Onze

Je suis comme enfermé en moi
Je serais peut être avec elle si j'avais fait les bons choix
Je passe pas à autre chose depuis presque 6 mois
Je tape contre le mur car son mec est mieux que moi
Plus gentil, plus courtois
Que des oui sans pourquoi
Il a bien plus que des rêves atrophiés à revendre
Le cœur piétiné doit renaître de ses cendres
Je ferme plus les yeux je ne vois plus que toi
Je ressemble plus à rien je fais des nuits blanches
Je crie pour essayer de créer du silence dans ma tête
J'ai l'écrit d'un homme triste pas celui d'un poète
Le fond reste le même si la forme change
L'âme à l'abri si le corps flanche
J'ai le parapluie car les temps change
Je déteste l'humain de tout mon cœur
Je l'ai toujours guetté avec méfiance
9h du mat faudrait que je rentre bientôt
Je vais le faire avec flemme comme payer les impôts
Le ricain sous l'orage vient de san Diego
J'attrape toujours toujours mes rêves au lasso
Je continue de penser que la seule façon de m'échapper de toi
C'est de m'en faire détester
Je suis malade incurable je crois
Le remède a déserté
Si tu tiens pas le coup c'est la corde qui s'en charge
5 balles sur 6 dans le chargeur
Talent, travail, roulette russe
Pour échapper à mes ardeurs
Si tu tiens pas le coup c'est la corde qui s'en charge
5 balles sur 6 dans le chargeur
Talent, travail, roulette russe
Pour échapper à mes ardeurs
Je vais arrêter le peu-ra
Me mettre dans l'humanitaire
Faire ce que je peux pour aider la terre
Et me rendre compte que rien ne va
Que toi et le monde j'ai pas assez de bras
Que ceux que j'ai ne sont pas assez longs
Mon ventre fait des nœuds papillons
C'est pas d'l'amour c'est de l'addiction

T'es naïve sans l'être vraiment
Je vois que tu caches bien ton jeu
Au début je m'amusais à brouiller les pistes
Mais faut savoir ce qu'on veut
S'adresser ou parler seul
À deux doigts du name dropping
Métaphore paresseuse
Bonne journée le patronyme
Un tantinet rêveuse
Sentiments anonymes
J'ai écris cet album en 3 semaines
J'ai usé tellement d'inspi
Que j'en ai même plus pour souffler mes bougies
À chaque son c'est comme si j'avais tout dit
Comme si direct après je perdais la vie
Rien de tout ça n'est réaliste
Je parle de mon âme
Je parle de mon cœur et de mes sentiments
Mais je suis pas persuadé qu'ils existent



Credits
Writer(s): Elouen Rulon
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