On se laisse aller

Toutes ces images en rafale des ravages fatales
Et tous ces bouffons qui nous font rire de l'idéal
Et toutes ces clôtures qui nous privent de nos aventures
Et toutes ces histoires qui finissent au pied du mur

Mais on se laisse aller
Par les courants des oubliés
On se laisse porter
Par des mensonges édités

Toute cette amertume de souvenirs perdus dans le bitume
Et toute cette haine inutile qu'en pointant du doigt l'on allume
Quand toute cette ignorance avance de mille pas à la fois
De là toute l'importance de se serrer fort fort dans nos bras

Mais on se laisse aller
Par les courants des oubliés
On se laisse porter
Par des mensonges édités
Par des mensonges édités
Par des mensonges édités

On se mobilise sous nos toits immobiles pour des raisons fragiles
On attend après la crise dans nos conforts sans missiles
Sans jamais penser trop fort
Sans jamais parler trop fort
Jusqu'à la mort
Jusqu'à la mort
Jusqu'à trop tard