Ceux et celles
Enfants d'un pays, d'une boîte en carton
D'une terre drainée, vendue pour l'appat de l'élection
Qu'on se raconte encore, comme l'histoire du bon colon
En oubliant l'horreur, le drame et le crime de nos ambitions
Révolution trop tranquille, mon boss parle maintenant français
On dirait que l'ambition s'est perdue dans l'élan du progrès
Éducation trop fragile, mon avenir a de l'intérêt
Si les chances sont égales ben c'est que je dois être vraiment mauvais
Quand je ferme les yeux, j'entends encore les voix
De ceux et celles, avec qui j'ai uni mes pas
On a marché, en pensant qu'on changeait le monde
Qu'une fois ensemble, devant l'évidence, ils nous écouteraient
On a frappé, en pensant qu'on créait le monde
Et le capital, nous a dépeints, comme la source du problème
Comme si la colère n'était pas la seule émotion qui se développe
Quand on voit son monde se modeler à la volonté du marché
Fait qu'on s'est promis, une révolution
On a déchiré nos chemises devant l'inaction
D'une entière génération, d'un monde qu'on lui a légué
Et qui protège sa chance en clamant l'avoir bien méritée
En février dans la rue, ta présence réchauffe ma main
Le printemps risque d'être long j'en aurai probablement besoin
Au mois de juin dans tes yeux, y'a une flamme qui s'est éteinte
L'urne a failli porter autre chose que des espoirs en courtepointe
On a marché, en pensant qu'on changeait le monde
Qu'une fois ensemble, devant l'évidence, ils nous écouteraient
On a frappé, en pensant qu'on créait le monde
Et le capital, nous a dépeints, comme la source du problème
Et l'histoire s'écrira encore demain
À coups de pieds dans ce système construit pour d'autres
Le monde se refait, à chaque fois, si tu y consens
Si tu cries non trop fort, la matraque hèle que tu déranges
On a marché, en pensant qu'on changeait le monde
Qu'une fois ensemble, devant l'évidence, ils nous écouteraient
On a chanté, oui j'ai souvent pensé changer le monde
Des musiciens, parmi tant d'autres, rêvant d'être écoutés
Comme si la colère n'était pas la seule émotion qui se développe
Quand on voit son monde se modeler à la volonté du marché
Quand je ferme les yeux, j'entends encore les voix
De ceux et celles, avec qui j'ai élevé ma voix
D'une terre drainée, vendue pour l'appat de l'élection
Qu'on se raconte encore, comme l'histoire du bon colon
En oubliant l'horreur, le drame et le crime de nos ambitions
Révolution trop tranquille, mon boss parle maintenant français
On dirait que l'ambition s'est perdue dans l'élan du progrès
Éducation trop fragile, mon avenir a de l'intérêt
Si les chances sont égales ben c'est que je dois être vraiment mauvais
Quand je ferme les yeux, j'entends encore les voix
De ceux et celles, avec qui j'ai uni mes pas
On a marché, en pensant qu'on changeait le monde
Qu'une fois ensemble, devant l'évidence, ils nous écouteraient
On a frappé, en pensant qu'on créait le monde
Et le capital, nous a dépeints, comme la source du problème
Comme si la colère n'était pas la seule émotion qui se développe
Quand on voit son monde se modeler à la volonté du marché
Fait qu'on s'est promis, une révolution
On a déchiré nos chemises devant l'inaction
D'une entière génération, d'un monde qu'on lui a légué
Et qui protège sa chance en clamant l'avoir bien méritée
En février dans la rue, ta présence réchauffe ma main
Le printemps risque d'être long j'en aurai probablement besoin
Au mois de juin dans tes yeux, y'a une flamme qui s'est éteinte
L'urne a failli porter autre chose que des espoirs en courtepointe
On a marché, en pensant qu'on changeait le monde
Qu'une fois ensemble, devant l'évidence, ils nous écouteraient
On a frappé, en pensant qu'on créait le monde
Et le capital, nous a dépeints, comme la source du problème
Et l'histoire s'écrira encore demain
À coups de pieds dans ce système construit pour d'autres
Le monde se refait, à chaque fois, si tu y consens
Si tu cries non trop fort, la matraque hèle que tu déranges
On a marché, en pensant qu'on changeait le monde
Qu'une fois ensemble, devant l'évidence, ils nous écouteraient
On a chanté, oui j'ai souvent pensé changer le monde
Des musiciens, parmi tant d'autres, rêvant d'être écoutés
Comme si la colère n'était pas la seule émotion qui se développe
Quand on voit son monde se modeler à la volonté du marché
Quand je ferme les yeux, j'entends encore les voix
De ceux et celles, avec qui j'ai élevé ma voix
Credits
Writer(s): Raphael Lapierre
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