Ailleurs

J'ai pas les mots pour te dire tout c'que je pense
Mais tu l'sauras bien assez tôt
Parfois les mots ont plutôt belle apparence
Mais s'envolent aux premières gouttes d'eau

Comme tout le monde j'ai mes tords sur certaines situations
Je vis souvent d'mes erreurs, y'a que comme ça que j'retiens la leçon
Comme tout le monde je m'en sors, je fais de mon mieux avec les gens
Qui m'ont blessé au coeur et qui me sourient gentiment

Comme tout le monde j'me questionne, j'en deviens parano
J'en veux en masse, j'en fais des tonnes et j'en fais beaucoup trop
Comme tout le monde j'me méfie beaucoup de mes ennemis
Mais pas de ces amis qui m'ont poignardé dans le dos

J'ai plus, j'ai plus les mots
J'suis perdu dans un rêve
J'ai pardonné leur fautes mais ils ont refusé la trêve
J'ai pris assez de notes, j'étais très bonne élève
Enfin avant que ce prof soit moins captivant qu'une fenêtre
A qui, à qui la faute? J'ai plus confiance
A qui, à qui la faute si j'me vois plus les faire confiance

C'est plus qu'une prise de notes là
Prise de conscience quand j'additionne les fautes
Et que je vois que tout allait dans un sens

J'aurai pu mourir pour toi
Mais non
Heureusement pour moi s'est pas présentée l'occasion
J'me suis demandé pourquoi
Dans l'fond, ça mérite un débat si le coeur a toujours raison

J'ai perdu le fil de ma quête
Ils m'ont tous montré du doigt
Il faut dire que être honnête ça cause du tord bien des fois

En c'moment j'suis ailleurs, ailleurs, ailleurs
J'ai juste besoin de temps
Pour nous tu veux l'meilleur
Attends, accorde-moi un instant

Viens on en parle ailleurs, ailleurs, ailleurs
Si tu m'apprécies tant
Tu veux que je t'ouvre mon coeur
Mais si je t'avais ouvert mon coeur, tu serais parti en courant

J'ai pas les mots je vais laisser parler mon coeur
Entourée que de faux, j'lai remarqué à mon humeur
J'en deviens parano, j'me suis revu compter les heures
Quand ma vie sonnait faux comme les annonces d'une infirmière

Oui j'me méfie des autres, autant que de moi-même
Des fois j'parait être une autre j'sais pas où la folie m'emmène
A qui revient la faute? Dans un débat dont les coeurs saignent
Qui payera donc la note? C'est surement le coeur le plus frêle

Je me suis vue pardonner
J'ai donné, j'ai donné
Je me suis retrouvée dans des bourbiers pour l'amitié
Rien que j'ai regretté, ni même tout ce que j'ai pu pensé
Tout s'est décomposé comme leur sourires à mes succès

J'avoue qu'j'aurai dû prendre le temps de te le dire en face
De te dire en deux temps pourquoi ma peine refait surface
J'aurai du l'faire depuis longtemps mais je me suis regardée en face
Qu'importe l'avis des gens? Et qu'importe leur pitié hélas

J'vois tellement de monde ces jours-ci
Que j'sais même plus qui me l'a dit
Mais de loin je me rappelle
(ce qui a été dit)

On verra pas le mal venir
Surement pas d'un ami à qui on a fournit la pelle
(et qui creuse sans te le dire)

Malgré tout et malgré tout ça
Est-ce que ça en valait la peine?
Malgré tout et malgré tout ça
Est-ce que ça en valait la peine?

En c'moment j'suis ailleurs, ailleurs, ailleurs
J'ai juste besoin de temps
Pour nous tu veux l'meilleur
Attends, accorde-moi un instant

Viens on en parle ailleurs, ailleurs, ailleurs
Si tu m'apprécies tant
Tu veux que je t'ouvre mon coeur
Mais si je t'avais ouvert mon coeur, tu serais parti en courant

Les années passent et les jours se ressemblent
On était bien ensemble mais ça a beaucoup ça dérange
J'ai fais l'impasse sur des mots et des choses
J'ai retenu ma parole quand même si ça parait étrange

J'ai pris sur moi, tu l'as nié
Et même devant les gens, c'est ton discours qui a changé
Et sous mon toit, j'ai hébergé
Et fait des manger des gens qui ont dû certainement oublier

A qui, à qui la faute?
J'ai plus confiance
A qui, à qui la faute si j'me vois plus les faire confiance

C'est plus qu'une prise de notes là
Prise de conscience
Quand j'additionne les fautes
Et que j'vois que tout allait dans un sens

En c'moment j'suis ailleurs, ailleurs, ailleurs
J'ai juste besoin de temps
Pour nous tu veux l'meilleur
Attends, accorde-moi un instant

Viens on en parle ailleurs, ailleurs, ailleurs
Si tu m'apprécies tant
Tu veux que je t'ouvre mon coeur
Mais si je t'avais ouvert mon coeur, tu serais parti en courant
(tu serais parti au courant)



Credits
Writer(s): Karine Campo
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