m'éclaire en ouvrant des livres
Luminaire d'encyclopédies
L'inconscience appliquée m'enivre
Mes rêves deviennent des érudits
Que mes rimes soient utilitaires
Et donnent un sens à nos présences
Célèbrent les jours ordinaires
Et calment les vents d'impatience
Je peins le portrait de l'invisible
Pour exposer l'inaperçu
Comme un geyser imprévisible
Je fais jaillir l'inconnu
J'aime imaginer que nous sommes
Des parcelles de divinités
Les morceaux d'un casse-tête qui forment
L'image de l'humanité
Je crée une toile, un jardin
Je mélange la terre, les couleurs
J'arrose le sol pour que demain
Ressemble au tableau du rêveur
Le printemps crèvera ses eaux
Et les fleurs seront ses enfants
Au baptême, une chorale d'oiseaux
Nous donnera la clé des champs
Je nourris de grands feux de joie
Avec mes embuches et mes peines
Le médecin m'a pris dans ses bras
Et m'a prescrit des poèmes
Fragmente l'écho et l'horizon
Prend les morceaux, les assemble
Pour élargir ma vision
J'en oublie tout c'que je cherche
Et trouve l'image au fil des mots
Sur la portée où se perche
La mélodie des oiseaux
La partie de moi qui tremble
S'agite et mes voiles se cambrent
Dans son regard. se change le monde
Le chaos devient la beauté
La lumière se fait sur les ombres
D'un simple pas de côté
Son va-et-vient qui se balance
Me laisse et reprend des idées
À l'étale, j'ai la clairvoyance
Avant de tout inverser
Cette partie de moi est au creux de mon ventre
Elle accompagne mes pas comme un essaim d'abeilles qui chante
Et qui veut
Remanier la matière
Tanner des peaux de néants
En aspirer le sublime
Charpenter l'ordinaire
L'abriller de brillants des pieds jusqu'à l'abime
Quand cette partie de moi s'étend
Le bonheur est inévitable
Je prends le chemin des Montants
Et rends la vie habitable
Au ciel mon tournevis étoile
Fixe des éclats de souvenirs
Des constellations de mémoires
Brillent pour animer l'avenir
Je construis des structures de phrases
Avec des quatre par huit d'intangible
Je chauffe des pieds carrés d'extase
La poésie comme combustible
J'ouvre les portes de mes refuges
Aux sentiments sans domicile
Comme Noé avant le déluge
Je prévois des temps difficiles
Je m'éclaire en ouvrant des livres
Luminaire d'encyclopédies
L'inconscience appliquée m'enivre
Mes rêves deviennent des érudits
Que mes rimes soient utilitaires
Et donnent un sens à nos présences
Célèbrent les jours ordinaires
Et calment les vents d'impatience
Je peins le portrait de l'invisible
Pour exposer l'inaperçu
Comme un geyser imprévisible
Je fais jaillir l'inconnu
J'aime imaginer que nous sommes
Des parcelles de divinités
Les morceaux d'un casse-tête qui forment
L'image de l'humanité
Je crée une toile, un jardin
Je mélange la terre, les couleurs
J'arrose le sol pour que demain
Ressemble au tableau du rêveur
Le printemps crèvera ses eaux
Et les fleurs seront ses enfants
Au baptême, une chorale d'oiseaux
Nous donnera la clé des champs
Je nourris de grands feux de joie
Avec mes embuches et mes peines
Le médecin m'a pris dans ses bras
Et m'a prescrit des poèmes
Credits
Writer(s): Guillaume Arsenault
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