Et nous vraiment
J'essaye souvent de me rappeler du tout premier souvenir que j'ai avec Boulevard des Airs
Déjà, à quel moment commence BDA
Est-ce que c'est quand je vais voir Flo dans la cour du lycée Marie Curie
Pour lui proposer de monter un groupe de musique
Est-ce que c'est quand on répète pour la première fois
Quand on trouve le nom
Quand on le voit écrit pour la première fois sur une affiche
Quand on monte sur scène pour la toute première fois
Ou est-ce que c'est même avant tout ça
Le premier souvenir, le tout premier
Je suis dans le local de répétition chez Flo et Jeannot
Derrière un vieux piano
Avec Flo, on improvise
Quatre mains, lui dans les graves, moi dans les aigus
Et le souvenir très clair d'une sensation
Le souvenir d'une complicité musicale parfaite entre nous
Des arrêts, des silences et des reprises
Exactement au même moment
Le souvenir très clair que ça nous fait mourir de rire
Et plus tard, ce même sentiment et ces mêmes fous rires avec Jeannot
Dans notre nouveau local de répétition, quand nous vivions tous ensemble
Lui à la batterie, moi derrière le piano
À jouer de plus en plus vite, de plus en plus fort
De plus en plus mal aussi, et alors
Mais rien en crescendo
Des chansons sont nées comme ça
C'est le cas de ce qu'on a appelé le remix de Paris-Corbeil
Qu'on jouera pendant des années sur scène
Cette énergie que nous trouvions là, à l'improviste, entre la blague et l'envie
Dans un local exigu, se transformait et explosait complètement sur scène
Nous étions fous de la scène
Nous trouvions ça fou d'être là
Devenions fous tout court
La scène comme exutoire
Plus tout à fait les mêmes
Et nous vraiment
Plus tout à fait les mêmes
Et nous vraiment
Le self de la cantine d'un ensemble scolaire
L'arrière d'une buvette, un anniversaire
Les vestiaires dans le terrain de sport
Une salle des fêtes sans public
Une boîte de nuit à Buenos Aires
Un soir à 2876 mètres d'altitude
Des gens pieds nus à Tokyo
Un stade qui se vide à cinq heures du matin en Biélorussie
La vision depuis une montgolfière d'un champ qui se remplit de milliers de personnes
Un bar qui se soulève à Nouméa
Des lettres rouges sur un bâtiment parisien
Des milliers d'affiches, de pass, de bracelets, de visages
De sourires, de larmes, de mots, de mercis
Déjà, à quel moment commence BDA
Est-ce que c'est quand je vais voir Flo dans la cour du lycée Marie Curie
Pour lui proposer de monter un groupe de musique
Est-ce que c'est quand on répète pour la première fois
Quand on trouve le nom
Quand on le voit écrit pour la première fois sur une affiche
Quand on monte sur scène pour la toute première fois
Ou est-ce que c'est même avant tout ça
Le premier souvenir, le tout premier
Je suis dans le local de répétition chez Flo et Jeannot
Derrière un vieux piano
Avec Flo, on improvise
Quatre mains, lui dans les graves, moi dans les aigus
Et le souvenir très clair d'une sensation
Le souvenir d'une complicité musicale parfaite entre nous
Des arrêts, des silences et des reprises
Exactement au même moment
Le souvenir très clair que ça nous fait mourir de rire
Et plus tard, ce même sentiment et ces mêmes fous rires avec Jeannot
Dans notre nouveau local de répétition, quand nous vivions tous ensemble
Lui à la batterie, moi derrière le piano
À jouer de plus en plus vite, de plus en plus fort
De plus en plus mal aussi, et alors
Mais rien en crescendo
Des chansons sont nées comme ça
C'est le cas de ce qu'on a appelé le remix de Paris-Corbeil
Qu'on jouera pendant des années sur scène
Cette énergie que nous trouvions là, à l'improviste, entre la blague et l'envie
Dans un local exigu, se transformait et explosait complètement sur scène
Nous étions fous de la scène
Nous trouvions ça fou d'être là
Devenions fous tout court
La scène comme exutoire
Plus tout à fait les mêmes
Et nous vraiment
Plus tout à fait les mêmes
Et nous vraiment
Le self de la cantine d'un ensemble scolaire
L'arrière d'une buvette, un anniversaire
Les vestiaires dans le terrain de sport
Une salle des fêtes sans public
Une boîte de nuit à Buenos Aires
Un soir à 2876 mètres d'altitude
Des gens pieds nus à Tokyo
Un stade qui se vide à cinq heures du matin en Biélorussie
La vision depuis une montgolfière d'un champ qui se remplit de milliers de personnes
Un bar qui se soulève à Nouméa
Des lettres rouges sur un bâtiment parisien
Des milliers d'affiches, de pass, de bracelets, de visages
De sourires, de larmes, de mots, de mercis
Credits
Writer(s): Florent Dasque, Sylvain Duthu, Jeremie Plante, Jean-noel Dasque
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