Célérats
Ils étaient plus d'un milliard,
À se partager la caisse,
De denrées alimentaires,
Ils en bouffèrent le bois,
Puis se grugèrent le foie,
Ils étaient bien dégueulasses,
Des fourrures de hyènes,
Et des dents longues et malsaines,
Était tout leur apparat,
Comme ils étaient fiers, les rats,
Mais en chiant sans arrêt,
Ils avaient tout empesté,
Ce n'était pas agréable,
Ils se battirent pour le haut,
Plusieurs têtes furent écrasées,
Dans chacune des ascensions,
Qui pourrirent l'enthousiasme,
Apparaissent les maladies,
Les ulcères de la prostate,
Les cancers de la patate,
Car nombreux sont les scélérats,
Et nombreux sont les gros tas,
Beaucoup trop les exploiteurs,
Et les rameneurs en trop,
Comme ils sont de gros mangeurs,
De la faim ils ont très peur,
Et ils ont même élu un roi,
Pour le faire péter de joie,
Mais pendant qu'ils se battaient,
Pour aller toujours plus haut,
Moi qui venais de plus bas,
Découragé de l'odeur,
Et incapable d'ambition,
Et de mordre un pauvre raton,
Je tombai en fin de compte,
Dans le fin fond de la caisse,
Et c'est là qu'ils m'écrasèrent,
Et c'est là qu'ils triomphèrent,
Et qu'ils me complexèrent,
Jusqu'à ce que dans l'atmosphère,
Arrivent les vaisseaux de fer,
Des aliens mangeurs de chair,
Et qui jamais ne me touchèrent.
À se partager la caisse,
De denrées alimentaires,
Ils en bouffèrent le bois,
Puis se grugèrent le foie,
Ils étaient bien dégueulasses,
Des fourrures de hyènes,
Et des dents longues et malsaines,
Était tout leur apparat,
Comme ils étaient fiers, les rats,
Mais en chiant sans arrêt,
Ils avaient tout empesté,
Ce n'était pas agréable,
Ils se battirent pour le haut,
Plusieurs têtes furent écrasées,
Dans chacune des ascensions,
Qui pourrirent l'enthousiasme,
Apparaissent les maladies,
Les ulcères de la prostate,
Les cancers de la patate,
Car nombreux sont les scélérats,
Et nombreux sont les gros tas,
Beaucoup trop les exploiteurs,
Et les rameneurs en trop,
Comme ils sont de gros mangeurs,
De la faim ils ont très peur,
Et ils ont même élu un roi,
Pour le faire péter de joie,
Mais pendant qu'ils se battaient,
Pour aller toujours plus haut,
Moi qui venais de plus bas,
Découragé de l'odeur,
Et incapable d'ambition,
Et de mordre un pauvre raton,
Je tombai en fin de compte,
Dans le fin fond de la caisse,
Et c'est là qu'ils m'écrasèrent,
Et c'est là qu'ils triomphèrent,
Et qu'ils me complexèrent,
Jusqu'à ce que dans l'atmosphère,
Arrivent les vaisseaux de fer,
Des aliens mangeurs de chair,
Et qui jamais ne me touchèrent.
Credits
Writer(s): Jean Leloup
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