Le fardeau
Encore un putain d'matin où j'me lève en manque
Encore une putain d'journée, une putain d'bataille qui commence
Et merde, j'me suis encore endormie dehors, j'me rappelle pas d'la veille
Juste quelque flash et l'horreur
J'tremble, j'ai froid
Putain, il m'faut ma dose et j'ai rien sur moi
Faut qu'j'rentre à l'hôtel prendre le matos
J'ai des crampes et du mal à marcher
Les gens m'regardent bizarre et osent même pas m'toucher
Mais j'les emmerde, moi
J'les déteste autant qu'ils me haient, ouais j'les emmerde, moi
Comme c'putain d'monde, cette putain d'vie dont j'ai perdu l'goût
Où y a qu'ma came au fond qui vaut l'coup
Affalée sur l'lit, directe est la montée
Le produit circule en moi et j'rentre dans mon univers
Loin d'ce monde si dur où l'évasion oblige la réalité, trop oppressante
Alors j'ai choisi de m'tuer à petit feu
D't'facon, j'dois rien à personne nan, et c'est c'que j'ai trouvé d'mieux
J'avoue, enfant j'croyais un peu à l'avenir, j'étais peut-être trop rêveuse
Car la vie m'a fait devenir cette jeune que les gens craignent
Mon mal-être m'entraîne vers le fond et chaque jour, c'est la même rengaine
Ouais, j'ai renoncé à me battre
Mon vice si obscur entre rue, HP et post-cure
Subutex, Rohypnol, Codéïne, Tranxene, Skenan mais l'summum c'est mon héroïne, ah
J'ai l'impression d'toucher la mort, mais elle veut pas m'laisser rentrer
Elle me laisse toujours dehors
J'aimerais m'envoler et quitter mon fardeau
J'touche la mort, mais elle refuse d'ouvrir son rideau
J'aimerais m'envoler et quitter mon fardeau
J'touche la mort, mais elle refuse d'ouvrir son rideau
Non, rien m'retient à la vie, à part tous mes rêves brisés
Et puis j'déteste les gens à force d'être méprisée
D'être jugée même parfois battue
L'être humain m'a tant déçue, qu'même en Dieu j'y crois plus
J'm'autodétruis, ça regarde que moi, même si c'est gore
Et même dans la rue, j'ai l'impression d'être juste un décor
Cercle vicieux, seule au milieu de mes tourments
J'en ai marre de penser, j'en ai marre tout le temps
Toujours les mêmes souvenirs qui me hantent et
Violents, pire qu'si dans l'cœur, une lame me rentrait
Tu sais, c'est eux qui m'ont droguée en premier
Dans le centre d'mon adolescence mouvementée
Neuroleptiques en abondance
Si jeune enfermée, tu sais, c'était soit vengeance
Soit autodestruction, j'ai pris l'deuxième ticket
Aucun n'était gagnant, trop tard, l'serpent m'a piqué
J'me sens m'envoler et quitter mon fardeau
J'touche la mort et enfin, elle m'ouvre son rideau
Encore une putain d'journée, une putain d'bataille qui commence
Et merde, j'me suis encore endormie dehors, j'me rappelle pas d'la veille
Juste quelque flash et l'horreur
J'tremble, j'ai froid
Putain, il m'faut ma dose et j'ai rien sur moi
Faut qu'j'rentre à l'hôtel prendre le matos
J'ai des crampes et du mal à marcher
Les gens m'regardent bizarre et osent même pas m'toucher
Mais j'les emmerde, moi
J'les déteste autant qu'ils me haient, ouais j'les emmerde, moi
Comme c'putain d'monde, cette putain d'vie dont j'ai perdu l'goût
Où y a qu'ma came au fond qui vaut l'coup
Affalée sur l'lit, directe est la montée
Le produit circule en moi et j'rentre dans mon univers
Loin d'ce monde si dur où l'évasion oblige la réalité, trop oppressante
Alors j'ai choisi de m'tuer à petit feu
D't'facon, j'dois rien à personne nan, et c'est c'que j'ai trouvé d'mieux
J'avoue, enfant j'croyais un peu à l'avenir, j'étais peut-être trop rêveuse
Car la vie m'a fait devenir cette jeune que les gens craignent
Mon mal-être m'entraîne vers le fond et chaque jour, c'est la même rengaine
Ouais, j'ai renoncé à me battre
Mon vice si obscur entre rue, HP et post-cure
Subutex, Rohypnol, Codéïne, Tranxene, Skenan mais l'summum c'est mon héroïne, ah
J'ai l'impression d'toucher la mort, mais elle veut pas m'laisser rentrer
Elle me laisse toujours dehors
J'aimerais m'envoler et quitter mon fardeau
J'touche la mort, mais elle refuse d'ouvrir son rideau
J'aimerais m'envoler et quitter mon fardeau
J'touche la mort, mais elle refuse d'ouvrir son rideau
Non, rien m'retient à la vie, à part tous mes rêves brisés
Et puis j'déteste les gens à force d'être méprisée
D'être jugée même parfois battue
L'être humain m'a tant déçue, qu'même en Dieu j'y crois plus
J'm'autodétruis, ça regarde que moi, même si c'est gore
Et même dans la rue, j'ai l'impression d'être juste un décor
Cercle vicieux, seule au milieu de mes tourments
J'en ai marre de penser, j'en ai marre tout le temps
Toujours les mêmes souvenirs qui me hantent et
Violents, pire qu'si dans l'cœur, une lame me rentrait
Tu sais, c'est eux qui m'ont droguée en premier
Dans le centre d'mon adolescence mouvementée
Neuroleptiques en abondance
Si jeune enfermée, tu sais, c'était soit vengeance
Soit autodestruction, j'ai pris l'deuxième ticket
Aucun n'était gagnant, trop tard, l'serpent m'a piqué
J'me sens m'envoler et quitter mon fardeau
J'touche la mort et enfin, elle m'ouvre son rideau
Credits
Writer(s): Truk
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