Der Feind (French Version)
Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage
Traversé çà et là par de brillants soleils
Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage
Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils
Voilà que j'ai touché l'automne des idées
Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux
Pour rassembler à neuf les terres inondées
Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux
Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur
Ô douleur! ô douleur! Le Temps mange la vie
Et l'obscur Ennemi qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie
Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage
Traversé çà et là par de brillants soleils
Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage
Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils
Voilà que j'ai touché l'automne des idées
Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux
Pour rassembler à neuf les terres inondées
Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux
Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur
Ô douleur! ô douleur! Le Temps mange la vie
Et l'obscur Ennemi qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie
Traversé çà et là par de brillants soleils
Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage
Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils
Voilà que j'ai touché l'automne des idées
Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux
Pour rassembler à neuf les terres inondées
Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux
Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur
Ô douleur! ô douleur! Le Temps mange la vie
Et l'obscur Ennemi qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie
Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage
Traversé çà et là par de brillants soleils
Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage
Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils
Voilà que j'ai touché l'automne des idées
Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux
Pour rassembler à neuf les terres inondées
Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux
Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur
Ô douleur! ô douleur! Le Temps mange la vie
Et l'obscur Ennemi qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie
Credits
Writer(s): Charles Baudelaire
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