Marchande de glaces
Gentille petite marchande de glaces
Qui sourit à plein temps, de bonne grâce
N'hésitez pas, Je suis là pour vous
Je vous méprise mais j'ai besoin de sous
Des tartinades de politesses
Une fusillade de pataquès
Traversent mon corps transparent
Dans ce tête-à-tête peu consentant
Que d'intrusions, de questions curieuses
Pour une vocation pas très glorieuse
Vos fillettes jouent à la marchande
Petits bouts de viandes deviendront grandes
À la merci de ces crèves la dalle
Une proie facile pour la petite fringale
Je me sens gênée mais la caisse acquiesce
J'essaie d'ignorer ma détresse
Être une machine, être une machine
Arrêter de penser et d'exister
Être une machine, être une machine
Devenir un sourire figé
Goutez mes couleurs
Goutez le bonheur
Ce mélange d'odeurs
Qui refroidit vos petits cœurs
C'est les vacances, l'extravagance
Tentez votre chance à l'opulence
J'avais aussi des rêves folichons
Mais je vous essuie toute la saison
Des clients pointus pour leur dû
Putativement déçus
Si ma main droite tient la spatule
Ma main gauche vous ... Lève le pouce en l'air
Quelle vie polie, quel beau délire
Ces tics mimétiques de sourires
De préférence payez contant
Même mon patron est trop confiant
Un petit cochon sur le comptoir
Qui ne se trouve pas là par hasard
Il fait ding-ding et vous gron-gron
En engraissant à l'unisson
Des gros tas tuant leur régime
Des anorexiques lèches vitrines
Un panorama des dégâts
Des gâteries en agrégat
Mamzelle toute sucre fond au soleil
Reste son squelette industriel
Y'a t'il encore quelque chose en moi?
Un crâne qui brûle et un cœur froid
Être une machine, être une machine
Arrêter de penser et d'exister
Être une machine, être une machine
Devenir un sourire figé
Figés en chaine, givrés en chaine
La chaine du froid ne se brise pas
Maillons de cette chaine, travaillent à la chaine
Dans la candeur et dans la joie
Et chaque geste me fait régresser
Et chaque phrase est préfabriquée
Et nous sommes prêts à consommer
Et nous nous faisons tous bouffer
Goutez mes couleurs
Goutez le bonheur
Ce mélange d'odeurs
Qui refroidit vos petits cœurs
Victime de ma dignité
Au mélange j'incorpore
Des insanités mixées
Maculées d'glaires multicolores
Quelques notes de haine diluées
Pour vous tous qui me dégoutez
N'y pensez pas, n'y pensez pas
Léchez, léchez ça coule déjà
Vanille, Fraise, Caramel
Dites-moi qui est la plus belle
Banano-Chocolat, Passion s'est épris de moi
Macha et Coco à gogo pour effacer les bobos
Maquillage glacé, bariolage en cornet
Goutez mes couleurs
Goutez le bonheur
Ce mélange d'odeurs
Qui refroidit vos petits cœurs
Goutez mes couleurs
Goutez le bonheur
Ce mélange d'odeurs
Qui refroidit vos petits cœurs
J'enfonce mes mains dans la glace
Et j'enfonce la glace dans votre gorge
Et je vous observe savourer
Cette mixture mystique
J'enfonce mes mains dans la glace
Et j'enfonce la glace dans votre gorge
Et je vous observe étouffer
Énigmatiques et pathétiques
Qui sourit à plein temps, de bonne grâce
N'hésitez pas, Je suis là pour vous
Je vous méprise mais j'ai besoin de sous
Des tartinades de politesses
Une fusillade de pataquès
Traversent mon corps transparent
Dans ce tête-à-tête peu consentant
Que d'intrusions, de questions curieuses
Pour une vocation pas très glorieuse
Vos fillettes jouent à la marchande
Petits bouts de viandes deviendront grandes
À la merci de ces crèves la dalle
Une proie facile pour la petite fringale
Je me sens gênée mais la caisse acquiesce
J'essaie d'ignorer ma détresse
Être une machine, être une machine
Arrêter de penser et d'exister
Être une machine, être une machine
Devenir un sourire figé
Goutez mes couleurs
Goutez le bonheur
Ce mélange d'odeurs
Qui refroidit vos petits cœurs
C'est les vacances, l'extravagance
Tentez votre chance à l'opulence
J'avais aussi des rêves folichons
Mais je vous essuie toute la saison
Des clients pointus pour leur dû
Putativement déçus
Si ma main droite tient la spatule
Ma main gauche vous ... Lève le pouce en l'air
Quelle vie polie, quel beau délire
Ces tics mimétiques de sourires
De préférence payez contant
Même mon patron est trop confiant
Un petit cochon sur le comptoir
Qui ne se trouve pas là par hasard
Il fait ding-ding et vous gron-gron
En engraissant à l'unisson
Des gros tas tuant leur régime
Des anorexiques lèches vitrines
Un panorama des dégâts
Des gâteries en agrégat
Mamzelle toute sucre fond au soleil
Reste son squelette industriel
Y'a t'il encore quelque chose en moi?
Un crâne qui brûle et un cœur froid
Être une machine, être une machine
Arrêter de penser et d'exister
Être une machine, être une machine
Devenir un sourire figé
Figés en chaine, givrés en chaine
La chaine du froid ne se brise pas
Maillons de cette chaine, travaillent à la chaine
Dans la candeur et dans la joie
Et chaque geste me fait régresser
Et chaque phrase est préfabriquée
Et nous sommes prêts à consommer
Et nous nous faisons tous bouffer
Goutez mes couleurs
Goutez le bonheur
Ce mélange d'odeurs
Qui refroidit vos petits cœurs
Victime de ma dignité
Au mélange j'incorpore
Des insanités mixées
Maculées d'glaires multicolores
Quelques notes de haine diluées
Pour vous tous qui me dégoutez
N'y pensez pas, n'y pensez pas
Léchez, léchez ça coule déjà
Vanille, Fraise, Caramel
Dites-moi qui est la plus belle
Banano-Chocolat, Passion s'est épris de moi
Macha et Coco à gogo pour effacer les bobos
Maquillage glacé, bariolage en cornet
Goutez mes couleurs
Goutez le bonheur
Ce mélange d'odeurs
Qui refroidit vos petits cœurs
Goutez mes couleurs
Goutez le bonheur
Ce mélange d'odeurs
Qui refroidit vos petits cœurs
J'enfonce mes mains dans la glace
Et j'enfonce la glace dans votre gorge
Et je vous observe savourer
Cette mixture mystique
J'enfonce mes mains dans la glace
Et j'enfonce la glace dans votre gorge
Et je vous observe étouffer
Énigmatiques et pathétiques
Credits
Writer(s): Maïlys Blanchard
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