Entres Nos Cernes

Tu effleures du bout du cœur
Les désirs qui t'aspirent
Mais tu manques au moindre coup
L'immanquable méchant loup
Qui s'déguise en bonheur
Pour aiguiser l'ardeur
Apprivoiser la peur
D'un côté, tu récoltes les
Sottises que ton esprit
Adorait semer
Mais quand bien même
Tes cernes
Elles me concernent

T'as joué avec la flamme
Et pourtant tes larmes parlent
Un langage familier
De panique ankylosée
Qui s'explique au kilo pris
De cachets mal dosés
Fabriqués pour bifurquer
De la vile vérité à évincer
De ta vie
A coups d'envies volées
Qui s'invitent aussi vite
Que survient la levée
De la nuit
Et de ton ennui

Il y a des images
Qui cachent très bien
Les coulisses
Dans lesquelles on créé
Les messages
Qui masquent très bien
Les indices, les signes et
Les présages
Écrits de la main
Qui n'a pas vraiment cherché
A tourner la page

Perdue brisée, descellée fendue
Ta rêverie bien pendue
Qui sortait d'un conte de fées
Les comptes sont faits
Y'avait pas d'fonds d'secours
Quand tes profonds secrets
Ont secoué la surface
En f'sant semblant
D'être à la bourre
J'étais sourd
Malmené malentendant
Malvoyant tes sous-entendus...
Et plus je songe à tes mensonges

Plus j'me dis qu't'y croyais
Plus je crois qu't'en rêvais
Quand ta voix s'aventurait
A vriller le faux du vrai
A mêler dans l'orage
Les deux vies d'un visage
Qui visait à l'évidence
Un changement de langage

Volteface ton audace
Mise à nue pour qu'ça passe
Mais non, ça casse

Des images
A mêler dans l'orage
Les messages
Les deux vies d'un visage
Les visages
A mêler dans l'orage
Tourner la, tourner la
Tourner la
Page

Il y a des images
Qui cachent très bien
Les coulisses
Dans lesquelles on créé
Les messages
Qui masquent très bien
Les indices, les signes et
Les présages
Écrits de la main
Qui n'a pas vraiment cherché
A tourner la page

Comme un morceau de cigarette abandonné
Qui vole en cendres
La rancune finit bien par se consumer
A force d'attendre
Comme un éclat de pleine lune apprivoisé
Puis disparu
A l'ombre de ces amours
Qui ne sont pas nés...

Comme un morceau de cigarette abandonné
Qui vole en cendres
La rancune finit bien par se consumer
A force d'attendre
Comme un éclat de pleine lune apprivoisé
Puis disparu
A l'ombre de ces amours
Qui ne sont pas nés...

A l'ombre de ces amours
Qui ne sont pas nés...

On
S'habitue
Dis
On s'habitue
Dis
On s'habitue

Dis-moi,
Est-ce qu'on s'habitue?



Credits
Writer(s): Gautier Piton
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