Coup de lune
La lune est pleine, elle est pleine, et elle saigne, elle saigne
Elle éclaire nos nuits, nos nuits, c'est pour ça qu'elle saigne, elle saigne
La lune est seule, elle est seule, et elle pleure, elle pleure
Elle contemple nos vies, nos vies, c'est pour ça qu'elle pleure
La lune est pleine comme une mère bouledogue
Faut survivre comme Ken
Eviter la morgue, chaque drogue, la lune de fiel
Même quand la nuit te rappelle au phonetél
Eviter les ruelles sombres
Les coups de scalpels, la vallée des ombres
Que la mort te fasse le coup du sombrero
L'absolute zero façon Aguero
Entre hormones et OGM
La haine empoisonne tout ce que j'aime
Sort de sa chrysalide pour nous pousser tous dans le vide
Le visage couvert de rides et de la bile plein le bide
Une seringue dans chaque bras
La France n'avance plus très droit
On rêve tous d'un petit jardin, d'un barbecue
Une piscine en juin, la vie qui dit "I love you"
On ferait mieux d'arrêter de boire de l'alcool
Et le sang de l'Afrique
Noyer nos sens dans le formol
Et nous laver avec ce sale fric
Remplir les océans de plastique
Et nous emmurer vivants derrière des briques
La lune est rouge sang
Et Sweeney Todd fait de la politique
La lune est pleine, elle est pleine, et elle saigne, elle saigne
Elle éclaire nos nuits, nos nuits, c'est pour ça qu'elle saigne, elle saigne
La lune est seule, elle est seule, et elle pleure, elle pleure
Elle contemple nos vies, nos vies, c'est pour ça qu'elle pleure
Elle contrôle les marées et le rythme de mes récoltes
L'eau salée qui s'écoule de mon globe oculaire
Elle paraît si proche mais inaccessible
Parfois on l'admire mais ce n'est pas réciproque
C'est le moins que l'on puisse dire
A notre époque, elle est de plus en plus difficile à voir
Le soir dans les mégalopoles
Elle est témoin des adultères de Mars et Vénus
Elle se rappelle que chaque macchabée fut un foetus
Elle m'aide à dépasser les limites de mon vocabulaire
A rechercher plus. Ils veulent tous briller comme le soleil
Agglutinés comme des karyas sous un réverbère
Je prends tout sur moi quitte à en faire un ulcère
Je reste à l'abris de mon humeur lunaire
Entre eux et nous c'est le jour et la nuit
Je leur en veux même pas d'être tout plein de haine
La cupidité comme seul thème
La nullité de toutes leurs rengaines
A croire qu'il y a plus personne qu'ils aiment
Finalement ils me font plutôt de la peine
Quand elle est pleine, elle perturbe nos comportements
Nos vies malsaines vécues n'importe comment
L'espoir est si pâle qu'il en a pris un coup de lune
Elle éclaire nos nuits, nos nuits, c'est pour ça qu'elle saigne, elle saigne
La lune est seule, elle est seule, et elle pleure, elle pleure
Elle contemple nos vies, nos vies, c'est pour ça qu'elle pleure
La lune est pleine comme une mère bouledogue
Faut survivre comme Ken
Eviter la morgue, chaque drogue, la lune de fiel
Même quand la nuit te rappelle au phonetél
Eviter les ruelles sombres
Les coups de scalpels, la vallée des ombres
Que la mort te fasse le coup du sombrero
L'absolute zero façon Aguero
Entre hormones et OGM
La haine empoisonne tout ce que j'aime
Sort de sa chrysalide pour nous pousser tous dans le vide
Le visage couvert de rides et de la bile plein le bide
Une seringue dans chaque bras
La France n'avance plus très droit
On rêve tous d'un petit jardin, d'un barbecue
Une piscine en juin, la vie qui dit "I love you"
On ferait mieux d'arrêter de boire de l'alcool
Et le sang de l'Afrique
Noyer nos sens dans le formol
Et nous laver avec ce sale fric
Remplir les océans de plastique
Et nous emmurer vivants derrière des briques
La lune est rouge sang
Et Sweeney Todd fait de la politique
La lune est pleine, elle est pleine, et elle saigne, elle saigne
Elle éclaire nos nuits, nos nuits, c'est pour ça qu'elle saigne, elle saigne
La lune est seule, elle est seule, et elle pleure, elle pleure
Elle contemple nos vies, nos vies, c'est pour ça qu'elle pleure
Elle contrôle les marées et le rythme de mes récoltes
L'eau salée qui s'écoule de mon globe oculaire
Elle paraît si proche mais inaccessible
Parfois on l'admire mais ce n'est pas réciproque
C'est le moins que l'on puisse dire
A notre époque, elle est de plus en plus difficile à voir
Le soir dans les mégalopoles
Elle est témoin des adultères de Mars et Vénus
Elle se rappelle que chaque macchabée fut un foetus
Elle m'aide à dépasser les limites de mon vocabulaire
A rechercher plus. Ils veulent tous briller comme le soleil
Agglutinés comme des karyas sous un réverbère
Je prends tout sur moi quitte à en faire un ulcère
Je reste à l'abris de mon humeur lunaire
Entre eux et nous c'est le jour et la nuit
Je leur en veux même pas d'être tout plein de haine
La cupidité comme seul thème
La nullité de toutes leurs rengaines
A croire qu'il y a plus personne qu'ils aiment
Finalement ils me font plutôt de la peine
Quand elle est pleine, elle perturbe nos comportements
Nos vies malsaines vécues n'importe comment
L'espoir est si pâle qu'il en a pris un coup de lune
Credits
Writer(s): Bertrand Magné
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