Ma Fille
Comme une brise dans mon âme qui fait frissonner mon corps
Quand ta bise, comme un drame, vient faire exploser mon cœur
Je t'imagine petite femme quand tu souris et quand tu dors
Et je sens qu'une petite flamme manque à tous les accords
Comme s'il manquait tout d'un coup quelque chose de moi-même
Un vide complètement fou au milieu de mes poèmes
Comme si soudain ma peau de loup était en manque de je t'aime
Comme un désir fou qu'on avoue en pensant que l'on blasphème
Je pense à ton souffle, à ton odeur pleine de délices
À tes petits doigts, à ton sourire et à tes yeux plein de malice
À nos fous rires, à nos folies et à tous nos regards complices
À nos voyages à Paris, Zanzibar ou Indianapolis
À ce cocon d'enfant déchu qui laisseraient place au Ramdam
À ces passions à corps perdu, que tu mèneras de toute ton âme
À cet adolescence troublée ou tu composeras tes gammes
Où tu te rendras compte, perturbée, que tous les hommes sont polygames
À nos disputes bruyantes ou se confronterons nos sales caractères
À nos retrouvailles émouvantes ou se morfondent fille et père
À notre complicité folle à faire faire rendre jalouse ta mère
À la tristesse que l'on étiole jusqu'à l'enterrer loin sous terre
A toute la fierté que j'aurais de te voir autant réussir
Partout où j'ai tant échoué, toi, je vais te voir t'endurcir
À ce garçon qui aura l'exclusivité de tes sourires
Et qui t'emmènera pour de bon tout à l'avant de son navire
À ces passions, à ces joies et à ces moments de tristesse
Ou je te prendrai dans mes bras, ou l'on partagera notre ivresse
À ces grands moments de silence que l'on vivra avec tendresse
À ces instants où dans une danse, on créera notre richesse
Je sais que je ne te verrai jamais
Pas par contrainte, non, mais par choix
Parce que je ne veux jamais avoir à te dire que je ne peux pas
Parce que je ne veux pas, juste, avoir le titre de papa
Parce que je t'aime et que je veux tout ce qu'il y a meilleur pour toi
Parce que notre monde est fou et que je veux te protéger
Parce qu'il y a beaucoup trop de loups
Et qu'ils ne pensent qu'à dévorer
Parce que je ne veux pas voir le sol, sous tes pieds se dérober
Et que par la faute guignol tes larmes se mettent à couler
Parce que tous les hommes sont des cons
Et qu'ils ne te méritent même pas
Parce que je ne pourrais pas éternellement te garder dans mes bras
Parce que je suis terrorisé de ce que l'on crée ici-bas
Parce que je me dis que tout va te péter
Et que je ne veux pas que tu subisse ça
Parce qu'il y a des sentiments que tu ne dois jamais ressentir
La haine, l'anéantissement et toutes les pensées d'un martyr
Toute la souffrance que l'on ressent et sur laquelle on peut agir
Et à tous ces médicaments qui ne feront que te salir
Alors je t'ai écrit cette chanson, ma petite poupée, ma belle, ma fée
Parce que je pense à toi souvent
En me disant qu'on s'est peut-être ratés
Mais il faut que tu saches qu'à chaque instant
Tu as occupé mes pensées
Et qu'à ton petit sourire coquin, je continuerai à rêver
Tu t'es fait doubler par tes frères? La galanterie, c'est pas inné
Et toi, tu les as laissé faire, certainement déterminée
À contribuer à leur bonheur ou juste pour les embêter
Ils ne diront jamais petite sœur mais moi
Je leur raconterai
Quand ta bise, comme un drame, vient faire exploser mon cœur
Je t'imagine petite femme quand tu souris et quand tu dors
Et je sens qu'une petite flamme manque à tous les accords
Comme s'il manquait tout d'un coup quelque chose de moi-même
Un vide complètement fou au milieu de mes poèmes
Comme si soudain ma peau de loup était en manque de je t'aime
Comme un désir fou qu'on avoue en pensant que l'on blasphème
Je pense à ton souffle, à ton odeur pleine de délices
À tes petits doigts, à ton sourire et à tes yeux plein de malice
À nos fous rires, à nos folies et à tous nos regards complices
À nos voyages à Paris, Zanzibar ou Indianapolis
À ce cocon d'enfant déchu qui laisseraient place au Ramdam
À ces passions à corps perdu, que tu mèneras de toute ton âme
À cet adolescence troublée ou tu composeras tes gammes
Où tu te rendras compte, perturbée, que tous les hommes sont polygames
À nos disputes bruyantes ou se confronterons nos sales caractères
À nos retrouvailles émouvantes ou se morfondent fille et père
À notre complicité folle à faire faire rendre jalouse ta mère
À la tristesse que l'on étiole jusqu'à l'enterrer loin sous terre
A toute la fierté que j'aurais de te voir autant réussir
Partout où j'ai tant échoué, toi, je vais te voir t'endurcir
À ce garçon qui aura l'exclusivité de tes sourires
Et qui t'emmènera pour de bon tout à l'avant de son navire
À ces passions, à ces joies et à ces moments de tristesse
Ou je te prendrai dans mes bras, ou l'on partagera notre ivresse
À ces grands moments de silence que l'on vivra avec tendresse
À ces instants où dans une danse, on créera notre richesse
Je sais que je ne te verrai jamais
Pas par contrainte, non, mais par choix
Parce que je ne veux jamais avoir à te dire que je ne peux pas
Parce que je ne veux pas, juste, avoir le titre de papa
Parce que je t'aime et que je veux tout ce qu'il y a meilleur pour toi
Parce que notre monde est fou et que je veux te protéger
Parce qu'il y a beaucoup trop de loups
Et qu'ils ne pensent qu'à dévorer
Parce que je ne veux pas voir le sol, sous tes pieds se dérober
Et que par la faute guignol tes larmes se mettent à couler
Parce que tous les hommes sont des cons
Et qu'ils ne te méritent même pas
Parce que je ne pourrais pas éternellement te garder dans mes bras
Parce que je suis terrorisé de ce que l'on crée ici-bas
Parce que je me dis que tout va te péter
Et que je ne veux pas que tu subisse ça
Parce qu'il y a des sentiments que tu ne dois jamais ressentir
La haine, l'anéantissement et toutes les pensées d'un martyr
Toute la souffrance que l'on ressent et sur laquelle on peut agir
Et à tous ces médicaments qui ne feront que te salir
Alors je t'ai écrit cette chanson, ma petite poupée, ma belle, ma fée
Parce que je pense à toi souvent
En me disant qu'on s'est peut-être ratés
Mais il faut que tu saches qu'à chaque instant
Tu as occupé mes pensées
Et qu'à ton petit sourire coquin, je continuerai à rêver
Tu t'es fait doubler par tes frères? La galanterie, c'est pas inné
Et toi, tu les as laissé faire, certainement déterminée
À contribuer à leur bonheur ou juste pour les embêter
Ils ne diront jamais petite sœur mais moi
Je leur raconterai
Credits
Writer(s): Julien Hermant
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