Des fantômes sous la neige

Ouais Green'
Faut que j'te raconte un truc
Une histoire, j'rentrais l'autre soir, j'étais saoul
C'était en rentrant de soirée j'sais pas j'me suis revu plus jeune
J'sais pas ce qui c'est passé
Sur le trottoir, en face de moi

Hier soir je t'ai revu, tu étais non loin de moi
Tu n'm'as même pas reconnu, ivre, je marchais sur tes pas
Tu n'as même pas tourné la tête, j'aurais voulu que tu me vois
J'aurais voulu que tu t'arrêtes, pour te dire que ça ira
Tu trouveras la force dans le nombre, en celle qui fût ta seule amie

Suffit que les vagues se rencontrent pour en faire des tsunamis
Laisse partir les plus vicieux, vas-y laisse-les te trahir
Le temps est trop précieux
Pour le perdre à les haïr

Potes ou putes si tu savais, ouais, ce sont souvent les mêmes
Au fond, les gens ne changent jamais avec le temps ils se révèlent
Donne de l'amour aux plus loyaux et du mépris aux plus claqués
Même si la bande a éclaté, t'en est toujours le noyau

Même le pire n'est pas si grave, j'aurais aimé te dire tout ça
Ne joue pas trop les braves car on en bave à tout garder pour soi
Ne te laisse pas mourir, après l'enfer vient la paix
Fais semblant de sourire, surtout n'est pas l'air suspect

J'ai déjà vécu pour toi, je t'écris le sang glacé
J'ai toujours été là, j'ai fini par te remplacer
T'avais le cœur sur la paume, tu as rendu le mien plus lèg'
Nous étions que des mômes, des fantômes sous la neige

L'hiver est là pour nous, viens sous mon ombrella
Le cœur dans la boue, j'ai toujours été là, ouais
L'espoir est un cocon, tes pleurs se cristallisent
Nos cœurs des chrysalides où il ne tombe que des flocons

L'hiver est là pour nous, viens sous mon ombrella
Le cœur dans la boue, j'ai toujours été là, ouais
L'espoir est un cocon, tes pleurs se cristallisent
Nos cœurs des chrysalides où il ne tombe que des flocons

Recommence même si c'est dur, ne leur donne jamais raison
Tu es la clé et la serrure de ta propre prison
C'est pas si grave si tu te vautres, fais d'abord ce que tu aimes
Si tu veux aider les autres, commence par te sauver toi-même

Tu dois y croire dur comme fer jusqu'à ce que ton cœur s'oxyde
Au fait ceux qui t'appelleront frère, deviendront les plus toxiques
Parfois tu penseras à partir, il va falloir lutter putain
Tu sais bien que ta propre mort aurait aussi buter les tiens

Hors de ton cœur ébène, James, la lumière jaillira
Crois-moi la vie est belle et un beau jour tu l'écriras
Malgré la route, sûr qu'on tiendra
Ouais, on reviendra comme la foudre, ouais
Plus rien à foutre si tu en doutes ton heure viendra

Va falloir que tu assures, que tu deviennes beaucoup plus fort
La limite c'est la mort et encore j'suis même pas sûr
Un jour on fera connaissance et tu le ressens au fond de toi
Tu sentiras ma présence, sans trop savoir que c'est moi

Derrière la grisaille, peut-être que tu m'entends
Avec les mots j'ouvre des failles, je voyage à travers le temps
T'avais le cœur sur la paume, tu as rendu le mien plus lèg'
Nous étions que des mômes, des fantômes sous la neige

L'hiver est là pour nous, viens sous mon ombrella
Le cœur dans la boue, j'ai toujours été là, ouais
L'espoir est un cocon, tes pleurs se cristallisent
Nos cœurs des chrysalides où il ne tombe que des flocons

L'hiver est là pour nous, viens sous mon ombrella
Le cœur dans la boue, j'ai toujours été là, ouais
L'espoir est un cocon, tes pleurs se cristallisent
Nos coeurs des chrysalides où il ne tombe que des flocons



Credits
Writer(s): Euphonik
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