Démons

Si le rap est une terre fertile alors j'veux une considérable parcelle
Prévôt des marchands, on arrive déters comme Etienne Marcel
Tous ces breuvages m'ensorcèlent, encore un soir où j'me mets sale
Tout seul j'écoute du son dans mon salon j'suis soûl
J'ai activé le mode SUL
J'm'enquille comme un soliste
À la Boris au risque de me nuire
Clés en main le malin me fixe
Salut Rekdi tu veux conduire
À l'approche du crépuscule mon humour devient potache
L'humain ou bien la couille dans le potage
Et ma sale race fait un peu trop tâche
La weed est douce man
Et la rime souterraine à la Guzmann
J'fume du pilon avec mes couz oim
Les charognards ont déjà dégainé leurs smartphones
Prêt à me poster sur salistonvoisin.com
Défracté sur le Point d'Arcole
Je n'ai de compte à rendre à personne
Si ce n'est la sainte patronne
Dans mon bendo les anciens ont des airs de bandits
L'agneau s'agite dans tous les sens
Quand le plus dangereux n'émet pas un bruit

La nature de l'homme poto c'est que du bluff
Tout dépend juste d'où on a pris racine
Insatisfaits paraît que l'herbe est plus verte de l'autre côté du fleuve
On affronte nos vices, propos réducteurs
Égos, rumeurs et comportements autodestructeurs
La nature de l'homme poto c'est que du bluff
Tout dépend juste d'où on a pris racine
Insatisfaits paraît que l'herbe est plus verte de l'autre côté du fleuve
On affronte nos vices, propos réducteurs
Égos, rumeurs et comportements autodestructeurs

T'as pas percé parce que y'a ton blase sous des type beat
Plus réactif, plus créatif
J'trouve aucun repos avec des meufs
Aux QI d'mouche et aux culs d'gélatine
Beaucoup d'malades trop peu d'thérapies
Bienvenue à Paname ténébreuse est ma ville
Est-ce que mon talent s'estime à combien j'ai vendu d'disques
J'vis dans l'excès, j'prends du bide
J'veux pas finir comme ces anciens braqueurs du quartier
Qui parlent tout seuls bourrés toute la journée sur les bancs publics
Faut écrire de la merde pour percer
Et ces connards opinent bêtement
J'ai qu'une parole pas d'faux pas, faut qu'j'm'y tienne yo
J'avance sans stress comme si j'consultais l'oracle quotidiennement
J'combats mes démons, vices dans la peau
Comme après butée coracoïdienne

La nature de l'homme poto c'est que du bluff
Tout dépend juste d'où on a pris racine
Insatisfaits paraît que l'herbe est plus verte de l'autre côté du fleuve
On affronte nos vices, propos réducteurs
Égos, rumeurs et comportements autodestructeurs



Credits
Writer(s): Félix Girardet
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