Insomnuit, Vol. 1

Les années passent et rien n'a changé
A poil, j'me prélasse, on m'prend pour un dérangé
J'me sens vide, mais remplis de défauts
Ce soir j'me couche tôt pour que cette nuit me guide
A travers mes cris et mes écrits, j'veux soigner ma mélancolie
A travers mes plis et mes folies, j'veux voir ma tristesse abolie
Mais j'ai beau lire, tous les compliments
J'arrête pas de souffrir, mais je joue l'insouciant
On se fout la pression, à chaque grosse soirée
Faut boire le plus de pressions et se la raconter
Mais au final, on s'en branle
De celui qui boit, ou celui qui tangue
On veut des souvenirs à raconter
Si ça part en vrilles c'est gravé à jamais

J'vais m'trouver un coin, pour passer le temps
On s'calle à l'appart, un peu trop souvent
Plus tard on se dira, qu'à l'époque
On s'bourrait d'Epok, dans l'mal on s'disait ça va
On y repensera, aux soirées à l'appart
Y'avait la tête de Trump, sur nos paquets de cartes
Ouvre la porte, y'a le passé qui toque
Notre enfance est morte, les adultes s'en moquent

J'men fous de passer pour un con
Ca vaut l'coup alors j'essaie de parler à mes poissons
Mais aucun ne répond, à croire qu'ils m'évitent
J'suis un con finit en confinement j'entends l'horloge qui s'effrite
Et j'effrite, pour que l'temps ralentisse
Sur un son de hip hop, je sens mon cœur qui palpite
Et j'serai prêt à tout faire pour revenir en arrière
Là où y'avait pas d'soucis, là où tu souris sans barrière
Est-ce que ces années de déprimes seront un jour récompensées
Société où seul le sexe prime c'est trop tendance de tout gâcher
J'reprends lentement ma respiration
C'est trop tentant de perdre la raison
De quoi j'ai l'air quand tout s'accélère
J'suis seul et duper, J'finis le genoux à terre
Main dans la main, j'marche avec l'ennui
J'me focalise sur demain sans profiter de aujourd'hui

J'vais m'trouver un coin, pour passer le temps
On s'calle à l'appart, un peu trop souvent
Plus tard on se dira, qu'à l'époque
On s'bourrait d'Epok, dans l'mal on s'disait ça va
On y repensera, aux soirées à l'appart
Y'avait la tête de Trump, sur nos paquets de cartes
Ouvre la porte, y'a le passé qui toque
Notre enfance est morte, les adultes s'en moquent

Retour, aux fondamentaux
J'rêve d'entendre Fly away passer à la radio
J'te parle pas de chaussure, quand j'te propose d'aller marcher
J'te parle de plénitude, sans bouger du canapé
La longue nuit, vendredi soir jusqu'à dimanche
On lance une brindille, récolte l'avalanche
Royaume des âmes perdues, pays des milles merveilles
Sons et couleurs confondus jusqu'au dur bruit du réveil
Effet domino la monnaie dominait
Pression sur le dos on pense seulement au mois d'juillet
Au Paléo les galères vont continuer
Mec steuplait pour la ferme, t'as pas un bracelet?
No sorry, il est déjà destiné
A B3NJY, c'est l'producteur de Fly away
J'entends quelques mots qui me reviennent en boucle
Le même scénario qui sonne comme un groupe

J'vais m'trouver un coin, pour passer le temps
On s'calle à l'appart, un peu trop souvent
Plus tard on se dira, qu'à l'époque
On s'bourrait d'Epok, dans l'mal on s'disait ça va
On y repensera, aux soirées à l'appart
Y'avait la tête de Trump, sur nos paquets de cartes
Ouvre la porte, y'a le passé qui toque
Notre enfance est morte, les adultes s'en moquent

J'vais m'trouver un coin, pour passer le temps
On s'calle à l'appart, un peu trop souvent
Plus tard on se dira, qu'à l'époque
On s'bourrait d'Epok, dans l'mal on s'disait ça va
On y repensera, aux soirées à l'appart
Y'avait la tête de Trump, sur nos paquets de cartes
Ouvre la porte, y'a le passé qui toque
Notre enfance est morte, les adultes s'en moquent



Credits
Writer(s): Nicolas Decurtins
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